8. Lâche moi !

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Pdv Alicia

- Entrez !

Edinson entre dans ma chambre. Qu'est-ce qu'il veut celui là ? J'ai été malade toute la journée, j'ai pas besoin qu'il vienne m'embrouiller en plus. En plus il parle pas français lui. Relou. J'ai pas envie de parler.

- Je te dérange pas ?

- Si.

- Tant pis. Il faut que je te parle.

- Ah.

Vous voyez l'iceberg qui a coulé le Titanic ? Bah il était chaud bouillant à côté de moi.

- Depuis que je te connais je te trouve belle et tout.

- Je suis en couple. Ça peut pas marcher entre nous.

Il se rapproche de mon lit, de plus en plus au fur et à mesure qu'il parle. J'aime pas ça. Je me lève et je croise les bras sur ma poitrine, attendant qu'il comprenne qu'il doit me laisser seule.

Son regard descend sur mon corps en me détaillant lentement.

- Sors de ma chambre Cavani. Tout de suite.

- Ah non. J'ai mis assez de temps à trouver un moment pour être seul avec toi, c'est pas maintenant que je vais laisser tomber, crois moi.

Plus il s'approche et plus je recule vers le balcon. Soudain il fait deux grands pas et me plaque au mur en me tenant par les poignets. Je tente de me dégager, mais Cavani n'est pas kiné, Cavani n'est pas Vincent. Cavani est joueur de foot. Et il est mille fois plus fort que moi.

- Lâche moi tu me fais mal !

- Toi aussi tu me fais du mal, à chaque fois que tu passes devant moi avec ton corps parfait là.

- Je plaisante pas, lâche moi !

- Non je te lâcherai pas avant d'avoir eu ce que je veux.

- MAIS QU'EST-CE QUE TU VEUX À LA FIN ?!

Il met violemment sa main sur ma bouche pour me faire taire.

- Que tu fermes ta grande gueule pour commencer. Et pour le reste...

Il m'adresse un petit sourire en coin. Le sourire type "psychopathe violeur". Vous voyez lequel ?

Il prend mes deux poignets dans une seule de ses mains, et je sens l'autre glisser dans mon dos jusqu'à mes fesses. Puis il tente de forcer ma bouche à l'embrasser.

- OH QU'EST-CE QUE TU BRANLES EDINSON ?!?

Il me lâche et s'écarte. J'en profite pour m'éloigner le plus possible et aller me réfugier dans les bras d'Adrien. Celui-ci continue :

- Tu faisais quoi là putain ?!

- Elle m'a demandé de l'embrasser.

- C'EST FAUX !

- Arrête de mentir, depuis que t'es ici tu t'amuses à me chauffer, te fous pas de moi.

- Adrien c'est faux !

- Mais je sais je suis pas con !

Il se tourne vers moi en disant ça, puis il jette un coup d'œil noir en direction de l'Uruguayen. Kehrer rentre dans la pièce à son tour et il fait sortir Cavani.

Je me laisse tomber sur le lit, Rabiot se pose souplement à côté de moi. Il passe son bras autour de mes épaules et me serre contre lui.

- Ça va aller ?

- Oui... J'imagine...

- Je comprends pas, il est pas comme ça d'habitude. Ça va probablement lui passer, mais je pense que t'en as vécu assez pour qu'il évite d'en rajouter.

- Merci d'être venu...

- C'est normal. Il faut que je le dise à Kylian et Neymar mais ils vont me défoncer si je le fais... Quoiqu'ils le feront aussi si je ne leur dis pas, donc au pire.

J'hoche doucement la tête. J'ai hâte qu'ils reviennent. Je sais même pas où ils sont. Certes ils seront là demain, mais n'empêche.

Je me sens tellement peu rassurée depuis qu'Hugo est loin de moi... Mais il ne reviendra pas. Je sais même pas si on peut considérer qu'on est toujours en couple. Il ne sait probablement même pas que je sais...

Je me tourne et me retourne dans mon lit, cherchant le sommeil qui ne vient pas. Je peux pas aller embêter les garçons, ils en font déjà beaucoup trop pour moi. Je me redresse brusquement. J'ai une idée. Je vais aller faire du foot sur le terrain. Ça m'aidera à dormir.

J'enfile un short et un maillot floqué Lloris, puis je sors. En m'approchant du terrain, j'entends que quelqu'un joue. Qui est assez fou pour jouer au foot ? À cette heure ?

Bon ok j'ai rien à dire. Je plissé les yeux pour reconnaître le joueur.

- Presnel ?!

Il sursaute et rate son tir. Il râle en allant chercher le ballon et vient vers moi.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Non mais quel culot.

- Et toi ?!

Il se gratte la nuque avant de me répondre.

- J'avais besoin de me détendre, Didier donne la liste pour la ligue des Nations demain, je sais que je serai dedans, mais je stresse quand même.

- Oh je vois. Tu aurais dû venir m'en parler ! Je suis là pour ça. Tu veux qu'on se fasse un foot ?

- Oui ça serait super.

Après un bon match que Monsieur Kimpembe a gagné, nous allons nous coucher, tous les deux beaucoup moins angoissés.

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Coucou vous ! Je suis désolée du retard, je viens de faire ma rentrée alors j'ai pas eu le temps de publier 😅 j'espère que la rentrée s'est bien passée pour vous !

En espérant que ce chapitre vous plaise 😉
Donnez moi vos avis en commentaires 😁

J'vous aime ❤❤❤

Invincible Love {tome 2} w/ Hugo LlorisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant