29. dialogue

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VINGT
NEUF
dialogue
              

( Grande Salle )
TONKS & JEAN

- Ils sont quand
même bien naïfs, hein.

- De vrais gosses
de douze ans quoi.

- Ils croyaient vraiment
qu'on allait leur laissait
prendre un bon cake
comme ça ? Sans même
se battre ? Ça se voit
qu'ils nous connaissent
bien mal, ces pauvre petits.

- Que veux-tu, ils se
rendront compte de
leur erreur trop tard.

- Il parait qu'Hagrid,
le garde chasse, cuisine
très mal. Mais comparé
à ta mère, c'est un dieu
sur Terre. Comment ton
frère et toi avaient pu
survivre tant d'années ?

- On a un père aussi,
assez pratique en ces
circonstances. Par
contre, je ne sais pas
ce que l'on serait
devenus sans lui. Et
pas forcément envie
de le savoir, tu vois.

- N'empêche qu'ils
vont nous détester.

- Parce que c'est
pas déjà le cas ?

( rires )

- Allé, bouge-toi ma
vieille, j'ai bien envie
de voir comment ils
vont réagir ces
p'tites racailles.

- C'est toi
la vieille.

- On a le même
âge, crétine.

- Je suis touchée
par tant de marque
d'affection.

- Eh bientôt tu vas
être touchée par mon
cul de pieds dans ton corps.

- Tu devrais devenir
poète, Tonks.

- Tu crois ?

- Ton avenir
est tout tracé.

- T'imagines un Auror
qui déclame des poèmes
en se battant contre
un mage noir ?

- C'est une manière
comme une autre
d'assommer son
adversaire.

- T'es en train
d'insinuer que
je suis ennuyante
peut-être ?

- Tonks, t'as déjà la
flemme d'écrire tes
cours et quand je les
relis, ils sont horribles.
J'ai vraiment pas envie
de voir comment tu te
débrouilles pour écrire
des poèmes:

- Je vois que
l'on croit en moi.

- Toujours.

Jean peux plus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant