Plus j'avançais dans les mois , plus j'avais durs. On pouvait dire que j'allais au collège avec les pieds de plombs , mon coeur était lourd et je ne sais pas ...toutes les mauvaises pensées que je commençais à avoir me faisaient peur . J'avais peur de moi même...
La question "pourquoi ?" Ne cessait de se promener partout dans ma tête .
Il m'arrivait parfois de me dire que tout cela n'était qu'un rêve,  que ça ne pouvait m'arriver , c'est vrai quoi...
                Un Samedi d'Avril :
J'étais chez moi dans la douce chaleur de mon lit douillet , je regardais mon téléphone et encore des messages de haine , c'était plus fort que moi , la curiosité avait prit le dessus .
Les choses horribles qu'ils me disaient me blaissait au plus profond de mon coeur et de mon âme , j'avais éclater en sanglots ce samedi là .
Mon père n'était pas là étant parti tôt au travail comme à son habitude , je me retrouvais donc seule à devoir affronter cette douleur .
[Lundi]
Le week-end avait été éprouvant, et maintenant je me retrouvais encore dans ce couloir sans fin à reprendre des affaire et à en remettre d'autres dans le casier , rien à l'horizon cette f...
Pas le temps de finir mon monologue que ma tête avait déjà claquée contre le casier , j'avais senti un liquide chaud , que je devinais etre du sang,couler de mon nez .
C'est pas vrai....Non non... pas encore pitié que cela cesse !!
Mes larmes avaient roulées de mes yeux pour s'écraser contre l'un de mes vêtements. 
Ils m'avaient tirée à l'extérieur au dos de l'école où jamais aucuns éducateur ne passait .
Ils m'ont faite tombée, Mon douée de coups de pieds , de coups de poing , ma tête avait cognée dans le mur derrière moi , je m'étais retrouvée légèrement sonnée sous la violence du coup de trop.
Un garçon m'avait retourné une bouteille de je ne sais quoi sur la tête,  pendant que mes larmes se comptaient par millier .
L'ancienne pote de mon amie c'était approchée de moi me mettant un coup de genoux au visage .
-Regardez moi ça une petite lesbienne en pleuré comme un bébé ah ah c'est tellement pathétique que ça en devient marrant .
Les gens filmaient et rigolaient en voyant mon état. 
Y a-t-il une plus grande honte que cela ? Peut-être,  ou peut-être pas...Je n'en sais rien après tout .
Après leur moment d'amusement à massacrer mon visage la foule s'estompa ne laissant que mon sac de cours et mes cours complètement éparpillé à terre dans un salle état tout comme moi .
Mes côtes , Mon dos , Mon nez , ma tête  , tout me faisait mal , me faisait souffrir , mes larmes le montraient bien que je souffrais mais encore une fois je ne comptais rien dire à mon père,  rien dire à personne  , car j'avais peur , peur des représailles et honte de moi , honte de me laissé faire ainsi aussi facilement sans les envoyés loins , me défendre un minimum .
Le reste du mois c'est passé comme cela , ce fût un des mois les plus violents de ce que je me rappelle .
Seule contre ce mur je laissais aller mes larmes , de colère,  de honte , de tristesse , de peur . 

Adieux ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant