"Il est venu prendre mon fils? Mais, ça ne va pas bien dans sa caboche ou qu'il avait trop avalé de poussière durant sa période sous les bétons? Et d'ailleurs comment diable est il parvenu à sortir d'ici vivant?" Tant de question que je me posais qui restaient sans réponses.
Lucian me regardait et je voyais de la peine dans son regard après ma menace. "L'ai je blessé avec mes mots? Tant mieux ! Il sait maintenant qu'on ne me prendra pas mon Lulu !"
-Léna... tu n'oseras pas? Ton... notre fils à besoin de moi, de son père. Ajouta Lucian, sa voix était mêlée de tristesse. J'étais restée planter là, devant lui et merde que j'avais envie qu'il me baise. Je me sentais comme une putain de chienne en chaleur et c'était pas vraiment le message que j'avais envie de lui faire passer. Je voulais qu'il oublie combien stupide j'avais été et qu'il voyait en moi, une mère combattante.
-Pas notre fils ! Mon fils et il n'a absolument pas besoin de toi. Il s'est déjà fait à l'idée que t'es parti Lucian... tu l'as abandonné, tu nous a abandonné.
Je me sentais mal. Je savais que je mentais, un enfant avait besoin de son père comme il avait besoin de sa mère.
-Oh non Léna, je ne t'ai pas abandonné chérie...
"Chérie? Il a bien dit chérie?" Je me sentais toute contente d'un coup. "Stupide et encore amoureuse que je suis"
-Je t'ai plutôt sauvé la vie ou mieux encore vos vies, ignorant que tu portais Notre fils ! Je préférais mourir plutôt de te laisser subir ce que j'ai subi sous les décombres.
M'avait il dit en me caressant la joue, son touché m'avait manqué.
-Ne me touche pas.
Ajoutai je les yeux fermés en essayant de garder mon calme et d'éteindre ce feu en moi.
-Je sais que ce n'est pas ce que tu souhaites Léna... Je sais qu'en ce moment ton seul et unique désir c'est que je t'enlèves ces vêtements qui te colle sur la peau... cette barrière qui t'empêche de mieux apprécier mon touché... Je sais que tu meurs d'envie que je t'embrasse après tout ce temps passer loin de moi, que je t'amène sur ce lit dans cette chambre que l'on se trouve et que je te fasse l'amour Léna. Je connais tes points faibles comme je connais où te mettre mon sexe qui ne bande ainsi que pour toi.
J'étais restée bouche béante devant cette déclaration que je trouvais vrai. Lucian disait vrai, c'est ce que je voulais mais il n'y à pas que moi,... il y à Lucien et je refusais qu'il joue avec les sentiments de mon bébé, je refusais qu'il l'abandonne. J'avais fait un pas en arrière et lui défiait du regard.
-Non Lucian, tu ne pourras me faire l'amour parce que toi même me l'avais dit "je ne suis bonne qu'à baiser", alors épargne moi tout ce baratin.
Au moment où j'allais ouvrir la porte, il m'arrêta.
-Attends !
-Quoi encore?! Bordel Lucian va t-en ! Que me veux tu? Kitem trankil (Laisse moi tranquille) !
Hurlai je, je voulais qu'il arrête de mentir, de jouer avec mes sentiments. "Pense t-il pas que même les prostituées ou les anciennes ont aussi des sentiments? Que nous savons aussi aimer? Et que nous savons combien cela blesse?"
-Laisse moi le connaître Léna. Laisse moi rencontrer mon fils.
Il me suppliait presque.
-Et pourquoi c'est si important pour toi?
Il baisa sa tête un moment avant de le relever avec un air triste dans ses yeux.
-Il se pourrait qu'il soit mon seul enfant Léna... mon docteur m'a assuré qu'il y à très peu de chance que je sois père à cause du mur que j'avais sur ma ceinture durant 3 jours sans pourvoir bouger lors de cette catastrophe naturelle...
Il avait envie de pleurer et qu'étais je supposée faire.
-Je t'en supplie Léna...
Au moment où j'allais répondre, la porte s'était ouverte laissant apparaître mon petit bébé, les larmes au yeux. "Oh non pas ça!"
-Lulu, mon chéri...
Il m'ignora et accouru vers Lucian. Lucian s'était mis à sa hauteur.
-Hey petit bonhomme, ça ne va pas ?
L'avais demandé Lucian...comme un père parlant à son fils. Je n'aurais jamais pensé qu'il avait ce côté paternel dans son regard. Lulu toucha le visage de Lucian et lui avait souris.
-Papa !
Et il se jetta dans les bras de Lucian "son père" et pour la première fois je voyais Lucian pleuré.
-Mon fils... mon fils !
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Pute et fière
RomanceVivant en Haïti, la vie ne peut être facile pour tout le monde. En Haïti, il y à deux moyens de survivre: nager pour se sortir la tête de l'eau par tout les moyens ou rester sous l'eau et se laisser submerger par les problèmes. Marie Helena Pierre e...