Chapitre 4.

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- Et maintenant ? souflais je.

On avait réussis à semer la foule qui s'était mise à nous courir après. Enfin, après Harry. Nous nous étions réfugié dans un vieux magasin, en éspérant qu'ici, personne ne nous répérerait. On entendait encore les gens crier au loin.

Je m'adossais contre le mur et observais Harry. Il tentait tant bien que mal de reprendre son souffle en s'appuyant d'une main contre le mur tandis que l'autre était préssée contre sa poitrine. Quelques goutes de sueur perlaient dans son cou.

- Maintenant on attend qu'ils se calment.

Je soufflais et me laissais glisser contre le mur, m'asseyant en tailleur sur le sol. Je me rendis compte que j'avais continué de l'observer lorsque son regard rencontra le mien. Un sourire narquois étira ses lèvres et je déournais le regard. Je sentis mes joues chauffer et je secouais la tête.

Pourquoi avait il fallut que je tombe sur lui ? Je l'entendis bouger mais ne relevais pas la tête. Si je posais mes yeux sur lui, j'étais sûr de ne plus pouvoir les détourner. Un silence s'installa entre nous. Je tripotais le bord de mon tee shirt et l'entendis soupirer. Je m'autorisais un petit coup d'oeil de son côté et le regrettais immédiatement. Ses yeux verts émeraude étaient posés sur moi et me regardaient avec insistance. Je ne me démontais pas et ignorais la chaleure qui innondait maintenant mes joues et les battements irréguliers de mon coeur. Je gardais mes yeux verrouillés aux siens, nous engageant dans un combat de regard. Il souleva un sourcil et sa bouche s'étira en un sourire tordu.

- Quoi ? grognais je.

- Quel est ton nom ? me demanda t'il de but en blanc.

- Hein ? dis je.

"Wahouh, plus intelligent, tu meurs".

Il m'avait complètement prise au dépourvue. Un rire s'échappa de ses lèvres et je me surpris à aimer ce son. Il était rauque et suave, le rendant encore plus attirant.

- Quel est ton nom de famille ? redemanda t'il en articulant avec exageration.

- Oui, nan j'avais compris. Pourquoi est ce que tu me demandes ça ?

- Eh bien, vue qu'on est coincé ici tous les deux, autant en apprendre un peu plus l'un sur l'autre, tu penses pas ?

Je fronçais les sourcils et le scrutais.

- Je ne suis pas obligé de rester ici, je peux très bien sortir si j'en ai envie, c'est après toi qu'ils en ont, pas moi.

Un sourire amusé apparut sur son visage.

- Libre à toi de sortir, mais c'est une mauvaise idée, ricanna t'il.

Je me levais et lui lançais un regard dédaigneux. Ce n'est pas à moi que les gens s'interressaient, cela ne servait à rien que je reste coincé ici avec lui. J'allais rentrer chez moi, me faire couler un bain et l'oublier, lui et son sourire de tombeur.

J'attrapais mon sac et me dirigeais d'un pas déterminé vers la porte. Je l'ouvris et fit un pas dehors. Rien. Pas de cris, pas de flash. Nada. Je haussais donc les épaules et commençais à marcher dans la rue.

- Eh regardez ! C'est pas la fille qui était avec Harry ?

Je me figeais immédiatement. Merde, merde, merde. Ils ne pouvaient pas m'avoir reconnu aussi facilement, nan ? J'accélerais le pas et baissais la tête, mais cela ne parut pas décourager les journalistes et photographes qui s'empressèrent de s'attrouper autour de moi.

- Mademoiselle, quelle est votre relation avec Harry Styles ?

- Depuis combien de temps sortez vous enssemble ?

- Comment vous êtes vous rencontrez ?

- Euh, je.. je ne..

Je me stoppais et me protégeais les yeux des flashs qui m'étourdissaient. Les gens criaient autour de moi, et soudain se fut trop. Un setiment d'opression monta en moi et c'était comme si le sol se dérobait sous mes pieds, que tout d'un coup, mon poids devenait trop lourd à porter. Les voix qui m'assaillaient de questions n'étaient plus qu'in brouhaha incompréhensible et ma vision se floutta. J'étais à deux doigts de m'éffondrer lorsqu'une main saisi mon bras. Ce contact me fit reprendre pieds et tout redevint plus clair. Je levais la tête vers la personne qui me tenais et fut surprise de découvrir Harry, qui lui, me fixait avec un regard interrogateur. Il reporta son attention sur les journalistes et leur offrit un sourire contrit.

- Veuillez nous excuser, mais nous sommes préssé.

Et il m'entrainna avec lui à travers la foule. Sa grande taille me protégeait en partie des flashs, je lui en étais reconnaissante pour ça. Un sentiment de compassion pointa le bout de son nez à l'idée qu'il puisse vivre ça à chaque fois qu'il sortait. Je refrenais immédiatement ce sentiment. Il était arrogant et tout ce qui va avec. Je redirigeais mon regard vers son visage et m'aperçus qu'il avait son télephone à l'oreil. Je n'arrivais pas entendre ce qu'il disait à la personne à l'autre bout du fil, mais je supposais que c'était une bonne chose à l'expression soulagée qu'Harry affichait en rangeant son portable dans sa poche.

Il me tira plus près de lui en continuant de courir et me glissa à l'oreil :

- Liam arrive dans une minute.

Je me contentais d'hocher la tête, ne sachant absolument pas qui était ce Liam. Je ne m'étais jamais interressée aux One Direction. Tout ce que je savais d'eux c'était qu'ils étaient cinq. Nous arrivâmes jusqu'à un parking et une Range Rover noire déboula juste devant et nous s'arrêta dans un crissement de pneu. Au loin, on entendait les journalistes se rapprocher.

Harry n'attendit pas une seconde et m'entraina avec lui à l'interieur de la voiture. Il se laissa tomber sur l'un des sièges en cuir et souffla bruiamment.

- Merci Liam, dit il en passant un main dans ses cheveux bouclés.

Le dénommé Liam rigola et croisa mon regard dans le retroviseur tandis que je l'observais.

- Comment est ce que tu t'appelles ? me demanda t'il avec un sourire chaleureux.

J'ouvris la bouche pour répondre mais Harry me devança.

- Alena, elle s'appelle Alena, dit il en me regardant d'une drôle de façon.

Je fronçais les sourcils et détournais le regard, croisant au passage celui de Liam. Il me donna un petit sourire que je lui rendis et tournais la tête vers la fenêtre. Je m'attendais à ce qu'Harry me pose des questions sur ce qu'il c'était passé lorsque les paparazzis m'avaient encerclés mais, a mon grand soulaement, il n'y fit pas une seule fois référence.

Après que je lui ai indiqué où se trouvait ma maison, Liam se gara devant celle ci en me lançant un "A bientôt" amicale, même si je doutais fortement que l'on se reverrait. Avant que je ne descende de la voiture, Harry m'agripa le bras. Je me tournais vers lui et l'interrogais du regard.

- Tu ne m'as toujours pas dit ton nom, m'indiqua t'il avec un sourire.

Je secouais la tête et me rappochais de lui, de façon à ce que je puisse lui chuchoter à l'oreil.

- Collins, lui soufflais je, Alena Collins.

Et je me précipitais dans ma maison, fermant la porte à clef derrière moi. C'était pas tout, mais j'avais un bain à prendre moi.

Never Alone.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant