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Chapitre 4 :

Debbie était heureuse de voir que la blonde avait montré sans le vouloir qu'elle l'aimait. Elle était tout de même partagée entre un sentiment de tristesse de lui avoir causé du tort et un sentiment de soulagement. Si Lou avait pris le temps de venir s'occuper d'elle, de venir la ramener chez elle. Si Lou l'avait laissé l'embrasser... Cela voulait dire qu'il lui restait peut-être une chance. Une chance de tout recommencer à zéro ? Une chance de pouvoir lui prouver qu'elle est capable d'assumer ses sentiments. Qu'elle était capable de tout risquer pour que cette relation fonctionne. Debbie prit alors son téléphone. Elle composa le numéro de son amie Tammy. Elles étaient de très bonnes amies. De longues dates à vrai dire. Toutes deux habitaient dans la même ville autre fois et puis Tammy a du déménager ainsi elles se sont perdues de vue mais elles ont gardé un certain contacte via les réseaux. Après quelques secondes celle-ci répondit :

- Allô ?

- Salut Tammy c'est Debbie.

- Debbie ! Comment vas-tu depuis 5 jours ?

- Justement... Je voulais te voir.

- Retrouve moi au parc dans une demi-heure.

- Ok à tout à l'heure.

Debbie se prépara puis elle alla rejoindre son amie. Elle avait besoin d'elle. Tammy était le genre de personne à l'écoute des autres, mature, responsable bien que son passe temps soit de voler ce qui est bien sûr un secret. Tammy a toujours su aider la brune lorsqu'elle en avait besoin. Debbie Ocean arriva au parc. Un sourire apparut sur ses lèvres lorsqu'elle aperçu son amie surveiller ses enfants. Elle s'approcha d'elle.

- Tammy ?

- Debbie !
La blonde la prit dans ses bras. Debbie se sentit en sécurité tout d'un coup. Cela lui faisait du bien de voir quelqu'un. Quelqu'un qui ne la repoussait pas. Tammy lui proposa de s'assoir sur le banc, ce qu'elles firent.

- C'est Lou ? Lâcha Tammy.
La brune resta bouche bée. Comment avait-elle su ?
- Je te connais Debbie. Et j'ai vu vos comportements lorsque vous êtes ensemble.

- Bon... Tu dois donc savoir que-

- Oui je sais pour hier soir.

- Mais. Tam, laisse moi parler ok ?
La blonde se mit à rire puis lui fit un acquiescement de la tête.
- Je l'aime. Elle m'aime. Je le sais. Mais le problème c'est qu'elle ne veut plus de moi. Je sais que je ne lui parlais plus mais ce n'est pas une raison si ?

- Debbie chérie. Ce que ne tu comprends pas c'est qu'elle t'aime. Elle t'aime plus que ce qu'elle ne le pense elle-même. Tu lui as caché ta relation. Tu ne lui as plus donné de nouvelles. Tu n'as pas cherché à la contacter lorsqu'elle a arrêté de te parler. Tu n'as pas essayé de comprendre. Tu n'as pas ouvert grand les yeux...

- Je sais que j'ai pas donné de nouvelles mais je me suis dit que si elle voulait de moi, elle se manifesterait. Mais elle ne l'a pas fait alors j'ai fait comme elle. Je l'ai ignoré.

- Et tu es heureuse maintenant ?

- Quoi ?

- Est-ce que de l'avoir ignoré à son tour t'as rendu heureuse ?

- Je...

- Non. Tu n'es pas heureuse. Et tu es trop stupide pour ne pas comprendre qu'elle t'a fuit avec l'espoir que peut-être elle te manquerait et cela te ferait revenir. Mais non.

- C'est ce qu'elle t'a dit ?

- Oui. Elle t'a fuit parce que tu lui faisais du mal à ne pas assumer tes sentiment, à lui mentir et à lui parler de moins en moins. Et tes cinq ans en prison ont été la goutte de trop pour elle. Ça a été un abandon.

- Je suis stupide. J'aurai du comprendre qu'elle me fuyait pour me faire réagir... Je ne sais absolument pas quoi faire.

-Écris lui une lettre.

- Une lettre ? C'est ringard.

- Mais elle la lira obligé. La curiosité l'emporte toujours. Tu lui écris une lettre de la façon la plus sincère ce que tu puisses faire tu ouvres ton cœur et tu attends.

- Combien de temps ?

- Ça, c'est à de le décider.

Debbie passa le reste de l'après-midi ensemble. Elle finit par rentrer chez elle. Elle prit un papier, un stylo. Elle suivit l'instruction de son amie. Elle commença puis barra, ratura, mit en boule et jeta . Elle recommença, puis barra, ratura, mit en boule et jeta. Finalement elle sût quoi écrire :

« Lou,

Je sais que j'ai été stupide mais lis cette lettre. S'il-te-plaît.

Je suis froide parce que dès que je m'attache à quelqu'un, cette personne finit par partir. Par me quitter. Par me laisser tomber. A force d'être toujours blessée par le départ des gens de ma vie, je finis par ne plus laisser les gens entrer. A ne plus laisser les gens entrevoir les sentiments qui inondent mon cœur. Mon coeur est inondé par tes magnifiques yeux océans. Lou, tu me manques terriblement. Ton corps, ta peau, ton odeur, tes gestes, ta façon de vivre, ta façon de penser, ton sourire, ton rire, ta voix, ton regard. Tu es ma putain d'obsession. C'est toi, toi, toi. Tout le temps. C'est toi dans un sourire. C'est toi dans un rayon de soleil. C'est toi dans un café. Je pense tout le temps à toi. A ta voix. Tes lèvres. Tes bras. À ton être tout entier. Tu manques, s'en est tragique. Ça pue la merde. C'est maladif. Oui. Le manque telle une maladie qui ne cesse de frapper là où ça fait mal. C'est fatidique. C'est horrible. Tu m'as sorti du vide pour me laisser dans le néant. C'est moi qui t'ai laissé tomber mais me repousser chaque fois un peu plus me fait basculer dans le sombre précipice. S'il-te-plaît laisse nous une chance. Tu sais parfois pour que quelque chose fonctionne à nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre. Je suis prête à tout perdre.

Je t'aime.
Debbie Océan.  »

Je n'ai rien à te dire, si non que je t'aime avec une tendresse infinie.