Chapitre 4

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Putain mais arrêtez cette horreur ! Comment voulez- vous que je dorme si tout se met à vibrer?

Nichée en boule, à moitié affalée sur ma couette bien chaude je n'arrivais pas à me convaincre de me lever pour éteindre mon téléphone.

Le seul côté positif de tout çà c'est que ma couette a appris à me bercer durant mon sommeil et que malgré les vibration elle ne s'est pas arrêté.

Arrêt sur image.

Ma couette qui me berce? Depuis quand une couette peut bercer les gens?

Et maintenant elle se met à bouger?!

Un petit vent caresse ma fourrure. Un petit vent qui ressemble quand même vachement à un soupir

Légèrement soupçonneuse j'entrouvris un il. La pénombre de la chambre me gênas quelques secondes le temps que mes yeux de chat s'adaptent. Ce que je vis suffis à me réveiller totalement.

"Corbeau" me regardait avec des yeux absent, les cheveux en bataille. Moi j'étais bien calée contre son torse et à moitié couché sur son bras. Bien callé entre les deux.

Clignant des yeux, bien ouvert cette fois, je ne bougeais plus. Le mouvement berçant continuait toujours et je compris que c'était sa poitrine qui bouge au rythme de ses respirations qui me faisait cet effet.

- Salut toi, me saluât-il, bien dormi ?

Doucement il avança son autre main, celle sur laquelle je n'étais pas couché, et me gratouilla derrière les oreilles.

Instinctivement je me mis à ronronner comme une petite tondeuse. Mais avant de me faire happer par se plaisir je réussi à sauter sur mes pattes et courir vers la porte.

Merde, je vais être en retard en cours ! Et le jour de la rentrée en plus!!

Cette pensée terrifiante venait d'émerger de mon cerveau légèrement ralenti par ce réveil pour le moins particulier.

Corbeau poussa un soupir fatiguer avant de se lever et de se diriger à son tour comme un zombie vers la porte.

Une fois son café servi et bût Corbeau paru bien plus réveillé et rapide. Il prit une douche et fut prêt en 10 minutes. Ensuite seulement il me servit un bôle de lait avec une petite boite de thon. Prenant son sac à dos il ouvrit sa porte et partit Et moi je me retrouvai comme une conne dans son appart sous la forme d'une petite chatte noire

Comment allais-je sortir d'ici ?

Et en fait, "ici", c'est où ?

Comment rentrer chez moi ?

Et les cours??? Je ne peux pas me permettre de louper trop de cours étant une boursière. Si je veux garder ma bourse je dois faire partie des meilleurs et rien ne dois pouvoir m'être reproché!

Après avoir tourné en rond je pris ma décision. Reprenant forme humaine je partie dans la chambre de mon bourreau pour lui emprunter des vêtements. Cette simple tâche me prit plus de temps que prévue car tous ceux que j'essayais était bien trop grand pour moi. Ses T-shirts me font des robes et ne parlons même pas de ses Jeans dans les quels on peut facilement en faire tenir deux comme moi.

C'est donc simplement vêtu de l'un de ses cols roulé noir que je me dirigeais vers la porte.

Fermée

Mais je suis conne moi, bien sûr qu'il ferme sa porte pour aller en cours!

Malheureusement je due me rabattre sur mon plan B que j'espérai éviter.

En soupirant je me remis à poils (c'est le cas de le dire sous ma forme de chat!!) et pris son vêtement dans ma gueule. Après m'être maudite pour ne pas avoir jeté le vêtement dehors avant de me transformer je réussi à le trainer à la fenêtre puis à le faire tomber.

La rue semblai déserte. Personne ne me vis descendre de chez lui en catimini puis trainer le vêtement dans un recoin.

Préparant mon coup je m'assure que personne ne me vois puis je glissais ma tête dans le trou en prenant position pour que mon corps soit un minimum couvert après mon changement de forme.

Une ultime vérification et je pue me transformer en humaine. Une fois couverte correctement par le tissu je pris le risque de m'aventurer dans la rue à la recherche d'un café ouvert.

Très mal à l'aise je me mis à trottiner sur le trottoir.

Pieds nus, les jambes à l'air, les cheveux en bataille et sans sous-vêtements je faisais profile bas.

Finalement je parviens à atteindre le centre-ville et à trouver un café ouvert.

Le pas mal assuré je passais le pas de la porte pour tomber sur une femme qui ensouillai des vers derrière le bar.

Son regard blasé se mua en stupéfaction après m'avoir vue. Puis un froncement de sourcils se dessina sur son front.

Doucement elle posa son verre et me fit un sourire pour m'inviter à entrer.

Prenant mon courage à deux mains je m'approchais un peu avant de lui demander :

- Je suis désolé de vous déranger mais je ne sais pas trop où je suis Je me suis perdue et je n'ai pas mon téléphone sur moi. Je peux empreinter le votre s'il-vous-plait ?

- Oui bien sûr ma belle !

Sa voix douce sonna une petite alerte dans ma tête. Bien que je ne savais pas ce qui me dérangeais mais je savais que c'était de ma faute. Cette femme d'une quarantaine d'années me regardait avec pitié et inquiétude.

Décidant d'ignorer tout le reste je me contenti de prendre le téléphone qu'elle me tendis et de composer le numéro de mon patron.

ça va être ma fête! Il va me tuer en me voyant...

Cette pensée eu le mérite de me faire sourire.

CassiopéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant