Chapitre 1

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«Comment l'as-tu eu ? »

Envoyant que je ne répond pas, mon boucher me donne un grand coup de pied de biche dans l'estomac. Je vomis du sang. Ce qui devient,malheureusement, une habitude depuis plusieurs jours - depuis qu'ils me reteignent captive dans cette pièce sombre et humide.

«Tu veux jouer au roi du silence, c'est ça ? Je pense que ça,ça va te faire changer d'avis.»

La porte s'ouvre et Axel passe par l'embrasure. Il a un œil au beurre noir et du sang coule de sa bouche. Mon cœur manque un battement.Mais qu'est ce qu'ils t-ont fait, ces monstres. En me voyant, ses yeux retrouvent leur étincelle et un sourire se dessine sur son visage. Cette expression, si peut habituelle dans une salle de torture me donne envie de rire et réchauffe mon cœur. Après tout ce qu'il a du endurer, Axel restera toujours le Axel souriant que je connais.

«Emily ?!?! »

On lui donne un coup de biche dans le ventre ce qui l'oblige a se plier en deux. Son visage se déforme en une grimace mais il se relève de toute sa grandeur assez vite. Il lance un regard noir à celui qui vient de le frapper.

«Axel! »

Je me tourne vers l'homme qui me torture.

«Non, vous ne pouvez pas faire ça ! Il n'a rien à voir là-dedans !

-Ma chérie, si tu veux que ton petit copain reste en vie, tu vas me dire où se trouve ce refuge. Comment faire pour que vos maudis pouvoirs se manifestent. Combien vous êtes. Les missions faîtes ou en cours.Bref tout ce que tu sais sur Alésia et ses occupants... »

Il me regarde avec un sourire sinistre. Je me retourne vers Axel, qui lui, a un regard implorant.

«Non, ne fais pas ça ! Tu crois qu'après ils vont nous ramener à nos familles comme si de rien était. Tu crois qu'il ne vont rien faire à ta famille, à ma famille, à nos amis...

-Ta gueule morveux ! Laisses Emily parler...

-Je ne te dirais rien...

-Ok, je comprends ta décision. Bâillonnez et attachez-le, et puis apportez moi le chariot de chirurgie. »

La dernière phrase est dites avec un sourire carnassier par mon tortionnaire est destiné pour ses sous-fifres. Alors que je vois apparaître un chariot rempli de couteaux en tout genre ou bien des seringues mes yeux glissent sur Axel. Ils ont attaché ses mains en l'air à une poutre et lui ont mis un bâillon. Nos regards se croisent et les larmes me montent aux yeux. Qu'est ce que j'ai fais ?

«Je suis désolée...»

Il penche la tête sur le côté et me fais comprendre d'un seul regard qu'il est heureux que je n'ai rien dit, même si ça veut dire qu'il doit en payer le prix. Mes joues s'humidifient à cause de mes pleures. Notre bourreau s'approche du blond avec un long couteau qu'il fait glisser le long de son torse. Impuissante, mes larmes redoublent pendant que je répète cette phrase sans cesse pour me concerter sur autre chose que les cris déchirant de mon petit ami.

Je me rappelle encore de ma vie l'année dernière, j'ai l'impression que c'était il y a une année lumière. Quand j'avais 17 ans et que je ne m'inquiétais que pour le bac. Quand tout mes amis n'étaient pas doté de pouvoirs et que mes ennemis n'étaient qu'un groupe de filles, et encore, on ne se parlait juste pas. Des fois, comme à ce moment là, je regrette l'accident de voiture que j'ai eu en sortant de mes épreuves de français le printemps de l'année dernière en quittant le lycée.

Vous devez vous demander ce que mon accident à avoir avec cette situation digne d'un film d'horreur comme Saw... laissez moi vous expliquer...

AlésiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant