Chapitre 18

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Plus tard, mes parents rentrèrent et Mme Mytrannis ainsi que les ambulanciers leurs expliquèrent ce qu'il c'était passé. Mon père se précipita à mon chevet et me demanda comment je me sentais, si j'avais mal quelque part, mais en réalité je ne l'écoutais qu'à moitié, trop occupé à penser et à repenser à ce qui était arrivée. Je n'en avais parlé à personne et dis simplement que j'avais cru voir un voleur et que j'avais glisser dans la salle de bain lorsqu'on me questionna. L'histoire du mirroir, du crâne et de cette main qui m'avait agripper, je la gardais pour moi. Une fois les tensions retombées, les ambulanciers ainsi que Mme Mytrannis partirent en nous laissant en famille. Mon père me dis de dormir un peu et ma mère posa un verre d'eau et mes médicaments au cas ou. Ils me dirent bonne nuit et partirent se coucher. Je pris mes comprimés et décida de dormir. Une minute....Deux minutes......Cinq minutes passa et pas moyen, j'ais  beau me tourner et me retourner, rien à faire j'avais pas sommeil. Les évènements récents me reviennent en mémoire, seigneur...... Mon mirroir à voulu me tuer!!!..... Mais qu'est-ce que je raconte ? Non pas mon mirroir mais un crâne à voulu me faire la peau!!............ Ok je délire, je dois vraiment dormir. Je m'allonge de côté et finalement je m'endors.

....... Hum........ Hum, c'est quoi...

-- Non, papa je suis fatiguée dis-je a la personne qui fesait du bruit.

-- Honey ? entendi-je à mon oreille

-- ...Hum... répondi-je encore endormie.

-- You are Mine. souffla cette voix

Immédiatement je sursauta, complètement perdue. Je n'ai pas rêver, quelqu'un m'a chuchoter je ne sais quoi à l'oreille, m'a donner froid et m'a réveillée ?........ Ok.
Je me leva, descendis les marches direction la cuisine et pris du Sel en grande quantité. De retour dans ma chambre avec le sel, j'en répendis un peu partout, surtout autour de mon lit, tout en fesant une Prière. Ne rigolez pas! Je ne suis pas du genre à croire au Diable, à l'Enfer ou à la Damnation éternelle, pour moi on est responsable de nos propres actions. Chaque personne à des croyances qui lui sont propres et je respecte cela.... Mais soyons honnête, si il y a un esprit ou une espèce de démon qui me colle, je préfère demander l'aide du Grand Patron, alias Notre Père qui est aux Cieux, et recourir aux méthodes spirituelles qui marche contre les phénomènes inexplicables.
De toute façon je n'ai rien à perdre, sauf une pénurie de sel dans la maison. Ma prière terminée, je me recoucha, toujours sur mes gardes, bien décidée à dormir.

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Dring......Dring.....

J'éteignis rapidement le maudit réveil qui venait de me tirer du monde des rêve. M'étirant longuement, j'observais ma chambre à la recherche de quelque chose de différents. Mes yeux, une fois mes lunettes sur mon nez, parcourraient toute la pièce, inspectaient les moindres recoins... mais heureusement, tout était à sa place, rien n'avait bougé.
Satisfaite et également soulagée, je mis une jambe hors du lit, lorsque mon pied entra en contact avec une substance froide et liquide. Immédiatement je me pencha et découvris, tout autour de mon lit, de l'eau. D'abord étonnée au plus au point, je me questionnai, comment cette eau a put arriver dans ma chambre ?........ ah peux importe 😪.
Je pris une serpillière dans la salle de bain pour éssuyer et en profita pour prendre une douche bien chaude tout en jetant quelques coups d'oeil vers mon mirroir. On ne sait jamais.
Ma toilette terminée, je m'habilla d'une paire de jeans noir et d'un haut manche longue rouge ainsi que des baskets blanches. Je fis mon chigon un peut plus haut et mis mes lunettes. En me rendant à la cuisine, je croisais mon père dans le couloir.

-- Bonjour ma chérie me dit-il.

-- Bonjour papa.

-- Comment vas tu ce matin ?

-- Bien mieux, ma tête ne me fait presque plus mal.

-- Sa veut dire que les antidouleurs fonctionnent. Dis moi tu sort ? Ou vas tu ?

C'est vrai, je comptais me rendre à la librairie pour trouver toutes les infos sur ce qui m'arrivai. Je pourrais chercher sur Internet mais il y a trop d'arnaques et de publicitées louches du genre ''Comment être un vampire en dix leçons'' ou encore " Il y a des choses bizzards dans vote vie?, intégrez notre église satanniste". Imaginez si cela m'arrivais alors que je suis avec Alexandre. Non or de question de passer pour une folle.

-- Oui, je vais à la librairie pour...heu... quelques livres importants.

-- Très bien, mais fait attention.

J'acquiesais et me rendis dans la cuisine où ma mère préparait je-ne-sait-quoi.

-- Bonjour maman.

Elle ne me répondit pas, je répétais donc mais toujours aucune réaction de sa part. Je m'approchais d'elle et remarquai qu'elle pleurait, mais pas des larmes ordinaires : des larmes de sang. Je reculais tellement vite que ma tête se mit à tourner. Elle se retourna lentement et je vis avec horeur que ses pupilles étaient devenues blanches. Elle saisit un couteau sur le plan de travail et me dit

-- Ton âme a deux visages, lequel choisira tu le moment venu ? Les ailes de l'ange ? ou les cornes du démon ?

-- Ma...Maman...?.... Mais de quoi tu parle ? lui dis-je abasourdie

-- Fait ton choix car le moment est proches. Ne cherche pas à savoir car tout vient à point à qui s'est attendre.

J'ai compris. Ce n'est pas à ma mère que je parle, mais à la personne ou à l'entité qui est venu hier soir dans ma chambre. Il a compris que je me posais des questions et il veut me faire peur pour que j'arrête.

-- Je vois, qui est tu ? Sûrement pas ma mère, donc ne me ment pas. Je rétorque déterminer.

-- Ton franc parler me sidère. Dans les souvenirs de ta mère tu est plutôt timide et réservée, je dirais même éffacer. Pour répondre à ta question, tu n'a pas à savoir qui je suis mais plutôt Why You are Mine sweetheart.

Juste après cette phrase, je vis ma mère reculer brusquement, comme poussée par une force invisible, redevenir normale.

-- Tiens Luciana, bon matin comment vas tu ? me demenda t-elle de sa voix habituelle comme si rien ne c'était passer.

Je ne pris même pas la peine de lui répondre, trop absorbée dans mes pensées pour seulement savoir quoi lui dire. Mais je réussis quand-même à entendre une phrase.

-- Luciana, peux-tu me dire depuis quand tu a acheter des lentilles ?

La Vengeance de La Lune 🌑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant