Je marche, sans distinguer le sable de l'eau et l'eau du sable. Je marche en direction de cette boule de chaleur qui me procure des frissons. J'ai froid, même ce feu ne peut me réchauffer. Mes pas se font lourds mais me paraissent effroyablement légers. Ma respiration se fait courte, mais me paraît longue et régulière. Les images se brouillent, les dunes tournent. Et pourtant, tout me paraît si beau, si doux. Je me laisse envoûter par cet univers mélodieux, où tout devient magnifique et où chaque couleur est une délicate note de musique. Ce rêve paradisiaque, qui n'est qu'une utopie, se construit dans mon esprit. Il chavire quand elle vint le frapper, la réalité.
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