"Je me rappelle..."

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Chère (y/n)

Ça fait un moment qu'on s'est pas parlé, comment tu vas? Je pense que je vais bien, après sept mois passés sans toi je pense que je me sens bien à présent. Je continue de t'écrire quelques lettres mais je n'attends pas une réponse de ta part. J'aime bien les écrire, ça me permet de sortir de mes pensées et te les faire partager. Même si je sais que tu les lisais, tu ne seras toujours pas capable de lire mon écriture, tu me charriais toujours sur mon écriture, et ça me manque.
Beaucoup de choses me manquent; la façon dont tu avais l'habitude de cuisiner pour moi me manque, tu cuisinais très bien et même si tu ne savais pas cuisiner grand chose, le peu que tu savais faire tu le faisais bien. Tu me faisais toujours mon plat favoris quand je passais une mauvaise journée et parfois tu ajoutais quelque chose de nouveau et ça me faisait tellement plaisir. A certaines occasion tu me faisais même de très bon cadeaux. La dernière chose que tu as faites c'était un cheesecake et je m'en rappelle très bien parce que je ne cessais de t'embêter pendant que tu le préparais et tu as finis par me jeter les ingrédients au visage.
Quelques autres trucs me manquent aussi, quelques trucs que tu sais que je déteste comme les blagues sur les blonds que tu faisais sur moi. Si je faisais quelque chose de stupide tu me le faisais savoir, tu accuserais ma 'blondeur masculine' comme cité dans la reine des neiges. Je prétendais toujours d'être offensé mais parfois je faisais des choses stupides exprès juste pour que tu me taquines et j'aimais ça. Je t'aimais. Et c'est toujours le cas.
Je n'ai rencontré personne depuis que tu es partie. Les gars continuent d'essayer de me faire sortir de cette routine. Mais c'est pas une routine, c'est un déchirement. Je sais pas comment je peux m'en sortir. Si t'étais là, tu m'aurais prise dans tes bras, tu m'aurais fait un chocolat chaud et je me serais senti mieux. Tu arrivais tout le temps à me faire sentir mieux et même si on se prenait la tête tu étais la première à résoudre le problème. Tu as toujours essayé bien plus fort que moi. J'ai détesté ça et je déteste le fait que je n'ai pas fait autant d'effort avec toi comme tu l'as fait avec moi. La seule chose que je voulais c'était que tu sois la, avec moi, et un jour tu ne l'étais plus. Je sais que maintenant tu es avec tes grands parents. Je me rappelle que tu avais l'habitude de me raconter les histoires ton enfance, la plupart avec eux. Je suis content que tu sois avec eux à présent, t'étais toujours heureuse avec eux. D'ailleurs j'ai toujours été envieux de toi et de ta façon de raconter les histoires et tu les disais tellement bien que même les choses les plus intéressantes ne paraissaient pas ennuyeuses.
Je me rappelle le jour où je parlais de toi avec ma mère, le jour où je lui ai dit à quel point je voulais me marier avec toi. Je me rappelle le jour où je t'ai rencontré, tu pensais que j'étais un abruti et j'avais tellement peur de te demander de sortir avec moi mais grâce à Michael je l'ai fais. Il a dit que j'étais une mauviette alors je t'ai demandé d'être avec moi et tu as dit non. C'était déprimant mais après plusieurs demandes tu m'as enfin it oui et notre premier rendez vous était affreux. Je te jure je sais même pas pourquoi t'es restée avec moi, je t'avais emmené pique-niquer, j'avais tout préparé, même les sandwichs. Une bonne choses si tu n'avais pas été allergique à mes sandwichs. Je ne me rappelle plus quel ingrédient t'as rendu malade. C'était pas mon jour mais heureusement tu m'as donné une seconde chance. Ce rendez vous quant à lui était bien, nous avions été mangé dans une pizzeria.
Je me rappelle la façon dont tu gérais tout le bordel à propos de mon travail, les rumeurs étant le pire. Elles ont commencés tellement vite dans notre relation et tu ne savais pas si tu devais me croire ou pas, mais tu m'as cru et tu les a ignoré. Excepté une fois où c'était pas une erreur. Une fois j'ai merdé; j'étais bourrée et je sais que c'est pas une excuse et tu l'as découvert et tu ne m'as pas parlé pendant trois mois. Cependant, après de multiples appels, bouquets de fleurs et 77 excuses (j'ai compté) tu m'as pardonné. J'étais surpris que tu l'ai fais mais j'étais en même temps le plus heureux. J'ai passé plusieurs semaines à marcher sur des coquilles d'œufs, essayant de donner le meilleur de moi-même pour ne pas que tu partes. Tu m'as assuré que c'était pas dans tes plans, et c'est à ce moment là que j'ai réalisé que j'étais vraiment amoureux de toi.
