« Hé ! L'autre en train de lire, viens là, maintenant »
Je lève la tête puis la redescend en voyant qui sont ces garçons qui m'ont appelés. Ce sont le groupe des '' Gars Beaux Gosses '' comme les autres filles mais je les appelle plutôt les '' Racailles Sans Cerveaux ''.
Je continue ma lecture, en essayant de rester calme et concentrée sur le passage.
« Neuf petits Pions veillèrent très tard. L'un deux oublia de se réveiller et il n'en resta plus que Huit. Ça me rappelle quelque chose. »
Moi: Aurait-tu la gentillesse de bien vouloir me rendre mon livre, s'il te plaît ?
... : Non.
Je lève la tête intérieurement furieuse, croisant le regard du gars devant moi, le leader de leur petit groupe, Lai Guanlin.
Moi: Rends-le moi, avant que je t'en mette une...
Guanlin: Juste pour ton livre minable, tu te met dans ses états, et bah, tu sais quoi, je vais le garder.
Je me jette sur lui, et essaye de lui mettre un coup de poing dans le ventre mais c'est pas lui que je blessa, c'était moi... Je me prit la main et la massa.
Il souria, m'attrapa par les cheveux et se baissa pour se mettre à ma taille.
Guanlin: Joue pas à ça avec moi, gamine.
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Il me projeta en arrière, me faisant tomber et taper la tête contre les escaliers du lycée. Puis il partit comme si de rien n'était, mon livre à la main.
Cela fait des semaines que c'est comme ça et personne ne vient aider, trop effrayés de se retrouver face à ce géant de Seconde.
Le reste de la journée, je le passa, comme toujours, à stresser de ce qui pourrait m'arriver d'autres.
En rentrant chez moi, je resta la tête basse et je m'enferma dans ma chambre. Maman: T/P, attends, il y a quelqu'un qui...
Je ne l'écouta pas et ferma la porte pour de bon. Je posa mon sac, alluma la lampe de bureau, qui éclaira légèrement ma chambre et comme à mon habitude, retroussa mes manches et chercha mon « calmant ».
Il n'y était plus, je soupira, me disant que j'ai dû le mettre dans mon sac ou à la poubelle puis alla ré-ouvrir la porte pour aller en chercher un autre.
J'attrapa la poignée et commença à la pousser mais je me raidis d'un coup.
« N'y va pas. »
Je me retourna, il y avait quelqu'un mais n'ayant qu'une légère lumière pour éclairer ma chambre entière, je me colla au mur.
Moi: Qui êtes vous ? Et pourquoi êtes vous là ?
???: Faudrait écouter ta mère parfois et tu comprendrais T/P.
Moi: Mais qui êtes vous ?!
???: Juste quelqu'un qui tient à toi mais qui ne peux pas vraiment te le montrer, à cause de..
Sa main blanche passa sous la lumière puis il avança vers moi.
???: Je suis désolé pour ce que je t'ai fais... Vraiment...
J'ouvrit grand les yeux en reconnaissant en reconnaissant cette veste et ses cheveux bruns en bataille.
Moi: Gu...Guanlin ?! Qu'est ce que tu fais dans ma chambre ?
Guanlin: Je voulais te voir et t'expliquer ce que je ne peux pas faire au lycée.
Il s'approcha un peu plus de moi mais je le repoussa et ouvrit la porte. Il me suivit et me plaqua contre le mur avant que je n'ai le temps d'ouvrir la porte de la salle de bain, j'essayais de me débattre ou de faire du bruit pour appeler ma mère mais il avait plaqué sa main sur ma bouche.
Guanlin: S'il te plaît laisse moi parler.
Moi: Avec ce que tu m'as fait subir, jamais ! J'aurai pu m'ouvrir la tête ce matin !
Je réussi à me défaire de ses bras et m'enferma dans la salle de bain. Je tira le tiroir à rasoir et attrapa plusieurs lames que je fourra dans ma poche.
Guanlin: T/P... Faut que tu sache quelque chose, je t'aime au plus profond de moi, mais je suis obligé de faire comme ce matin encore à cause des gars, je ne veux pas leur montrer que je suis faible en réalité. Si je le pouvais, je préférerais me planter un couteau dans le ventre et te laisser sans blessures mais...
Moi: Si tu m'aimais vraiment, tu t'en ficherais de passer faible devant tes pseudos amis et tu viendrai vers moi gentillement, ce que tu ne fais pas.
Il resta plusieurs minutes sans parler, ne sachant pas vraiment quoi répondre.
Guanlin: Je te jure que je ferais de mon mieux et je leur expliquerais tout. Promis juré.
Moi: Tu ne tiendra jamais cette promesse. Tu tiens trop à ta popularité.
Je me leva puis ouvrit la porte, il se trouvait à côté, la tête baissée.
Moi: Maintenant, laisse moi continuer ce que je comptais faire.
Il me plaqua à nouveau contre le mur.
Guanlin: Tu ne me connais pas toi, et je tiens toujours mes promesses.
Il déposa ses lèvres sur les miennes, me figeant totalement.
Il attrapa les lames dans ma poches puis les brisa dans l'une de ses mains avant de poser ses mains autour de ma taille.
Moi: Je n'osais pas l'avouer mais je t'ai toujours trouvée craquant même quand tu m'harcelais.
