Chapitre 10 :

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  Nous sommes mercredi, et Eliot ma annonce ses doutes vendredi soir. Depuis je n'ai plus de nouvelles. Allez savoir si il est toujours vivant ou à l'agonie. J'espère au moins avoir une réponse d'ici vendredi.

 
  Comme tous les mercredis je passe mon après midi avec Nathan au café. On bosse tranquillement, on papote, on rigole. On passe une bonne après midi quoi. Il a encore des cicatrices sur le visages, faut dire qu'en deux jours elles ne vont pas partir...
  Nath me parle d'une de ses ex et je suis morte de rire. La façon qu'il a de dire qu'il l'a quitté en lui offrant un raz alors que c'est sa phobie c'est hilarant !
  Il avait accroché sur le dot de la bestiole un bout de papier sur lequel était écrit "désolé mais c'est finit bis". Quand elle a lu ça elle lui a dit "Tu rigoles la ?" Et Nath lui a dit "Absolument pas. Mais vois le bon côté des choses : je t'ai fais surmonter ta phobie des ras !"  "Vas te faire foutre connard !" Quelle lui a dit en lui jetant le ras dessus.
  Oh mais qu'est ce qu'elle est drôle cette histoire j'en peux plus !
  J'entends mon téléphone vibrer, je décroche vite en essayant de calmer mon fou rire. C'est Harry mon meilleur ami. Woua ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas parlé tout les deux.

"-Allo Harry ?
-Kate ! Ça va ?
-Ça va et toi ?
-Tranquille ! Dis je te derange pas j'espère ?
-Heu... je suis au café avec un pote en fait...
-Oh ! Désolé tu veux que je rappelle plus tard peut être ?
-Je te rappelle quand je rentre ça te vas ?
-Parfait écoute. A ce soir bis"

  Bon bah c'était très court mais j'avais pas trop le temps fin c'est gênant pour Nath quoi.

"-C'est qui ce Harry ?
  -C'est mon meilleur ami
-Oh d'accord. Et comment ça Eliot ?
-Et bien écoute je suppose qu'il va bien
-Tu supposes ? Comment ça ? Il s'est passé quoi ? Il dit ça sur un ton inquiet, je trouve ça mignon un peu
-Il a plus de téléphone
-Oh tu m'as fait peur j'ai cru que vous étiez plus ensemble ! Il a fait une connerie et papa maman on prit son tel ?
-Haha non non on est encore ensemble. On entend dans ma voix que je ne suis pas à l'aise. Et non il n'a pas fat de connerie juste son tel ne marchait plus rien de plus
-Oh d'accord
-C'est bon monsieur l'agent ? L'interrogatoire et finit ?
-Mais bien sûr mademoiselle. A vrai dire je m'intéresse juste à votre vie, rien de méchant
-Anhan si vous le dites je ponctue ma phrase avec un clin d'oeil pour qu'il comprenne que je rigole"

    Je commence à ranger mes affaires pour retourner chez moi et Nath le comprend très vite et fait de même. Cette fois ci on repart chacun de notre côté, moi plongée dans mes pensées et lui plongé dans sa musique.

  Une fois arrivée chez moi, soit après une heure de bus, je vérifie qu'il n'y ait personne à la maison et je monte ma chambre en passant par la cuisine pour me prendre un petit goûté.
  Henri est dehors avec des amis, de même pour Éric. Cami' c'est simple elle est à l'internat, Laura à l'école et les parents au boulot. J'ai la maison pour moi toute se le jusqu'à 18h30 et n'est que 15h53.
  Je m'installe sur mon lit et appelle Harry. Il décroche dès la première sonnerie à croire qu'il m'attendait haha.
  On finit par raccrocher deux heures plus tard. Je pars chercher mon enceinte et mets ma musique. Je commence à chantonner un peu puis je finis pas danser. Quand la musique s'arrête je vais à ma fenêtre pour prendre l'air un peu. A vrai dire c'est une d'entre avec un petit balcon du coup je sors complètement et je vois que mon voisin regarde. J'equarquille les yeux, lui fais un petit signe de la main gênée et rentre précipitamment.
  Oh la honte... il a dû tellement rire ! Mais en même temps à quelle moment il mes pionner celui la ! Il est gonflé quand même !
  Voyant qu'il me reste plus qu'un quart d'heure avant que la petite famille ne rentre je décide d'aller courir un peu. Je me change et laisse un mot dans la cuisine. Je prends mes écouteurs et hop c'est partie, je pars pour environ une heure trente de course dans un parc pas très loin de chez moi.

  En rentrant chez moi je tombe nez à nez avec le voisin. Super. Gênant.

"-Bonjour !
-Bonjour je réponds un peu essoufflée
-Vous venez d'arriver non ?
-Heu plus vraiment on est depuis fin juin
-Oui fin c'est récent quand même
-Si tu veux écoute je réponds sur la défensive et en même temps je suis gênée
-J'avais jamais fait attention avant
-Ah bon ?
-Oui
-Aah bah c'est pas grave hein. Bon je dois rentrer on m'attends bonne soirée !"

  Oula ! Il avait une façon de me regarder celui la ! Un gars de mon âge ou alors avec une ou deux années de plus. Grand. Brun. On voit qu'il est musclé. J'ai pas pu voir ses yeux mais on peux pas dire qu'il est moche quoi. On ne s'était jamais vue alors que je suis là depuis quatre mois déjà. Enfin bref, je pars dire bonjour à tout le monde et pars vite prendre une douche.
  Je m'habille avec un short ample et confortable bleu avec un tee-shirt bleu aussi et je descends pour manger.
  Une fois le repas finit, comme d'habitude on se pose devant la télé. A 22h30 je monte dans ma chambre. Je dis à Meg' de gérer encore un peu mes flammes, elle accepte et heureusement. J'ai besoin d'être coupé des gens un peu.
  Je pars m'installer sur mon balcon, mes parents m'ont acheter un relax/chaise et j'aime bien me mettre dessus le soir et regarder les étoiles. Je le rends compte que j'ai oublié quelque chose dans ma chambre alors je rentre, récupère cette chose et je m'installe une nouvelle fois dehors.
  J'ai dans ma main un petit paquet noir, sur lequel est écrit "Malboro" et "Fumer tue". L'image d'une jambe avec des morceaux de peau noir et violet y est collé.
  J'ouvre le paquet, sors le briquet qui y est caché, sors une cigarette, et l'emmène à bouche. Je referme mes lèvres dessus, l'allume et tire dessus. Elle devient rouge. On ne voit qu'elle dans la nuit noire. Elle et les étoiles.
  D'habitude je ne fume pas. Mais ce soir, si. Peut être que ça va m'aider à oublier ces derniers jours ? Peut être que ça va me soulager quelques minutes ? Peut être, peut être pas. Mais à vrai dire j'ai en plus rien à foutre. Une larme coule le long de ma joue. Je ne l'essuie pas. Je la laisse se frayer un chemin jusque dans mon coup, laissant derrière elle une traîné scintillante.

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Passez une bonne nuit

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