Chapitre 1

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C'était un soir à peu près comme les autres chez moi : mon père et moi étions conviés à un gala de charité. Ce genre de gala, ou de nombreuses personnes riches et célèbres se réunissent, et font dont dune partie de leur fortune à des enfants défavorisés, enfin davoir une conscience qui ne les gronde pas. Enfin vous voyez le poteau quoi !

Pour cette occasion, je mis une longue robe rouge plaquée, qui faisait ressortir mes formes et des escarpins noir. Je ne mis pas de maquillage, juste un baume à lèvre. J'attrapai mes cheveux en chignon, et mon cou était orné d'un collier en perle blanche. Et enfin, me voilà prête à me rendre à ce gala. En fait il ne signifiait rien pour moi. J'y allais juste pour accompagner mon père et pour faire bonne impression . Ce serai une soirée comme toutes les autres : plats hors de prix, champagne, célébrité. Certains seront honorés d'assister à cette soirée, mais pour moi c'est un calvaire, car je ny faisais rien. Je resterai juste assise, avec le sourire aux lèvres, pendant que mon père parlera affaire avec dautres. En fait ce sera une soirée platonique. Mais bon

Je regarde ma montre et il est temps d'y allée. En descendant les escaliers, je vis que mon père mattendait déjà. Quand il me vit, il me sourit et dit :

Papa : Tu es resplendissante !

Moi : Merci. Toi aussi tu es tout beau papa.

Il prit ses clés de voitures et on se mit en route.

Après de longues minutes de trajet, nous arrivions enfin devant une grande demeure, assez luxueuse de l'extérieur.

Dès qu'on pénétra dans le hall, j'admirai la décoration : Elle était faite dobjet ancien. Simple et assez chic je trouve. Je voulu le dire à mon père, mais je me rendis compte qu'il sétait déjà éclipser et parlait déjà affaires avec ses amis.

Tout simplement alors, jaffichai mon sourie, pris un air de grande dame et alla m'assoir à la table qui nous était destiné. La soirée promettait d'être longue. Je pris une coupe de champagne et commençai à détailler les différentes personnes présentent. Cest drôle de les voir rire entre eux, se complimenter or quils nhésiteraient pas à se faire de sale coup à la moindre occasion. Je les voyais juste comme un troupeau de bêtes sauvages. Dailleurs cette pensée me rappela un livre que javais lu « En attendant le vote des bêtes sauvages » dAhmadou Kourouma. Ils font semblant de saimer, de sapprécier tout en crachant les uns sur les autres après; ils font semblant de venir en aide aux plus pauvres or quils sont la cause principale de cette pauvreté. Quest-ce que ce monde peut être cruel des fois.

Ne midentifier surtout pas à eux. Je les fréquente certes, mais si javais le choix, je pense que je ne le ferai pas. Jaurez préféré grandir dans un autre milieu. Mais bon on na pas toujours le choix dans la vie.

Après une heure dobservation, jétais lassée de les voir déambuler comme des guêpes. Je décidai donc de me rendre aux toilettes, et c'est à ce moment qu'il rentra.

Je ne savais pas qui il était, mais sa beauté me laissait sans voix, je n'arrivais pas décrocher mes yeux de lui. Il balaya la salle du regard, et son regard de sarrêta net sur moi et il su que j'étais en train de le regarder. Nos regards se rencontrèrent et jeu limpression qu'il me menaçait. Cela me déstabilisa totalement, et je me sentais comme une proie sous ce regard intense.

Sans perdre plus de temps, je me dirigeai vers les toilettes. J'y restais quelques minutes pour reprendre mes esprits et retournais à la salle où se passait le gala. Là je cherchais mon père, et le trouvai à notre table. Je m'y rendis et massis, je ne comptais plus bouger jusqu'à la fin de la soirée.

30 mn ...

2h ...

3h...

L'heure s'écoulait très lentement et je mennuyais. Je décidai d'envoyer un texte à Audrey ma copine, pour qu'on jaze un peu et faire passer le temps. En pianotant sur mon téléphone, je sentis une présence derrière moi. Quand je me retournai, je me retrouvais face à face avec l'homme de tout à l'heure. Il me fixait toujours de son regard intense mais au lieu de me menacer, il me souriait plutôt. Son sourire était rayonnant et laissait entrevoir une dentition parfaite. Il avait les yeux noirs, et lodeur quil dégageait était envoûtante. On se regardait pendant quelques instants, puis il brisa le silence :

Lui : M'accorderiez-vous cette danse ?

Je mis du temps avant de m'apercevoir qu'il s'adressait à moi. D'une voix hésitante mais simple je répondis :

Moi : A..av..avec plaisir .

Il me saisit la main, et mentraina sur la piste de danse. Avec une grâce étonnante, il me prit par la taille et on se mit à danser, c'était un slow. Un silence lourd pesait, durant lequel, on se regardait, les yeux dans yeux, comme si cela était vital pour nous deux.

Il brisa encore le silence en disant :

Lui : Je m'appelle Jonathan Parkers, et vous Madame, ou mademoiselle ?

Moi : Marie Carmelle.

Jonathan : Très beau prénom Marie, enchanté de faire votre connaissance.

Je fus rouge quand jentendis le « vous », ce ne métait pas très familier que lon me vouvoie. En plus, quil mintimidait beaucoup

Moi : Tutoyez-moi, je ne suis pas si vieille que ça.

Jonathan : À condition que tu me tutoie car je ne si pas si vieux que ça dit-il avec un sourire.

Moi : Comme tu veux. Alors Jonathan, que fait tu dans la vie ? Il fut étonné que je lui pose cette question car depuis le début de la conversation je paraissais mal à laise. Mais il répondit quand dun air enjoué :

Jonathan : J'enseigne et j'écris aussi.

Moi : Vous écrivez ? Es-tu auteur ?

Jonathan : Non je ne le suis pas.

Moi : Ah je vois, il marrive décrire aussi, des poèmes damour et des trucs personnels, dis-je en baissant le regard encore plus gêné par ce que je viens dire. Quest ce qui ma pris de lui dire ça ? Et sil pense que jécris des trucs pervers ? Ayaye, Je suis foutue.

Mais contrairement à ce que je pensais, il souleva mon menton et me sourit. Je lui rendis son sourire

A ce moment, la musique pris fin et comme un gentleman, il me raccompagna à ma table, et avant de s'en aller, il me dit :

Jonathan : Eh bien Marie, ce fut un plaisir de danser avec toi. J'espère te revoir bientôt, et si possible avoir le plaisir de lire tes poèmes.

Je ris à sa dernière remarque et il s'en alla tranquillement.

Jétais en train de penser, quand mon père arriva à mon niveau, pour me rappeler qu'il était l'heure de rentrer. Après avoir salué ses derniers amis, mon père me prit la main et on s'en alla. Durant tout le trajet, je ne prononçai aucuns mots.

Arrivée, je me rendis en cuisine à la recherche d'un yogourt parce que je navais rien manger de la soirée. Quelques minutes après, mon père arriva, et me demande

Papa : C'était qui l'homme avec qui tu as dansé ?

Moi : Juste une nouvelle connaissance.

Papa : Ah, fais attention à toi.

Moi : Promis papa !

Papa : D'accord. Bon j'y vais. Bonne nuit ma princesse. Et vérifie que tout est fermé avant de monter

Moi : Bonne nuit papa, je t'aime

Papa : Moi aussi je t'aime.

Il me fit une bise sur la joue et s'en alla.

Je finis mon yogourt, et après avoir vérifié que tout était fermé, je montai me coucher.

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