Black Past

D'émeraude et d'opale.

hello bande de tentacules (au moins c'est original, critiquez pas) je vous retrouve aujourd'hui pour la version finale d'un écrit (je n'ose pas appeler ça un roman) que j'avais déjà posté à la va vite il y a presque un an.

Alors voilà, je vous laisse avec mon bébé, prenez tous/toutEs soin de lui, je l'aime très très fort.

La bise ! Sur ce, bonne lecture !

Junky <3

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"JAMES ALEN JAYDEN PIERS, DESCEND MANGER AVANT D'ÊTRE EN RETARD !"

Pour la dixième fois depuis vingts minutes, mon adorable mère cria mon nom. Seulement cette fois elle avait crié tous mes noms, ce qui voulait généralement dire que j'étais dans la merde. Ou qu'elle m'avais encore acheté un cadeau hors de prix en espérant que mon amour était à vendre.

Je devrais sûrement bouger mon cul paresseux mais l'envie de la faire chier encore un peu était trop forte. Au moment où j'entendis ses talons frapper le sol devant ma porte, je l'ouvris.

-Yo.

-Pardon ?! Comment oses-tu ? Ca va faire une demie heure que je t'attends, elle souffla, peu importe. Je suis en retard maintenant. Je rentre d'ici deux mois, d'ici là, penses à te faire à manger, ne commande pas tous tes repas, travail, fais tes corvées, et le plus important, cette fois ne me cause pas de problèmes, je ne veux pas recevoir le même appel que l'année dernière ok ?

Je souffla en exagérant bien puis la bouscula pour aller prendre mes clés en parti en direction de ma voiture.

Elle croyait m'attendrir en jouant la mère attentionnée. Mais elle ne me trompait pas. Je la détestait depuis qu'elle avait quitté mon père, 15 ans plus tôt, sous prétexte qu'il n'était pas assez bien pour elle et qu'il n'était qu'un minable incapable d'élever un enfant. Le fait est que mon père et moi avions une superbe relation avant ça et que je ne l'avais pas revu depuis ce jour. Mon dernier souvenir de lui était l'étreinte dans laquelle il m'avait gardé contre lui pendant cinq petites minutes qui n'avait durées que quelques secondes pour moi, avant de partir, une larme au coin de l'oeil.

J'avais appris il y a 3 ans qu'il avait eu un accident de voiture quelques mois plutôt, un chauffard ivre lui était rentré dedans, ce qui avait rendu ma haine envers ma mère plus grande encore.

Je m'arrachais à ces souvenirs douloureux et contempla ma voiture. Une Audi R8 héritée de la période "mère poule" de ma génitrice, je ne l'aimait pas elle, mais profitais énormément de ses cadeaux, la laissant espérer d'avoir une chance de me revoir lui faire des câlins et lui offrir des mots d'amour à nouveau.

Je démarra et me dirigea vers la fac. La Washington Prestige University était une fac pour les petits bourges -avec des polos attachés sur les épaules- ou les gamins chanceux comme moi qui ont, soit un sacré héritage, soit une putain de bourse grâce à leurs excellentes notes.

Pour résumer, la WPU était une bonne fac, rempli de quarterbacks blonds, -grands et tous plus athlétiques les uns que les autres,- et de pimbêches aux ongles peints, à la tenue impeccablement repassée, au talons bas et aux cheveux lisse comme des baguettes.

En entrant dans le hall ou les nouveaux élèves s'étaient déjà amassés pour trouver leur classe, je remarquais une fille au cheveux blanc, elle disparu de mon champs de vision au moment même où je la vis. Je détournais les yeux et me dirigea vers mon casier, je savais que devant, m'attendrais la bande de cons que je me farcissais depuis l'année dernière. Je les appréciais, énormément, mais ils étaient trop à fond dans les fêtes, la drogue, l'alcool et le sexe, ils ne se souciaient de rien d'autre, et encore moins de leurs études ou même de qui j'étais réellement.