Chapitre 4

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La musique est facultative, à activer durant l'intégralité du chapitre.

PDV KATSUKI :

On continue à observer le paysage à travers le hublot.

Elle gigote dans tous les sens je suis obligé de la tenir fermement.

Elle est vraiment incontrôlable cette gamine.

- Eh oh tu vas te calmer fillette ??! je lui chuchote légèrement agacé.

Elle se retourne et rit doucement dans son poing.

- Hihi désolé ! Je peux annuler mon poids si tu veux ça sera moins lourd, elle me dit, un sourire amusé, collé aux lèvres.

Je détourne le regard.

- Ça m'arrangerait bien, tu pèses au moins tes 100kg mais t'as pas le droit d'utiliser ton alter idiote.

Elle prend une mine boudeuse en croisant les bras.

Je lui jette un regard blasé.

- C'est pas gentil ça.

Je soupire.

- Si tu savais comme je m'en fou..

Elle rigole de plus belle.

Je la regarde de nouveau.

Perplexe.

Je suis désagréable avec elle, et elle se marre ?

Je ferme les yeux.

Y a vraiment un truc qui cloche avec cette gamine.

Après tout, je dois bien me couvrir comme je peux.

Hors de question que qui que ce soit d'autre que tête d'ortie soit au courant.

Et puis je suis sur ça va finir par passer.

Je ne peux pas aimer.

C'est contre ma nature.

Contre ma façon de penser.

Contre celui que je suis.

Je redeviendrai bientôt comme avant.

Donc je ne devrai pas me couvrir trop longtemps.

Je finis par lui jeter un regard, du coin de l'œil.

Je fronce légèrement les sourcils.

Pourquoi j'ai la net impression que ça sera plus compliqué.

Je sursaute ?

Mais comment je peux penser ça ??

Je me frappe la tête contre le siège.

Uraraka se retourne, un peu choquée et inquiète.

- Euh .. tout .. va bien Katsuki ? dit elle un peu méfiante.

Je lui lance un regard meurtrier.

- Oui tout va parfaitement bien, ça se voit n'est ce pas ?! Y a vraiment des moments où tu réfléchis pas plus loin que le bout de ton nez, je crache.

Elle me regarde choquée.

Puis fronce les sourcils.

- Je te demande pardon ? Elle me lance froidement.

Je la regarde surpris.

Je pensais pas qu'elle pouvait parler comme ça.

Puis elle se lève de mes genoux pour retourner à sa place, dans un silence presque gênant.

« Puis je vraiment aimer ? »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant