Puis-je t'aimer?

Intro

Ce que c'est beau un ciel étoilées saupoudrer de flocons de neige, ces même flocons qui se reposent délicatement sur le sol créant une épaisse couche blanche et immaculé. La ville est plongée dans le calme. La nature a cette force d'être parfois si bruyante et parfois si silencieuse.

Je tends ma main pour attraper un petit flocon qui disparaît aussitôt au contact chaud de ma paume.
Les réverbères produisent une lumière presque aveuglante. Les rues sont déserte. Pas âmes qui vivent.
J'entame alors une marche presque trop bruyante. Un craquèlement se produit sous chacun de mes pas, laissant deviner les traces de mon passage. Ils seront bientôt recouvert de toute façon. Un profond soupir s'échappe de mes lèvres, laissant s'évaporer de la chaleur.
Je rabats mon écharpe rouge sur mon nez et plonge mes mains dans mes poches trop étroite.

Je dois faire autant de bruit qu'un insecte dans un sanctuaire. La ville est presque morte.
Je descends une rue jusqu'à atterrir sur la sublime vue sur le centre ville.
Un instant j'admire la magie du moment. Ces immeubles allumés et ces rues noyés dans cette couleur jaune.
Devant moi, un arbre, un banc devenu blanc et un bout d'écharpe qui vole.
Je plisse les yeux pour mieux voir, il me semble deviner une silhouette féminine. Sa main retire son bonnet  son écharpe puis son manteau. Je me rapproche. Que peut - elle bien faire? Il fait un froid de canard.
Elle grimpe sur la rambarde. Dans un geste d'inquiétude, je tend la main suivi d'un pas provoquant un craquèlement blanc.
A cet instant, un visage fermé se tourne vers moi. Son visage est pâle, les yeux froid et dénué de sentiment mais des lèvres roses...
Sa chevelure blonde est parsemé de copeaux blanc et alors qu'elle jette un pied dans le vide, j'aperçois dans ses émeraudes ce qui me semble être la perte de tout espoir quelconque.
En une fraction de seconde elle disparaît dans le vide et la ville se plongea dans le noir le plus complet.

Comme si elle avait emporté avec elle la lumière. La vie.