*- Les Animaux Fantastiques -*- ONE SHOT -*

*~ONE-SHOT~*~Newt-Leta-Tina ~*~Mon véritable Amour~*~*(Deuxième partie)~*

« - C'était peut-être un éboulement naturel Newt... ? Ne t'inquiète pas, tous nos alliés étaient assez dignes de confiance pour suivre le plan. Personne, à part nous, ne devrait se trouver ici. » Le rassura Leta, pourtant encore sur la défensive.

Newton fronça ses sourcils, le nez toujours en l'air : Bien que son amie et lui-même ne semblaient avoir distingué aucune silhouette humaine, le jeune homme était tout de même persuadé que c'était quelqu'un qui était à l'origine de cette chute de pierres.

Et pour ne rien arranger, le Magizoologiste avait le mauvais pressentiment de connaitre l'identité de ladite personne. Cependant, il préféra s'en restreindre aux propos de l'Auror Britannique, et reporta toute son attention vers le centre de l'amphithéâtre.

Quelqu'un approchait.

Des bruits de pas, semblable à des claquements de talon sur le sol dallé se firent entendre de plus en plus distinctement, et une nouvelle silhouette finit par se découper dans l'encadrement de l'entrée Nord, opposée à celle se trouvant juste derrière Newt et Leta. D'un pas assuré, elle s'avança jusqu'au centre de l'immense salle, avant de s'arrêter parfaitement en son centre : Il s'agissait d'une jeune femme brune, dont les cheveux rattachés en une tresse et tombant en queue de cheval sur son épaule droite, étaient coiffés d'un élégant chapeau de sorcier en feutre gris. De plus, elle portait un long manteau noir lui arrivant jusqu'aux chevilles, et tenait entre ses mains, un orbe magique, en forme de crâne humain.

Puis, après avoir esquissé un sourire, Vinda Rosier, le bras droit de Gellert Grindelwald, mit fin au long silence qui régnait depuis un moment, dans l'amphithéâtre quasiment désert : « - Et bien, et bien...Qui avons-nous là...Monsieur Dragonneau et Mademoiselle Lestrange. Pourtant, il me semble que le Feudeymon de mon Maitre était indestructible...Enfin...

- Trêve de bavardage Rosier. Nous sommes venus récupérer une chose qui ne vous appartient pas, et renvoyer votre pitoyable Maitre dans une cellule de cachot, là où est sa place ! Lui lança subitement Leta, sans déceler le moindre tremblement dans sa voix, et sur un ton de défi.

Pour toute réponse, la jeune Mage Noire esquissa un nouveau sourire, bien qu'effrontée, avant de tourner ses yeux verdoyant en direction de l'orbe qu'elle tenait : En somme, on aurait très bien pu le confondre avec un crâne ordinaire, voir décoratif, de par ses attrayants motifs ornementaux, qui pouvait très bien être installé sur une étagère d'un salon abritant une famille de sorciers. Mais ce crâne était bien plus qu'un simple objet de décoration.

C'était un objet servant à la Nécromancie.

Tenant le crâne d'une main, et plongeant celle libre dans l'une des poches de son manteau sombre, la jeune femme en sortit une longue baguette entièrement faites en ébène, avant de poser son extrémité sur l'orbe magique.

« - Voyez-vous, je ne suis pas aussi douée que mon Maitre en tant que Nécromancienne, mais il est de mon devoir de mettre un terme à cette bataille sans intérêt. Mon Maitre à beaucoup à faire avec la jeune Legilimens qu'il a eu la bonté de recueillir. » Ajouta sombrement la sorcière, avant de tourner un court instant, son regard en direction d'un des gradins surplombant l'amphithéâtre, et d'esquisser un de ses éternels sourire.

Un instant surpris, le Magizoologiste suivit la direction du regard de la sorcière, avant que lui-même ne se fige subitement, car le pressentiment qu'il avait eu auparavant venait de refaire brusquement surface : Aucun doute, Rosier semblait fixer l'endroit où Leta et lui-même avait échappé à un éboulement de pierres. Et par la même occasion, là où se trouvait la personne responsable, qui, à ce moment précis, venait de ressentir une longue sueur froide parcourir l'entièreté de son échine, avant de crisper ses poings.