Je me rappelle à quel point tu aimais lire. Je crois que ton livre préféré était Qui es-tu Alaska non? Il me semble que tu aimais aussi Divergent. Je m'en rappelle bien parce que tu as passé un bon moment, m'expliquant les factions. Et c'est au bout de la seconde fois que j'ai compris, j'aimais tellement la façon dont tu en parlais, tu étais passionnée. Tu as dit que j'étais Amity, non? C'était l'un des A. Je me rappelles lorsque tu m'as dit que tu voulais une histoire d'amour comme dans les livres. Je me sentais triste parce que je savais très bien que je ne pouvais pas t'offrir ça. Je le voulais vraiment mais comment est-ce que je pouvais être plus romantique qu'Augustus Water? J'ai pourtant essayé, toutes mes tentatives ont échouées et tu as ri, tu m'as embrassé et tu m'as dit que c'était le fait que j'avais essayé qui comptait.
Le jour où je me suis rendue compte que j'étais amoureux de toi était aussi le jour où on a appris que tu étais malade. Vraiment malade. Je me rappelle que je tenais ta main quand le docteur te l'as dit et tu mordais ta lèvre pour me pas éclater en sanglot même si les larmes coulées sur tes joues et que tu prétendais ne pas pleurer. Je me rappelle que le docteur nous a laissé un peu de temps, juste toi et moi, et la seule chose à laquelle j'ai pensé était 'je ne peux pas perdre celle que j'aime'.
Pendant une longue période tu es restée dans le dénis, prétendant que cela n'était jamais arrivé. Je ne pouvais même pas te dire que tu allais bien, je détestais te voir énervée et fâchée alors j'ai fais comme si tout allais bien. Jusqu'au jour où je t'ai dit que je ne pouvais plus vivre comme ça et qu'il fallait qu'on fasse face à la réalité. Tu m'as frappé et tu as pleuré. Ou peut être autre chose. Je me rappelle la fois où tu as pleurer parce que tu as dit que tu ne te marierai jamais. Alors que je t'ai demandé ta main. Tu étais sous le choque et tu as dit que tu ne voulais pas un mariage par pitié. Et c'est là où j'ai commencé à te faire un grand discours décrivant de A à Z comment je voulais te marier et c'est pour cela que je te l'ai demandé à ce moment la. Et tu as dit oui. Je t'ai acheté une robe blanche. Et je me rappelle tes demoiselles d'honneurs qui me regardaient. Elles n'ont pas cessé de me parler de toi et m'ont même fait peur lorsqu'elles ont parlés de trucs de filles jusqu'à ce que tu arrives et que tu me laisses partir pour être seule avec tes amies. Michael était mon témoin parce qu'il a gagné au pierre, papier, ciseaux. Quand tu marchais dans l'allée t'étais aussi belle que le jour où je t'ai vu pour la première fois. Je me rappelle même avoir été sur Instagram et Calum avait posté une photo avec écrit en dessous 'il n'y a aucun mariage comme le mariage d'Hemmings. Idiots'. Puis une nuit où tu t'es réveillée à côté de moi et tu ne pouvais plus respirer. Je t'ai conduis d'urgence à l'hôpital et j'ai du attendre dans la salle d'attente. Ils t'ont ensuite placés en salle de soins intensifs. Je n'ai pas quitté une seule fois la chaise à côté de ton lit et même quand je devais aller aux toilettes je me dépêchais pour revenir au cas où il t'arrivais quelque chose. Tes parents ont alors commencé à s'inquiéter pour moi, comme les autres gens. Tu étais la seule en soin intensifs. 12 jours après avoir était admises, tu es partie.
Les sept mois qui ont suivis étaient comme un enfer pour moi. Je n'ai même pas pu être présent pour tes funérailles, je suis désolée mais c'était impossible pour moi. Ashton a dit que c'était une belle cérémonie et que toute ta famille avait pleuré, même Michael. J'ai même lu tout tes livres, pensant que ça me rapprocherai un peu plus de toi. Je les ai tous aimé, Qui es-tu Alaska est biensur mon préféré.
C'est insupportable, mais je pense à toutes les choses incroyable en toi, ta beauté, ton intelligence, ta créativité, ton sens de l'humour, ta compassion.
J'en suis donc arrivé à la conclusion que tu es la meilleure chose qui me soit arrivé.
Quand j'y repense, tu n'étais qu'une simple fan.
- Luke.

Je t'aime toujours. / Luke Hemmings - imagine.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant