On a tous une voix en nous qui nous dit d'abandonner, de tout laisser tomber. Les plus faibles d'entre nous ou les plus vulnérables, écoutent cette petite voix et laissent tous leurs objectifs et leurs déterminations de côté. Et il y en a d'autre comme moi, qui ne lâche rien. Je me battrais pour avoir ce que je désir, je travaillerai dur pour pouvoir les obtenir, et surtout je réussirais.
Assise dans la cour de mon lycée, de là où je me trouvais, je pouvais voir tous les élèves. Les sportifs étaient dans le stade, les pétasses les regardaient avec des yeux de chienne en chaleur et les intellos travaillaient tranquillement sous le cloître de l'établissement. Tout ce monde m'inspirait. Mes amis parlaient entre eux pendant que je rêvassais tranquillement dans mon coin. Le temps était ensoleillé aujourd'hui, il y avait des nuages avec des jolies formes dans le ciel, je pris mon bloc note et mon crayon à papier, et je commençais à dessiner toutes les choses que je voyais dans le ciel. Une jolie rose ou encore un piano. J'avais assez d'imagination et de créativité pour dessiner dans n'importe quel endroit.
Tom : Maëlle ! Toujours en train de dessiner ! Tu pourrais passer du temps avec nous quand même !
Moi : Eh boulet ! Laisse moi tranquille, l'inspiration a pris possession de mon esprit, tu ne le vois pas ?
Tom était mon meilleur ami depuis la primaire, c'était un peu comme mon grand frère, j'étais seule dans la cour et il est venu, m'a tendu la main et m'a souri. Depuis ce jour-là, il est resté à mes côtés. Au fur et a mesure que les années passèrent, mon groupe d'ami s'est agrandi, Jade et Sophie sont arrivée en troisième, et Mike en seconde. Nous avions tous a peu près le même âge nous vivons pas trop loin les uns des autres.
Sophie : Dites ! Après les cours, ça vous dit d'aller boire un verre après les cours ? j'ai besoin de décompresser de ma semaine.
Jade : Moi je suis partante !
Mike : on s'en serait douté...
C'est vrai que Jade aimait beaucoup boire et faire la fête, elle était toujours invitée a droite et a gauche pour des fêtes totalement WOAW enfin c'est elle la moins raisonnable de nous tous. J'étais plutôt partante mais je devais aider ma mère ce soir avec certaine tâche à la maison.
Moi : Désolé Sophie, mais je ne serrais pas de la partie, je dois aider ma mère à la maison.
Tom : Ahah Sainte Maëlle est de retour, toujours vouloir rendre service a tout le monde, Hier c'était ta voisine, aujourd'hui c'est ta mère, demain se sera qui...
Moi : Tom ce n'est pas drôle, c'est ma mère voyons, je dois être présente pour elle, tu le sais.
Tom : Oui désolé mais cela fait déjà plusieurs fois que nous te proposons de venir avec nous après les cours et tu as toujours du temps à consacrer aux autres mais pas à tes amis.
Il avait raison, en ce moment, j'étais assez prise dans ma vie privée, je faisais des petits boulots à droite et à gauche pour arrondir les fins de mois à la place de ma mère. C'était tendue à la maison, mon père est parti en prenant toutes nos économies et nous laissant les dettes. Je le détestais, c'était vraiment insupportable de penser à lui. Je commençais a être prise de colère. Cet homme me mettait hors de moi.
Jade : Eh Maëlle , tu es encore toute rouge ça ne va pas ?
Moi : Si ça va, ne t'inquiète pas.
La sonnerie retentit, je me leva et commençais à partir pour rejoindre la salle de classe, les autres me suivaient tout en continuant à discuter de leur côté. Les couloirs étaient bondés d'élèves, les groupes s'étaient dispersés pour laisser place aux élèves grouper devant chaque salle de cours. Ils discutaient tous plus ou moins ensemble, certains étaient avec leurs écouteurs, collé au mur des couloirs. Eh il y en avait d'autre qui victimisaient les plus vulnérables, en les insultant de tout les noms, cela me fendais le cœur, mais à ce que je vois ça ne dérangeais que moi. Lorsque j'eu atteins la salle de classe, je pris place à ma table et commençais à sortir mes affaires de mon sac. Mince j'ai oublié mon cahier de philosophie... Quelle poisse. Le prof n'était pas encore là et les autres élèves arrivaient tous petit à petit. Le ton commençais à monter entre deux footballeur et les pétasses continuaient de débattre sur les tenues du défilé des miss France d'hier soir. Sans même que je m'en rende compte, le prof avait fait son apparition devant le tableau et observait la scène.
