Sous le vieux chêne

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-Ferme les yeux.

Je ferme les yeux et les rouvres une fraction de seconde plus tard.

-Aller fais moi confiance! Nous ne sommes que tout les deux.

Nous sommes assis face à face dans l'herbe humide de la plaine, ça capuche cache la moitié de son visage. Malgré la lueur bleue de la pleine lune je ne parvient qu'à distinguer le bas de son visage, comme d'habitude.

Je lui ai toujours fais confiance. Il a beau avoir l'air plus âgé que moi, je me sens en sécurité près de lui. Je l'ai toujours rejoint sur cette colline près du vieux chêne et toujours il m'attendais assis, le dos appuyé sur le tronc de l'arbre en regardant les étoiles. Je ne sais plus exactement quand je l'ai rencontré mais il n'a étrangement pas vieilli depuis la première fois que je l'ai vu. Je n'avait pas fermé mes volets se soir là, j'aimais regarder les étoiles depuis ma fenêtre et puisque je pouvais voir le ciel depuis mon lit j'avais décidée de laisser mes volets ouverts. Je commençais lentement à sombrer dans un sommeil calme et reposant quand, près du grand arbre sur la colline je vis une fine silhouette debout la tête levée vers la lune déjà haute dans le ciel. Je me leva et m'avança jusqu'à ma fenêtre pour essayer de voir plus nettement cette sombre silhouette. C'était une silhouette masculine, il avait l'air grand. Je leva les yeux et vis que le ciel, se soir là était magnifique. Je sorti de ma petite chambre par ma fenêtre grande ouverte et posa doucement un premier pied sur le gazon légèrement humide et frais, puis le deuxième. L'herbe fraîche et douce caressait délicatement mes pieds nus et pâles. Je m'avançait délicatement, sans faire un bruit. Une légère brise d'été vînt me caresser la joue, puis souleva délicatement mes long cheveux bruns pour enfin tout doucement venir faire voler le bas de ma robe rose pâle me servant de pyjamas. Je rejoignis cette mystérieuse ombre au sommet de la colline. Il portait un pantalon jeans simple et un hoodie à capuche noir avec une sorte de crâne bleu et blanc dessiné dessus. Il mit ça capuche lorsqu'il m'entendis approcher et se retourna vers moi, je ne voyait pas son visage mais j'étais comme apaisée. Il avait l'air d'avoir une vingtaine d'années tout au plus vingt-cinq ans. Je me suis assise devant le chêne et leva la tête au ciel pour observer la lune et les étoiles. Lui, resta debout et leva également la tête vers les étoiles. Nous avons parlés comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Depuis, tous les soirs il est là et, tous les soirs, je le rejoint sous le gros chêne de la colline.

Ça voix me sorti délicatement de mes pensées.

-Donne moi tes mains et ferme les yeux, fait moi confiance.

Il pris gentiment mes mains dans les siennes, elles étaient froides et pâles mais étrangement chaleureuses. Je ferme mes yeux tout était sombre, je ne voyait plus rien. Puis la lumière revint mais ce n'était pas la lumière de la lune mais plutôt la douce et chaleureuse lumière du soleil. J'ouvris délicatement les yeux et vis un plafond rocailleux je tournais la tête et regardait tout autours de moi en me redressant petit à petit jusqu'à m'asseoir complètement. Ma tête tournais un peu, je me trouvait dans une sorte de petite grotte, assise sur un lit de mousse. Des cristaux bleus, verts et violets coincés dans la roche scintillaient sur les mûrs de la grotte.

Je me lève et sors de la grotte dans laquelle je venais de me réveillée. Je ne pouvais pas être dans le même monde qu'il y a dix minutes à peine. Quelques buissons formait un cercle ouvert devant la caverne, un énorme chêne faisait de l'ombre au centre du cercle de buissons, une grande plaine avec une herbe claire s'étalait au loin devant moi, sur la droite, un immense lac d'un bleu pur au milieux duquel se trouvait une île où je pouvais apercevoir se qui semblait être un dolmen ou bien un temple entouré d'arbres feuillus, puis à gauche, une immense forêt de pins et d'arbres feuillus, je sorti un peu plus pour regarder se qui se trouvait derrière moi et vis une petite montagne en pente douce où, par endroit quelques buissons avaient trouvés la force de pousser. Il n'y avait aucune trace d'activité humaine, j'étais époustouflée par la beauté de se paysage. Je n'étais plus dans le même monde, j'étais ici dans un monde pur. J'eus alors l'envie d' aller découvrir se monde calme, reposant et paisible. 

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