La meute de Zarān 1-Menacée

Chapitre 30

Galadrielle

Je suis très  stressée, assise devant le miroir, j'observe Isadora me tresser les cheveux pour en faire une couronne. Dalilah coiffe Gaby.

-    Si tu continues à bouger tes jambes, je les ligote, me menace la fille aux cheveux rouge.

Je m'arrête net et je monte dans le miroir mes yeux mauves sont mis en valeur avec du fard à paupières or et ses lèvres sont naturelles. Rose est allongée sur son lit, son ventre commence à s'arrondir dû à sa grossesse de même pour moi et je pose une main sur mon ventre. Elle se redresse d'un bond et dit :

-    Gala ? Je viens de me rendre compte que nos filles vont naître à quelques mois d'intervalles, elles vont peut-être être meilleures amies. Ce serait géniale.

Je me tourne vers elle ce qui fait râler Isadora mais elle ne dit rien.

-    Je trouve aussi, lui réponds-je avec un sourire sincère, avant de ùeremettre devant le miroir.

Rose passe de moi à Dalilah.

-    Vas-y pose ta question, lui intimé-je.

-    Y a trois mois, vous avez été voir Thérèse dans sa cellule avant son exécution mais aucunes de vous nous a parlé de ce qu'elle a dit.

Dalilah se recule de Gaby comme si elle avait été brûlé et baisse la tête. Je me tourne vers elle et la jeune femme hoche la tête.

- Dalilah voulait en savoir plus sur son frère mais elle n'a rien dit. Je voulais la voir pour savoir ce qu'elle avait contre Kaz mais rien.

Un silence suit mes paroles.

- Donc vous n'êtes pas plus avancer ce qu'elle a contre notre ami, conclue Gaby.

Je hoche la tête pour lui dire oui.

-    Arrêtons de parler de ça car aujourd'hui c'est un jour heureux, déclare Isadora.

La jeune femme s'éloigne pour montrer son travaille à la sœur de mon compagnon et aux autres filles qui s'extasient.

-    C'est magnifique, dis-je d'une voix remplit d'émotions.

-    Ah non, ne pleure pas, c'est juste une tresse, lui répond Isadora.

-    Je ne vais pas pleurer mais c'est la première fois que je me sens aussi belle et que quelqu'un s'occupe de moi comme ça, me confié-je.

-    Eh bien, si Ambroise et toi vouliez bien, j'aimerai rester ici avec Dalilah et je pourrais te chouchouter, te montrer tout ce que ma mère m'a appris avant... enfin bref.

Elle ne termine pas sa phrase car c'est un sujet trop sensible pour elle.

Rose, Gaby et moi-même comprenons qu'on ne doit  pas poser de questions.

Je ne sais pas trop quoi lui répondre parce que je ne sais pas si je peux  faire confiance aux deux jeunes femmes puisque je trouve Dalilah fort proche de son compagnon mais avant qu'elle ne puisse parler, Dalilah prend une grande inspiration et lui avoue :

-    Je sais que tu as peur de mes sentiments envers Ambroise mais je peux te garantir que ce n'est pas par lui que je suis intéressée.

-    Logique vu que c'est par Braeden, renchérit Rose avec un grand sourire gênant Dalilah qui rougit et joue nerveusement avec ses doigts.