I Believe you

Prologue

- Bonjours, tu es tout seul ?

- ...

- Où sont ton papa et ta maman ?

- ...

- Je m'appelle Juliana... Et toi ?

- ...

Moi - Tu sais, je ne vais pas te manger.

Je regarde autour de nous pour essayer de trouver des adultes qui pourraient l'aider mais personne. La pluie commence doucement à tomber et lui il reste recroqueviller dans un coin du parc avec un regard vide.

Moi - Pourquoi tu restes ici sans bouger ?

- J'attends.

Moi – Tu attends quoi ?

- Ma maman.

Moi - ...

- Elle a dit qu'elle viendrait me chercher après avoir fait les courses

Moi – Est-ce que je peux l'attendre avec toi alors ? (avec un grand sourire)

- Si tu veux...

2 hours later

Sans m'en rendre compte je m'étais endormie serrer contre lui dans un des tubes de jeux du parc alors qu'il pleuvait encore plus. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression que la pluie n'était enfaite rien d'autre que la tristesse du petit garçon à mes côtés.

- Tu peux rentrer chez toi si tu es fatiguée. (d'une douce voix)

Moi – Non, ça va. Ta maman n'est toujours pas là ?

- Non... (baissant la tête)

Moi – Ca te dis qu'on se retrouve ici tous les jours ?

- Ouais, si tu veux. (pas très enthousiaste)

Moi – Tu n'as pas l'aire très emballé de me revoir. (d'une voix tristounette)

- C'est pas ça... C'est juste que ma maman ne me laisse jamais aussi longtemps tout seul.

Moi – T'inquiète pas, elle va venir. Si tu veux pour lui faire plaisir on peut lui offrir des fleurs comme ça peut-être qu'elle reviendra te chercher plus vite !

- (un grand sourire au lèvre) Ok ! (perdant sont sourire d'un seul coup) Mais qu'elle fleur veux-tu qu'on trouve sous cette pluie.

Je scrutais les alentours du regard et pus apercevoir quelques fleurs sauvé du déluge grâce aux jeux.

Moi – Regardes, sous le toboggan il y a des fleurs bleues encore intacte !

- C'est vrai. (les yeux brillants)

Nous avons couru le plus rapidement possible du toboggan au tube puis du tube au toboggan en faisant très attention aux fleurs. C'était la première fois que je le voyais avec un aussi beau sourire aux lèvres. Finalement une personne venue le récupérer mais ce n'était pas sa mère. C'était une gentille dame d'un orphelina pas très loin du parc, ils avaient trouvé une lettre disant que ça mère ne pouvait plus s'occupé de lui et qu'elle le laissait à leurs soins. Ces belles fleurs que nous avions durement cueillies pour sa mère étaient maintenant pratiquement toute fanées au sol.