Le dernier survivant ?

~25~Court circuit.~

Je suis contente de les avoir enfin retrouver. Mais je reste perplexe de l'absence de mes trois autres compagnons.

« Où sont les autres ? » Demandais-je avec réticence.

Le regard de certains rencontre le sol, mais d'autre me regarde sans rien dire.

« Ils n'ont pas survécus à la horde, de l'autre fois... » M'avoua Lucas la tête baisser.

Comment ?

« Comment c'est possible ! Je ne l'ai est pas vu en y retournant! » M'écriais-je sans comprendre.

« Nous non plus, il y avait trop de cadavre sur le sol. Et puis on a dû partir à la hâte, ça devenait beaucoup trop dangereux. » Lâcha Thea.

Je baisse la tête, honteuse de ne pas avoir étais présente lors du massacre.

Je fais demi tour pour descendre du bus.

Je monte sur le toit de l'engin, puis m'assoie.

Mon arme en main, je regarde les alentours, il n'y a rien de bien surprenant, tant que l'on ne compte pas les deux rôdeurs un peu plus loin.

Je commence donc à penser à tout ce qui nous arrive -depuis le début-. Comment aurais-je fait sans Thea, et si nous n'avions pas rencontré Thomas et ses amis ? Est-ce que l'on serait encore là ?

J'aurais très bien pu mourir lorsque j'ai rencontrer ce taré de la gâchette. Je parle -bien sûr- de celui qui m'avait attaché à une chaise, comme si j'étais un bout de viande .

Connerie !

Je me retourne pour me relever que je tombe nez à nez avec Thea.

Je me surpris à sourire, c'est sans doute à cause des souvenirs -rien de plus-.

Je reprends ma place, puis elle s'assied juste à côté.

Nous ne parlons pas, nous regardons le paysage sombre -seulement éclairer par la lune-.

« Je suis désolé. » Dis-je à voix basse.

Elle tourna la tête vers moi dans un mouvement nette et précis, elle me prend par les épaules. Son visage et devenu sérieux.

« Non ce n'est en aucun cas de ta faute ! D'accord ! » Insista-t-elle.

Prise au dépourvu, je lâche un bref -oui-. Elle lâche mes pauvres épaules puis se retourne vers le paysage.

« Nous sommes aussi en tort, nous sommes parti rapidement en sentant que ça dégénérait. Mais on ne l'ait a pas vue... Alors on a décidé de partir vite. Sans vous. »

Je tourne mon regard en sa direction et remarque qu'elle pleure. Je décide donc de la prendre dans mes bras.

« Ce n'est la faute de personne. » Chuchotais-je.

Elle se retira rapidement de mon étreinte puis commença à élever la voix.

« Si ! Tu comprends pas ! Nous les avons laissés, seuls, avec ces pourritures ! Ils sont mort ! On ne l'ait a pas aider ! » Hurla-t-elle.

« Chutt~ S'il te plaît, calme toi. Tu va ramener les rôdeurs. » Dis-je à voix basse pour la calmer.

« Ce n'est pas de votre faute moi aussi je suis parti, et de même, sans vous ! Mais dans ce cas, si vous, vous êtes parti c'est qu'il y avait une raison. Si vous n'avez rien pu faire pour eux c'est comme ça, c'est trop tard maintenant ! D'accord ? On y est tous pour quelque chose dans l'histoire. » La rassurais-je.