Je ne sais pas si ma personnalité contrastée ou mon âme torturée sont une force,
mais savoir que je suis loin de la perfection et le reconnaître est une plus grande force,
car l'humilité précède la force.
Je comprends tout de suite que la faiblesse soit une force.
Aimer c'est la force,
car haïr c'est atroce.
La force c'est aussi cette si faible main qui caresse frénétiquement mon torse.
Ma force c'est Notre Père, qui est aux cieux et mon Père, qui est au pieu, mes éternels boss.
La force, c'est de ne pas plier malgré ce coup de crosse,
c'est lutter, être un hustler comme Rick Ross.
Mes poings, c'est la force,
la voix de ma mère me le rappelle avec force.
Elle qui depuis toujours est ma faiblesse et ma force.
Échouer ? Non, ma gorge refuse cet os.
La force, c'est le sourire de mes filles quand j'hausse le ton parce qu'à mes règles, elle font souvent entorse.
Ma force c'est aussi l'amour de mon fils qui ne peux être ensevelie par aucune fosse.
Mes écrits sont ma force,
car le silence de mes lèvres est féroce,
un peu comme vouloir guider un sourd dans le noir, avec des phrases en morse.
La chute de ce texte, c'est maintenant que je l'amorce.
Alors comme Yoda , qu'elle demeure avec moi la force.
