chapitre 1

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Morte de l'intérieur.
Voilà les grandes vacances.
1mois que j'étais en pleine dépression. Laurina faisait sa vie, sans moi. C'était l'horreur, je ne dors plus je ne mange plus je ne fais que penser à elle.

* toc toc *

Je ne répondis rien. De toute les façons la personne entrera avec ou sans mon accord et d'ailleurs depuis quand on toquait ici?

-Anna vient manger. Disa ma mère avec son accent.

-Hmm nan mam' pas faim.

Je levai la tête qui était enfouie dans mon oreiller. Je vis flou quelque instant et vis ma mère, maintenant assise sur mon lit

- y'a un problème?

- nan nan aucun. Repondis-je avec un sourire en coin pour ne pas l'inquieter. Je suis juste fatiguee c'est tout.

Ma mère fit une grimace et sorti de ma chambre.

- maman ?

- oui ma fille?

- ferme la porte stoplait elle était fermée de base.

Ma mère me regarda de haute en bas puis me tchip et continua son chemin. Mon Dieu se que je déteste qu'en on fait ça c'est pas compliqué la porte était fermée quand t'es venue alors elle est fermée quand tu repars. Brf.

Il était 15h ( oui même à 15h on peut déjeuner chez moi.)
Je n'avais rien fais de la journée. Cela faisait 2 semaine que j'harcelais Laurina de message pour m'excuser de mon comportement. Sans réponse. Je passais du chaud au froid. Elle avait ce pouvoir sur moi. Celui de me rendre dingue.

-moi à elle 4h stp bébé reviens je t'aime je suis dsl de t'avoir insultée tu le méritais pas et je le pensais pas.

Moi à elle 10h ah tu veux pas répondre? Ok vas te faire foutre salope.

Moi à elle 11h grosse pute t'as gâché ma vie.

Moi à elle 11h30 bébé ok écoute c'est bon je m'excuse Ok? Je pense rien de tout ça .

-moi à elle 14h ptn ma princesse je t'en suppli répond.. Je vais faire une dépression je me sens finir sans toi..

Ces msg demeuraient sans réponse.

Depuis qu'elle était partie j'avais déjà pensé au suicide. J'avais cette impression que je n'aurai jamais droit au bonheur. Pour cause, j'ai toujours eu en moi cette impression d'aimer les filles. Ce sentiment ne m'a jamais quitté. Je me rappel encore. À la maternelle ou au primaire je ne tombais pas seulement amoureuse des garçon mais aussi des filles. De mes amies. À cet âge là je savais qu'il ne fallait pas le dire parce que c'était différent de se que les gens voulaient, de se que ma famille voulait que je soit donc je ne disait rien mais je n'avais pas encore cette vision de la réalité qui me frappe aujourd'hui. Je me souviens même qu'en soufflant sur le gâteau de mon 7eme anniversaire, j'avais fais le souhait qu'une de mes amie dont j'etais amoureuse soit amoureuse de moi. Pour moi ce n'était pas si grave. Puis en grandissant jai compris que ma vie n'allait pas être facile. Au collège je rentrais souvent en pleurant voyant que mon amitier envers une amie proche se transformait en amour, je luttais contre qe sentiment, contre moi. Je me degoutais. " tu finira en enfer" voilà ce que je me disais " tes parents ne t'ont pas élevée comme ça. "Je priais pour que ce sentiment dégage de mes pensés, dégage de mon coeur. Je demandais à Dieu de me rendre normal, de me guérir. Étant petite j'étais un garçon manquée, jusqu'en 5eme où j'ai commencé petit à petit à changer pour le plus grand bonheur de ma famille mais à chaque petite " rechute" si je peux appeler ça comme ça, ma mère ne manquait pas de me faire savoir que si j'étais lesbienne je pouvais les rayer de ma mémoire et faire ma vie sans eux. venant d'une famille très croyante et peu ouverte d'esprit même pas du tout il était impossible pour moi de me l'avouer à moi même et donc encore moins possible de l'assumer autour de moi et puis l'homosexualité reste assez mal vu de nos jours.. il reste des pays où c'est puni et des représailles restent très fréquentes un peu partout dans le monde. Ma famille faisait parti des ces familles qui considère un homosexuel comme une abomination, un être qui mérite l'enfer au même titre que les violeurs ou les tueurs.
Je décidai donc de le faire et prendre sur moi au maximum. En jouant l'homophobe mais pas trop non plus. Il ne fallait pas éveiller les soupçons. J'avais trouvé mine de rien une stabilité. Moi qui pouvais aimer une fille en secret et être proche d'elle car tout le monde sait qu'entre fille on peut se coller se faire des bsx des câlins, à mon plus grand bonheur et moi qui sortais aussi avec des garçons que j'appreciais. Tout étais plus clair dans ma tête, j'étais attirées par les garçons mais je ne pourrais jamais tomber amoureuse d'un garçon, par contre une fille je pourrais. Je l'ai pas choisis c'est comme ça.

Depuis qu'elle était arrivée dans ma vie, j'avais oublié tout Çaça . J'avais oublié tout l'aspect négatif de se trait de ma personnalité. Je ne me considérais plus comme malade mais comme tout simplement une personne qui a des préférences, ce n'était même pas un choix c'était mon coeur qui parlait, les gens ne se rendent pas compte que nous ne l'avons pas choisis, les hétéros eux même ne l'ont pas choisis. Elle me faisait ne plus me sentir seule j'avais enfin quelqu'un comme moi qui me comprenais et en plus de ça elle m'a fait connaître ce qu'était vraiment être amoureuse. Le vrai amour pas tout se que j'avais ressenti jusqu'ici. Je me sentais en sécurité avec elle. Une fois qu'elle ma lâchée me disant qu'elle n'aimais pas les filles, qu'elle ne m'aimais pas mon coeur s'est brisé. Je pu ressentir comme un courant glacial, qui ramenait avec lui toute les mauvaises choses que je ressentais avant sur ma vie qui n'allais pas être simple. Ce courant s'abatait sur moi, en 2 fois plus violant qu'avant car en plus de recevoir en pleine figure toute mes peurs et mes craintes d'avant sont arrivées dans ma vie, ces peurs étaient maintenant multipliée par deux.

Enfin brf.
Sans elle je devenais folle. Tout me manquait chez elle... absolument tout ses photos son corps ses seins des cuisses ses fesses ses bsx sur mon corps ses mains sur moi ses lèvres contre les miennes sont coeur qui bas contre le mien son souffle dans mon cou lorsqu'on faisait l'amour ou tout simplement quand je l'avais dans mon bras , son corps aux formes parfaites dans mes bras... la prendre dans mes bras était une des meilleurs sensation. C'était simple c'est vrai mais sentir son corps collé contre le mien mes bras entourant ses hanches sa tête au creux de mon cou.. son odeur.. nan je dois être forte. Mais c'est tellement dure.. Je suis folle de cette fille. Même avec un garçon je n'avais jamais ressenti ça.

C'était la première. La première fille qui s'intéressait enfin a moi après tant d'année à regarder en secret sans espérer quoi que ce soit j'en avais enfin trouvé une, une pour moi une que j'aimais et qui me portais enfin de l'intérêt.
Maintenant c'est fini. Je dois me rendre à l'évidence.

everthing Will be different 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant