Chapitre 26

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PDV Catalina

On se dirigea tous vers la voiture puis on monta. Le trajet se passa dans le silence complet, et on arriva enfin devant la grande bâtisse des Castigno. On tapa à la porte, comme la première fois, et la personne qui vont ouvrir me donna des frissons partout dans le corps. J'étais complètement choquée par sa présence ici, dans la maison des Castigno.

Nirvâna: bonjour! Monsieur et madame vous attendent dans le salon, ainsi que Benjamin.

Papa: merci.

Maman se contenta de hocher la tête et de sourire ta dis que Mariana lui lança un joyeux "bonjour!". Moi? Je ne la regardait même pas et passai devant elle tandis qu'elle me lança un gentil et discret "bonsoir mademoiselle".

Je trouve ça honteux, déjà de fréquenter l'un homme marié, mais qui plus est le mari de sa propre patronne! Et après cela, de continuer son boulot comme si de rien n'était. Ça me met hors de moi, que Nirvâna puisse fréquenter l'homme de sa patronne, et qu'elle reste travailler, comme si de rien n'était, malgré le fait que quelqu'un (qui plus est, est le fils de la patronne trompée par son homme, qui lui est le père du fils) les ai pris en flagrant délit. Je suis certaine qu'ils continuent à se voir. En plus, Éric a affirmé aimer sa mère, et si c'était réel, il n'aurait pas hésité à renvoyer Nirvâna et à tout avouer à sa femme avant qu'il ne soit trop tard. Mais il ne la pas fait! Et Mathilde ne mérite pas cela, c'est pourquoi j'ai décidée de faire part de mon avis à Benjamin, avis que ma mère m'a beaucoup aidé à forger sans même le savoir!

Nous entrons donc dans le salon, découvrant, comme la première fois, Éric, Mathilde, et Benjamin, assis exactement au même endroit, mais il y avait quelque chose de changé... Quoi? Mystère... Et boule de gomme!

Mathilde: ah, bonsoir!

Maman: bonsoir! *elles se font la bise* ah, bonsoir Éric! Comment vas-tu? *ils se font également la vise*

Papa: bonsoir Mathilde! *ils se font la bise* bonsoir Éric *ils se serrent amicalement la main*

Maman: bonsoir Benjamin *bise*

Papa: bonsoir Benjamin! *bise*

Benjamin: bonsoir!

Mariana fit un câlin à eux trois chacun a leur tour, avant de s'asseoir sur le canapé deux places, entre papa et maman.

Je me dirigea vers le canapé deux places des parents de Benjamin.

Je lança un timide "bonsoir" à Mathilde avec le sourire avant de l'embrasser. Je me tourna ensuite vers Éric et lui lança un "bonsoir" dur et glaciale, avec aucune expression sur le visage. Je lui fis le genre de bise oùles joues ne faisaient que se rencontrer et légèrement se compresser les unes contre les autres pendant à peine deux secondes avant de se séparer.

Ensuite, je me dirigea de l'autre côté du salon vers le canapé deux places ou était assis Benjamin. Attendez... Mais oui! C'est ça le petit truc qui a changé! Cette fois ci, il y'a au moins cinq places de plus que la dernière fois! Auraient ils fait exprès pour trouver une excuse pour qu'on se retrouve tous seuls? Peut être bien!

Je me dirigea donc vers Benjamin, lui fis un faible sourire qui signifiait beaucoup de choses et lui fis un petit bisou sur la joue. Je rougis instantanément et m'assis a côté de lui. Et bah! On dirais que lui, c'est plutôt beaucoup, qu'il rougit quand une fille lui fait un bisou! Ou alors, il... Non! C'est impossible! De toute façon, même moi je ne suis pas sûre de mes sentiments alors, je ne vois pas pourquoi lui il en aurait envers moi!

Les parents commencèrent à parler de tout et n'importe quoi, pendant que nous, on se tenait côté à côté, le dos droit comme un piquet, le coup tendu verticalement, la tête abaissée, les yeux rivés vers le sol. Je ne savais ni quoi penser, ni quoi faire, mais ce que je savais, c'est que je devais absolument lui parler, l'aider à surmonter ce qu'il vit, être à ses côtés et le conseiller. J'avoue que moi, il y aurait bien longtemps que j'aurais craquée face à cette situation, mais lui, il n'est pas comme moi, il est fort! C'est ce que j'admire beaucoup chez lui, - et pas seulement ça! - il ne craque jamais, il reste fort, confiant, même dans les situations les plus difficiles. Il sait toujours quoi faire, mais pas cette fois. Il était impuissant face à l'infidélité de son père, il ne savait pas quoi faire, parce que même temps, il savait que son père ne méritait pas l'amour de sa mère après ce qu'il avait fait, en même temps il ne voulait pas faire mal à sa mère, parce qu'il savait très bien qu'elle était amoureuse et qu'elle serait dévastée si jamais elle apprenait la vérité... C'est tout de même sa mère après tout! Tout comme c'est son père...

Dilemme amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant