Des retrouvailles aux émotions artificielles

14 1 3
                                    

Eric revint dans la chambre.

-"Tes parents ont été prévenus ils arrivent le plus vite possible, ils sont très heureux de te savoir en vie."

J'allais enfin revoir ma famille, mais ce qui m'étonne c'est qu'ils n'ont pas cherchés à contacter les hôpitaux afin de savoir si je m'y trouvais, ils étaient plutôt du genre sur-protecteur, ils n'étaient pas du genre à ne pas s'inquiéter pour moi dès la première occasion.

Après deux heures interminables d'attentes mes parents arrivèrent enfin. Ma mère était au téléphone sûrement avec la famille pour les prévenir que j'étais saine et sauve. Mon père quant à lui semblait avoir l'esprit un peu ailleurs il jetait toujours des regards inquiets derrière lui. Il me paraissait étrange, son attitude ne me semblait pas naturelle, c'était peu être qu'il ne savait pas comment réagir lorsqu'il ma vu sur ce lit d'hôpital pleine de bandages et branchée à plein de machines bruyantes. Cela peut être choquant pour un père de voir sa fille comme ça.

Après avoir raccrocher son téléphone ma mère entra dans ma chambre, elle semblait calme et détendue.

-"Ma chérie tu vas bien! Nous étions si inquiets..."

Un silence de plomb s'installa. Ma mère regardait mon père d'un air insistant, il ne semblait pas s'en rendre compte, trop occuper à regarder derrière lui comme si il veillait à ce qu'on ne le suive pas. Cette rencontre ne me semblait pas du tout naturelle, très artificielle, comme si elle avait été répétée  comme pour une pièce de théâtre. Mes parents étaient des gens très spontanés donc pourquoi ce soudain changement de comportement? Je commençais à me sentir mal à l'aise, Eric était parti à la cafétéria le temps de la visite de mes parents.

Ma mère rompit soudain le silence:

-"ma chérie je suis si heureuse que tu puisse sortir aujourd'hui nous allons enfin pouvoir reformer une famille."

Quoi!? Sortir de l'hôpital aujourd'hui? Les médecins ne m'avaient pas informés de cela.

-"Tu es sûr que je sors aujourd'hui maman, les médecins ne m'ont pas prévenus.

-Si si nous leur avons demandez avant de monter dans ta chambre mais avant nous avons un ami à te présenter."

Un ami? De qui cela pouvait-il bien s'agir? Je connaissais tous les amis de mes parents, je ne sais pas pourquoi mais à cet instant j'avais un mauvais pré-sentiments. Une personne toqua à la porte, cela devait être ce fameux ami. Il entra. Son visage ne me semblais pas familier.

-"Salut, alors c'est toi Louanne?" me dit-il.

Sa voix me fis l'effet d'un électro choque. C'était Tyler, le commissaire priseur de l'enchère.

Moi Louanne, fille voléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant