Sunshine !

Chapitre 11 !

Shoyo était aux anges. Il se baladait dans les rues de Tokyo, Tobio à ses côtés lui tenait la main et tout deux parlaient sur des sujets diverses. Apprenant par ce fait des détails l'un sur l'autre, qui leur étaient inconnus jusque là. Par exemple Hinata fut amusé d'apprendre que Tobio adorait lire, dans sa tête ça ne collait pas du tout à l'image qu'il avait de lui. Enfin il avait aussi surpris tout le monde avec son talent de pianiste. Le début d'après midi fut donc paisible, chacun des deux jeunes hommes savourant ce moment entre eux à sa juste valeur. Ils firent par ailleurs quelques boutiques, Hinata prit un petit bijou pour sa mère, qui malheureusement ferait son anniversaire loin d'eux. Un peu plus tard Tobio l'invita à manger une crêpe dans un petit café tout mignon, comme dans un vrai rendez vous galant. C'est d'ailleurs à ce moment qu'il percuta pleinement que c'en était un, le premier de toute sa vie. Il sourit niaisement à se constat, son cœur s'emballant de joie et d'amour. Ce sentiment qu'il éprouvait pour Tobio était si merveilleux. Il se sentait si bien, à tel point qu'il ne voulait que jamais ce moment ne cesse.

« - Pourquoi tu souris comme ça ? » Lui demanda Tobio alors qu'ils étaient assis l'un en face de l'autre.

« - Pour rien de spécial. » Fit Shoyo sans se départir de son sourire.

« - Si, sinon tu ne sourirais pas comme ça. » Insista Tobio un peu brusquement de peur que Shoyo ne se moque de lui.

« - C'est juste ... c'est mon premier rendez-vous galant ... et je suis content qu'il se passe avec toi. » Rougit Shoyo en triturant ses mains gêné de révéler ça.

Tobio, sur le coup, se sentit un peu bête mais son cœur battait d'amour comme jamais. Il prit dans ses mains celles de Shoyo, il était heureux, amoureux et bien. Pour la première fois depuis longtemps il se sentait apaisé et c'était grâce à lui, son petit ami si mignon. Il avait tellement de sentiment, d'amour pour lui mais il ne savait pas comment lui dire. Il savait qu'il était quelqu'un de brusque et un peu handicapé sur l'expression de sentiment. Mais il était ainsi, parce qu'il avait été élevé ainsi. Ses parents, bien que ce soient de bonnes personnes et qu'ils l'aimaient, l'avait élevé ainsi. Parce que eux même n'étaient pas très démonstratif, mais dans sa famille ils savaient décrypter les petits attentions qu'ils avaient les uns envers les autres. C'est ainsi qu'ils vivaient et il était un peu jaloux de la facilité dont Shoyo faisaient preuve pour exprimer ses sentiments. Il ne s'en sentait pas digne. Il avait si peur de le rendre malheureux.

« - Tobio ... ça ne va pas ? » Demanda Shoyo en voyant Tobio ne rien dire depuis cinq minutes le regard fixé sur leurs mains enlacées. « Tobio ? »

« - Quoi ? » Demanda se dernier en quittant ses pensées.

« - Quelques choses te tracasses ? » S'inquiéta le jeune rouquin en fixant son petit ami.

« - Si ça va ... » Essaya-t-il de le rassurer.

« - Je vois bien que non. Tu as les sourcils froncés, preuve que quelque chose ne va pas. Tu peux tout me dire tu sais, je ne me moquerais pas. » Affirma-t-il espérant pouvoir aider et rassurer le brun, pour preuve il entrelaça leurs mains ensemble.

« - C'est juste ... j'ai peur que tu t'en ailles parce que je te montre pas assez que je t'aime alors que toi, tu le montres si souvent, dans tous ce que tu fais je vois l'amour que tu y mets et ça me comble de joie, mais moi je ne sais pas exprimer autant que toi tu le fais. Et ça me fait peur, parce que tu risques de m'abandonner si je ne te montre pas mes sentiments. » Déclara alors Tobio en fixant leurs mains.

Shoyo rougit un peu de cette déclaration. Il posa sa tête sur leurs mains, embrassant discrètement celle de Tobio. Son cœur battait la chamade et ça ne devait vraiment pas être permis d'aimer quelqu'un autant qu'il aimait le brun. Il resta ainsi un long moment, silencieux. Son chocolat chaud refroidissait mais il s'en fichait, seul Tobio lui importait à ce moment là. Il finit tout de même par relever la tête, adressant un doux sourire à son vis-à-vis.