Récit d'un soldat

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Alors c'est un projet que j'ai mener en cours d'histoire et de français sur la première guerre mondiale.
Nous devions faire des recherches sur la personnes attribuées et devions faire des recherches sur la guerre.
J'espère que cela va vous plaire et vous faire ressentir à travers Franz, l'horreur de la guerre.

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La guerre.
Plus d'un milliard de morts entre 1914 et 1918, plus d'un millions de bombes lâchés, et beaucoup de bâtiments détruis.

J'étais installé confortablement dans la boue, ce vaste sillon creusé dans la terre, s'appelant une tranchée.
Moi, Franz Carena, soldat de 2ème classe, 18ème régiment d'infanterie, faisait partis parmi tant d'autres de pions sacrifiés sur un jeu d'échecs: la guerre.
Tous les jours n'était qu'attente du moment fatal ou un shrapnel, obus allemand me fendrait le visage.
Ce jour ci était calme comme d'habitude alors je sortis la petite réserve de pinard que j'avais réussi à piquer au lieutenant Rosard, fier agneau arrogant.
Pendant que mes yeux s'embrumait par l'alcool, je vis le postier arriver au bout de la tranchée. C'était souvent un moment heureux, la distribution de lettres, car les soldats en recevaient de leur famille, femme, marraine de guerre. Moi, il ne me restait que mon père, ma mère étant morte emporté par la maladie.
Je n'en recevais jamais. Pourtant ce jours ci, une lettre me parvînt:

« Fils, j'espère que là où tu es, tu défends la cause de ta patrie, de la veuve et de l'orphelin, que pour ton bataillon tu es symbole d'espoir et de courage. Je ne tarderais pas, quand tu seras revenu, à te faire épouser la fille de mon ami et que tu monteras les échelons dans son entreprise, au lieu d'écrire tes poèmes de femmes. »

La lettre avait bien commencé et bien sûr fini par parler d'argent, car la France était pauvre à cause de la guerre. Les non- soldats ne savait pas les conditions d'un soldat. Le courage vous croyez qu'il est là ? Les journées ne sont qu'attente de l'assaut dans la merde si j'ose dire. Je la Jetta par terre et le sifflet retentit.

C'était l'heure, de l'attaque.Je pris mon fusil, me leva et comme tous les autres grimpa au dessus de la tranchée.
Au dessus, le no-man's land.Je courais sans relâche comme les autres et je tirai au hasard sans me soucier s'il y avait un boche dans ma ligne de mire.
Pourtant pas d'allemands.
Puis un nuage lointain se dirigea vers nous.
Je ne vis rien mais un soldat sorti son masque à gaz.
Je compris ce qu'était cette brume trompeuse qui avançait vers nous.
Puis un obus éclata près de moi et je fus projeté en arrière.
Deja le gaz se répandait en moi,toxique et suffocant,me faisant perdre connaissance.

Je suis dans ma chambre.
Ma mère est dans le jardin à Hérault tranquillement installé sur une chaise. Elle est belle et ses boucles tombent soigneusement sur ses épaules.
Elle me regarde et me sourit. Un sentiment de bonheur s'insinuent en moi.

Me voilà maintenant à Lille, allant au bureau de recrutement en ce jour du 1 août 1914.
Sur les vitrines, des messages d'encouragement comme « on les aura »sont affichés, et des femmes jettent leurs mouchoirs au soldats.

Je me sens revenir à la réalité et me réveille à l'hôpital. Je sens un bandage sur ma cuisse droite. Une infirmière approche et me dit si ça va. Je veux lui répondre mais aucun son ne franchit les lèvres. Je n'ai plus de voix je suis muet.

Elle parle à quelqu'un d'autre et fait un constat de mon état: des côtés cassés, un éclat d'obus retirée de ma cuisse, des blessures et les cordes vocales brisés.

J'ai mal partout et je veux parler mais ce ne sont que des cris gutturaux qui sortent de ma bouche. Je ne veux pas regarder mon corps blafard et couvert d'ecchymoses.
Je me voit dans le miroir, et je ne voie plus l'homme en moi, je voie un cadavre.

J'ai mal partout, chaque jour est une souffrance de plus à endurer, on me nourrit, change mes pansements, je m'endors dans les bras de la morphine, qui devient une drogue et me soulagent un peu.
Pour passer le temps j'écrivais des poèmes sur la guerre, la mort, l'hôpital, tous ce qui m'entourais de bien glauques en ce moment.

Les jours passèrent et la douleur dans ma cuisse se répandait dans mon corps comme un serpent venimeux. Je sentais mon corps s'affaiblir de jours en jours et on se rendit compte trop tard que l'éclat d'obus avait infecté mon sang.
Il était trop tard pour amputer. Il était trop tard pour tout.

Mon père vint un jour le rendre visite sur mon lit de mort. Je le vit au loin s'approcher de mon lit.
Il y eu un moment de silence, un long regard et je vit a travers ces yeux de la tristesse et de l'amour.L'amour qu'il ne m'avait jamais montré, mais l'amour qui était la, à travers ses yeux.

J'écrivis sur un bout de papier:
« Voilà la guerre que le monde a choisi. »

Il me dépose un baiser sur le front, me sourit et je m'éteignis.

"Hommes sans visages, hommes de passages.
Larmes de Dieu , l'armes de feu.
Le soleil céleste, lasse se leste.
De voir la corruption des cœurs, dont la guerre et l' âme sœur.
Quand la guerre s'alarme, laisse des tranchées dans nos âmes.
Qu'à la fin, quand elle seras finie,ne laisse que poussière et bruit.
Bruit rutilants des munitions, dont la balle perfora le son.
Le son de nos corps, où jaillira sang et mort."
Franz Carena

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Voilà j'espère sur cette os sur la guerre 14- 18 vous as plut n'hésitez pas à me dires vos avis et des conseils, j'espère que vous avez pris du plaisir à la lire autant que je les écrit 💜
Je vais publier le poème dans mon recueil aussi .

Le récit d'un soldat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant