CHAPITRE IX : "L'enquête" en vain

3.1K 91 11
                                    


POINT DE VUE D'AMBRE

*17 heures 25*


[...]

Lorsque je rentre enfin à la maison, je balance mes chaussures dans le couloir, ma veste sur le porte-manteau, j'allume la télé puis me mets en boule sur le canapé.

Je constate qu'il semble n'y avoir personne dans la maison...

Enfin !

J'en profite pour dévaler les escaliers jusqu'à la chambre de Ryan. J'entre en prenant bien soin de refermer la porte derrière moi.

C'est bête ! Pour une fois que tout est bien rangé à sa place c'est moi qui vais devoir tout déranger.

Sorry !

Je commence par m'attacher les cheveux puis retrousser mes manches.

Bon allez ! C'est parti !

J'inspecte d'abord en sous son lit, ses oreillers, son matelas. Je me redresse et me dirige vers son placard...Sait-on jamais ?

Rien trouvé.

Je scrute les étagères du haut de son bureau, mais rien de spécial à part ses cahiers et livres de cours...

Sur son bureau, ses gants de boxe usés prennent toute la place... ça à l'air de le passionné réellement de pratiquer ce sport de combat. Je me demande depuis combien de temps il les utilise...

Après plusieurs minutes "intensive" de recherche : Bah comment dire...Toujours rien.

Bon... Il ne faut surtout pas que je songe à entamer une carrière de détective dans ce cas-là...

Il n'y a rien d'anormal à signaler, mais je suis sûre qu'il cache quelque chose ici ! Et il le cache très bien ! Par exemple le sac qu'il ne veut pas que je touche où est-il caché ?!

D'emblée, je suis comme guidée par une intuition... Je m'agenouille pour vérifier sous le bureau et je tombe sur une clé scotchée en bas, dans un coin.

J'enlève le scotch machinalement et saisis la clé. Je le regarde durant plusieurs secondes.





***

POINT DE VUE D'INÈS :

*Sur le chemin du retour*
*Dans le bus navette*

Il y a beaucoup de monde dans cette navette aujourd'hui... D'habitude le nombre de passagers est raisonnable. Pourtant, il peut y avoir trois navettes qui passent toutes les cinq minutes, mais visiblement tout le monde a choisi celle-ci.

Je monte par la porte-avant de la navette en me faisant bousculer de tous les côtés puis, je salue le chauffeur. Je parviens à me frayer un chemin parmi tous ces gens pendant que d'autres passent par les portes-arrières en profitant de la sortie des poussettes et des gens qui descendent à cet arrêt.

Les gens s'entassent les uns sur les autres, d'autres gueulent à l'autre bout du bus pour sortir, car ils sont bloqués par tous ces gens, d'autres dégagent une forte odeur qui me passe sous les narines...Si vous voyez ce que je veux dire. Et puis les autres comme moi se retrouvent au beau milieu de tout ça sans écouteurs, super !

Je soupire longuement et ferme les yeux durant cinq secondes qui me semblaient être une éternité...

Dans ma tête je me dis :

《UN AMOUR INTERDIT PLUS FORT QUE TOUT》[EN RÉECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant