Je rentre du travail. J'ouvre la porte de la maison et crie "Je suis rentré", mais personne ne réponds. Bizarre. Je vais dans le salon là où ma femme est censé être. Mais elle n'y est pas... Mais où peut elle être ? Mais où peut elle être ? Je commence à fouiller la maison. Je cherche dans chaque pièce mais je ne la trouve pas. Quand j'entends la porte claqué, je m'y précipite dans l'espoir que soit elle. Mais c'est Orianne qui rentre du collège.
-Où est ta mère, demandai je rapidement.
-Je sais pas je viens de rentrer..... Attends maman a disparu ?
-Oui...
Après cela Orianne commence à fouiller la maison. Je vois mes larmes silencieuses qui coulent le long des ses fines joues. Elle aime sa mère plus qu'elle le laisse paraître.
-Tu as vérifié le jardin ? Me demande telle.
-Non...
Et là, je me sens stupide. J'aurai dû y penser. Depuis le temps qu'elle me dit qu'elle veut aller dans le jardin.
Orianne sort précipitamment et je la suis. Rose est à genoux dans l'herbe,dos à nous.
-Maman, hurle Orianne
Elle court vers sa mère. Celle ci n'a aucun réflexe. Bizarre. Orianne s'approche de sa mère et hurle d'effroi. Je cours vers elles. Orianne se lève et me laisse sa place. Elle pleure à chaudes larmes. Je relève la tête de Rose. Ses yeux sont presque éteint et elle respire faiblement. Sa peau est pâle et froide. Non elle peux pas partir maintenant. Je hurle à Orianne d'appeler les secours pendant que moi je prends Rose dans mes bras. Quand médecin nous a dit qu'il lui restait plus longtemps à vivre, je pensais pas qu'il voulait dire si peu de temps. On a pu profiter de notre Rose que deux petites semaines. Orianne arrive en pleurs près de moi. Elle me chuchote qu'elle a appelé les secours et qui seront là d'ici dix minutes. Elle s'agenouille près de moi et je libère une de mes bras pour la prendre dans mes bras. Elle mets sa tête contre mon épaule et se mets à pleurer. J'entends les secours arriver. Je pose délicatement Rose, qui a fermé les yeux, dans l'herbe. Je me lève et attrape Orianne qui hurle comme une folle. Je l'éloigne de sa mère et la fait s'asseoir un peu plus loin avec moi. Je la reprends dans mes bras. Je suis peut-être pas son vrai père mais moi je serai toujours là pour elle. Un pompier s'approche de nous.
-Elle s'appelle comment, nous demande le pompier tout en désignant notre femme.
-Rose... Répondis je.
-D'accord, alors la patiente Rose est... Décédé... Désolé, on a rien pu faire, elle était déjà en mort cérébral quand on est arrivé. Toute mes condoléances ...
À l'entente de ses mots, je me lève. Je suis plus moi même. Mon âme sœur est partie. Je peux pas rester ainsi. Je rentre dans la maison et commence à briser les cadres où elle apparaît. Puis je vois la photo de notre mariage. Je la prends et la jette par terre. Une personne m'attrape la taille et je me laisse tomber à terre.
-Papa... Il faut que tu sois forte maman serai pas contente de te voir ainsi. Et puis maintenant tu dois veiller sur moi. Faut pas que tu te laisse aller maintenant. Vas voir maman avant qu'il l'emmène. Embrasse là et dis lui tout ce que tu as sur le cœur. Après reviens me voir et on ira ensemble à l'hôpital...
Je hoche la tête. J'embrasse ma fille et me lève. Je sors de la maison et me dirige dans le jardin. Je demande aux pompiers si je peux voir Rose une dernière fois. Après quelques hésitations, il me laisse l'approcher. Je lui prends la main.
-Rose chérie, je sais que tu es partie. Ça me fait mal mais je serai forte pour ta fille, pour notre fille. Je prendrai soin d'elle comme tu le faisais. Ne t'inquiète pas je lui donnerai plus de chocolat en cachette. Je ferai en sorte qu'elle soit comme toutes les autres petites filles. Je serai son papa et sa maman. Mais je veux aussi que tu saches que je t'aime du plus profond de mon cœur. Même si je retrouve l'amour, je t'oublierai pas ma petite fleur des bois. Tu étais, tu es et tu seras ma Rose à jamais. Tu peux partir en paix. On va s'en sortir. Embrasse Mama Sorria de ma part.
Je l'embrasse passionnément. Mon baiser est plein de tristesse, de souffrance mais aussi rempli d'espoir. Je me relève et vois que tout les pompiers me regardent. Tant pis. J'embrasse la main de Rose et je rejoins Orianne qui est sagement assise dans le salon. Elle a un magnifique sourire même si des petites larmes salé vient ternir son magnifique visage. Je la prends dans mes bras. Je me sens mieux, comme libéré du poids qui pesait sur mes épaules. Les pompiers partent et nous restons une dizaine de minutes ainsi. Puis on se lève, montons dans la voiture et roulons en direction de l'hôpital. Une fois arrivée, nous descendons de la voiture et nous prenons la main.
Ensemble, lui murmurai je
Ensemble, me répondis telle.
Et c'est ainsi que pour nous commença une nouvelle vie. Notre Rose est morte mais elle vie éternellement dans nos cœurs. Elle pour nous un exemple maintenant. Malgré la souffrance, nous sourions et vivons pleinement notre vie. Maintenant plus rien ne peut nous atteindre. Notre ange y veille...
VOUS LISEZ
Des nouvelles en folies
Short StoryUne nouvelle, puis deux... Je les écris au fil de mon imagination... Rire, joie et souffrance ne font plus qu'un... Tout est mélanger pour former qu'un seul livre... Un recueil de nouvelles... Un recueil de souffrance... Un recueil d'espoir....