Au Jardin des Tuileries

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Pour bien commencer la journée, je me suis fait

Un bain chaud de mon pressentiment parfumé

De préexistence  d'un feu follet bleu

De la passion dévorante, non assumée


Le portable est une invention impure

Pour l'heure ma bien-aimée ne répond pas

Dans ces mains, c'est un instrument de torture

La chose la plus horrifiante, ici-bas


Il est venu le temps des grenouilles

Il pleut des cordes dans mon triste coeur

La roue de la fortune, elle se rouille

Il faut être prudent, pas trop s'y approcher


Il y a toujours un beau rêve qui s'effondre

Pour tomber de la haut et se casser la gueule

Dans le jardin, il est chic de se morfondre

Tout revient à la normale en un coup d'oeil







Zone de turbulenceWhere stories live. Discover now