Chapitre 24 (partie 1)

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🌟22 heures🌟

J'ouvre la porte de ma chambre avec une lenteur déconcertante puis je rentre dans la pièce avant de croiser le regard de Juvia. J'entrouvre la bouche comme surprise mais Juvia me devance.

— Je ne t'ai pas vu depuis hier ! Elle saute sur moi pour m'enlacer, je grimace de douleur.

Elle se décale de moi en fronçant des sourcils puis elle me dévisage.

— Bon sang, Lucy...  Qu'est-ce qu'il t'est arrivée...?

Je ne répond rien et lâche mon sac pour me diriger vers la salle de bain. Elle saisi fermement mon poignet et je suis obligée de me retourner.

— J'ai trébuché...

Elle rigole avant de prendre mon autre main, ses yeux se plantent dans les miens.

— C'est pas à moi que tu peux cacher des choses, pas la peine d'essayer.

« — Tu n'as aucun échappatoire, pas la peine d'essayer. » Telles étaient les paroles de Hibiki.

Mes lèvres se mettent à trembler, une larme s'échappe une fois de plus.

« Pas la peine d'essayer, pas le peine d'essayer...» Tout ce que je fais échoue...

Peut-être que je suis une bonne à rien après tout.

Je recroqueville sur moi même et continue de pleurer devant Juvia.

— Mais qu'est-ce que tu as à la fin ? 

Elle se baisse à mon niveau et me prend dans ses bras. Je renifle et enroule mes bras autour du cou de Juvia, elle me serre contre elle en caressant mon dos.

— Peu importe ce qu'il s'est passé, même si je veux savoir, ici tu es en sécurité. Elle me murmure.

Juvia se dégage doucement de mon étreinte avant de me sourire, elle passe son pouce sur ma joue pour essuyer mes larmes.

— Allez maintenant on va se coucher, OK ?

Je hoche la tête en reniflant comme une enfant. Juvia se lève et se dirige vers son lit avant de le pousser vers le mien.

— Super le lit deux places, je rigole doucement.

— On fait avec les moyens du bord, allez viens.


🔥Samedi, 01 heure du matin🔥

J'ouvre (une énième fois) les yeux en soupirant. Sommeil où es-tu ? Non sérieux tu es où là, c'est pas drôle.

Je tourne la tête vers Jellal qui dort à point fermé. Il en a de la chance lui. Bâtard.

Voyons Natsu.

Je lève les yeux au ciel, voilà maintenant que je me parle à moi même. Je pense qu'un peu d'air frais me fera du bien. Beaucoup de bien. Énormément de bien. OK j'arrête.

Je me lève, enfile un tee-shirt et des chaussures et quitte la chambre. Je me retrouve dans le couloir, oui, OK, d'accord. Si je me fais chopper ici, j'suis mort.

You're MineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant