Rosa DelRey

Chapitre 6

Je me réveille le lendemain matin avec le sourire aux lèvres. Ma chambre partiellement plongée dans le noir, j'allume la lumière pour mieux y voir. Je descends ensuite de mon lit, et me dirige calmement vers la cuisine. Je n'y trouve personne. Comme d'habitude... Je me sers donc un verre de jus d'orange. Une fois mon verre bu, je retourne dans ma chambre. Et c'est sans surprise, que j'y croise mon père. Un sourire au coin, il engage la discussion.

- Bonjour Rosa. Tu as bien dormi ? Sa voix rauque et douce provoque en moi une sensation d'apaisement. Et vu la manière dont il me parle, il doit sûrement me vouloir quelque chose.

- Bonjour papa. J'ai bien dormi, merci. Qu'est ce que je peux faire pour toi ? Je l'interroge sans perdre de temps

- Et bien, j'ai entendu dire que ta mission à été complété avec succès,m'explique - t - il.

- Oui, et ?

- Je me vois donc dans l'obligation de tant donner une autre. Cette phrase m'arrache un sourire. Il me rend mon sourire, avant de continuer dans sa lancer. Mais elle - ci sera d'autant plus périlleuse. Et je voulais savoir si tu voudrais la faire. Je ne -

- Je la ferai !

Sûrement surpris par ma réponse rapide, il me regarde longuement. Il analyse chaque parcelles de mon visage pour voir si oui ou non j'étais sérieuse. Alors comme pour affirmer ma réponse, je lui répète une fois de plus que j'étais partante. Il me regarde avec un air suspicieux avant de continuer.

- Dans cette mission, tu sera chargée d'infiltrer un gang. Il recherche des recru. Ce qui je pense, nous facilite la tâche. Ces personnes ont un objet de valeur. Et bien sûr, la personne qui nous a contacté veut absolument récupérer cet objet. Tu dois donc récupérer l'objet, au prix de tuer si il le faut. Et surtout mio cara fait attention. Mais malheureusement, Elliot ne pourra pas t'accompagner. Il est déjà sur une affaire lui aussi.

Pour toute réponse, je me contente d'acquiescer. Il s'approche de moi et m'embrasse le front avant de se diriger vers la porte.

- Prépare tes affaires pour demain, neuf heure.

Il part ensuite pour de bon. Une partie de moi, je dirais 90%, était partante. Tandis que l'autre doutais. Une mission où je devrais travailler seule, ne me rassure pas vraiment. Mais bon, ce n'est pas un soucis. Je vais m'adapter. Je pars donc me doucher. Je ne reste pas longtemps sous la douche. Je n'aime pas trop prendre mon temps pour ce genre de choses. Pour moi, cinq minutes suffisent largement. Je me prépare assez vite. Puis prépare les affaires dont j'aurais besoin. Armes à feu ou bien couteau, les deux me seront d'une grande aide. Je range mes différentes armes, de tous calibres dans mon sac à dos. Et j'emporte avec moi, une carte bleu. Pas besoin d'emmener des vêtements. Je les achèterais sur place. Des vêtements dans une valise, ne feraient que de me retarder. Une fois mes affaires prête, j'attrape mon ordinateur et recherche des informations qui pourraient m'être utile. Ensuite, le reste de la journée, je le passe à flâner. Glander est l'une des meilleures choses que je sais faire. Ça, et aussi tuer. Mais tuer, c'est beaucoup plus intense. C'est presque vitale. Ça me permet de déstresser. Et torturer aussi. Mais pour moi, c'est plus pour rire. Suis-je une sociopathe ? Peut-être... Enfin bon. Lorsque je suppose que mon heure de glander est terminé, je dors tous simplement. Attendant patiemment le lendemain pour pouvoir m'amuser librement.

Le lendemain arrive plus vite que je ne l'aurais pensé. Je sors des chez moi à six heure. Je prends pas la peine de dire au revoir à mes parents, ils n'ont pas besoin de ça. Tous ce qui compte, c'est la réussite de cette mission. C'est tout ce qui compte. J'arrive donc à l'aéroport. Je prends évidemment le vol qui me mènera à ma mission. Dans l'avion, je réfléchis à plusieurs choses. Je ne connais pas mes proies, ni leurs façon de pensée. Tout ce que je sais, c'est que je dois infiltrer un gang. Ils doivent me faire confiance. Me voir comme étant leur plus fidèle alliée. Ensuite récupérer l'objet. Au prix de tuer. J'aurais réellement aimé éliminer tous le monde et puis m'en aller avec l'objet. Sauf que ce n'est pas ce qu'on m'a demandé. Quoi que... Si je m'y prends bien... Enfin bref. Après deux heures de vol, me voilà sur l'autoroute avec une voiture fourni par un des employés de mon père. Je roule en direction d'un lieu assez reculer. Parfait pour dissimuler des corps... Me susurre d'une voix douce une voix intérieur. Je la fais taire immédiatement. Je dois garder les pieds sur terre. Lorsque j'aurais remplit ma mission, je pourrais foutre le feu. C'était ce que je pensais...

Arrivée devant le lieu. Je ne suis pas du tout impressionnée ni même surprise. C'est une grande résidence avec jardin et tous le tralala qu'il peut y avoir dans une maison de luxe. Je rentre donc sans trop tarder. C'est un gardien qui m'ouvre sans poser de question. Il doit sûrement être au courant des dernières nouvelles. C'est à dire du recrutement. Je rentre donc, suivie par d'autres gens. Sûrement des postulants pour être intégré. J'ouvre la porte, et tombe nez à nez avec un homme en costard assis sur un canapé. Je le regarde longuement avant de le reconnaître. C'est Taylor. Il semble m'avoir reconnu puisqu'il lâche un sourire. Ensuite il dit doucement : 《 Encore toi...》. Il appelle ensuite un de ces hommes pour lui susurrer un truc à l'oreille. L'homme sors. Je me retourne pour le suivre du regard. Je le vois à travers une des vitres faire partir les candidats. Je me retourne donc vers Taylor et lui affirme sur de moi :

- J'imagine que je suis prise.

Il me lance un sourire éclatant.

- Tu sais, c'est vraiment pathétique. On se croirait dans un film. Où, au premier regard, l'homme sait que la femme devant lui est celle qu'il attendait. Dis je sur ton ironique

- Tu es vraiment marrante, me confie t il visiblement amusé.

- Je sais, je rétorque

Il se lève ensuite et s'approche de moi. Je ne bouge pas d'un pouce. Arrivé à ma hauteur, il se contente de me tourner au tour.

- Tu étais beaucoup plus sexy. Tu sais l'autre fois dans l'ascenseur. Dans cette robe rouge, tu aurai pu faire ce qui te plaisait avec n'importe qui, me murmure - t - il d'une voix atrocement sensuelle. C'était donc lui l'homme dans l'ascenseur. Je ne dis rien. Il continu de me tourner au tour pendant encore quelques secondes avant de partir s'asseoir sur le canapé.

- Avant que tu ne sois totalement admise, il te faut encore faire quelques petites choses. Des choses assez marrante pour moi. Je vais t'annoncer un petit secret. Il sourit, puis poursuit. J'adore torturer. Et tu m'as l'air d'être tellement dépourvu d'émotion en ma présence que ça pourrait être marrant.

Il appelle un autre de ces hommes. Celui ci est plutôt balaise. Taylor me lance un sourire mauvais.

- Tu dois encaisser dix coups de ce beau pitbull à l'apparence humaine.

Je me contente d'acquiescer. Le "pitbull à l'apparence humaine " s'approche donc de moi. Il me donne de gros coups dans le ventre, dans le dos et les bras. Je ne peux vous cacher, que j'ai mal. Mais ça m'étonne quand même qu'il ne me frappe pas au visage. Mais bon. Je ne vais pas m'en plaindre. Lorsqu'il a fini son taff, je vacille et manque de tomber. Je me reprend assez vite avant de lever ma tête vers Taylor. Il est toujours en train de sourire. Il s'approche lentement de moi avant de m'embrasser doucement. Je ne le lui rends pas son baiser. Je ne vois pas à quoi ça nous avance.

- Suit moi. Ordonne - t - il d'un ton dur.

Il a perdu son sourire. Finalement, je crois que j'aurais du partager ma langue. Je le suis donc. Nous montons à l'étage, sa chambre je suppose. Je détaille rapidement la pièce qui est assez sobre. Un grand lit. Une table de nuit. Et une porte. Ça doit sûrement être la salle de bain.

- Allonge toi Rosa.

Je frissone légèrement. Mon nom dans sa bouche était si bien ressorti que j'en ai frémis. Je m'allonge sur le lit. Il s'approche de moi, et retirer mon pantalon et mon t-shirt, qu'il plie par la suite. Il ouvre ensuite mon sac à dos.

- Tu as de jolies couteaux Rosa. Et si on les essayait ?

- Fait toi plaisir. Je lui réponds froidement. J'aime le provoquer. J'ai envie qu'il me fasse mal.

Il regarde le couteau avant de se diriger tranquillement vers mon corps. Il attrape une de mes cuisses. Il glisse le couteau dans ma peau, peu profondément. Il le retire ensuite. Puis il enfonce son doigt dans ma blessure. Il s'amuse à me faire mal. Sans que je ne le veuille, je finis par crier. Un larme m'échappe. Ça fait tellement mal. Mais c'est tellement excitant...

- Enfin une réaction ! S'exclame-t-il. Et si on recommençait ? Propose Taylor

- Non.

Il sourit. Il monte au dessus de moi. Il m'embrassa doucement. Cette fois ci, je lui réponds. Ces mains glissent sur ma taille. Il mordille légèrement ma lèvre. Puis, il me susurre entre un baiser : " Tu es prise Rosa "