Portrait de famille de Liarfaker

Chapitre un

Son cœur bat à peine.

"Promets-moi que tu prendras soin de Ben."

"Je promets."

"S'il te plait, ne les laisse pas le trouver."

"Je promets."

Quand son cœur s'arrête, des larmes chaudes roulent sur la joue de Caroline.

Mes condoléances.

C'était une bonne fille.

Il a traversé tellement de choses dans sa vie.

Les enfants pauvres. Si jeune.

Je prends Benjamin avec moi à New York.

Nous veillerons sur vous, ne vous inquiétez pas.

Vous deux êtes en sécurité.

Mais n'imaginez pas que nous ne savons pas

Ni que ce que vous cachez avec tant de soin ne montre pas

En un coup d'oeil

Rien n'est fait, rien n'est dit,

Mais ne faites pas l'erreur de nous croire morts:

Je ne devrais pas danser

Benjamin lui rappelle la gentillesse et la bonne nature de son père. Il a aussi le sens inné du bien et du mal de sa mère qui étonne toujours Caroline. Il a les yeux de son père, bleus mais pas du tout froids. Il a les cheveux de sa mère, brun chocolat foncé. Cheveux indisciplinés comme son comportement indiscipliné occasionnel. C'est un bon garçon mais il a tendance à être parfois têtu. Comme sa mère était.

Mais quand il sourit, il ressemble tellement à son père. Il a le sourire le plus chaleureux et le plus doux du monde entier. Caroline le sait parce qu'elle aimait aussi son père une fois.

Elle était contente quand les parents de Benjamin se sont réunis. Ils étaient ses meilleurs amis, ils avaient vécu tellement de choses ensemble et, en tant qu'êtres humains, ils auraient pu mener une vie longue et heureuse. Ils étaient sur le point de se marier mais la naissance de Benjamin les a forcés à mettre fin au mariage pour le moment. Il n'y avait pas besoin de précipiter les choses, après tout. Klaus était parti, le danger avait disparu, les Originals avaient aussi disparu. Caroline se sentait en sécurité avec Tyler et ne pensait même pas que dans le monde plein d'êtres surnaturels, une tragédie complètement humaine puisse encore se produire.

Pourtant, l'accident de voiture s'est produit. Il est ironique que l'histoire se répète. Le pont en osier, menaçant et menaçant, a finalement emporté la vie qu'il n'avait pas prise des années auparavant. Et le père de Ben était le dommage collatéral.

Caroline est assise sur le balcon de son joli condo à New York, regardant le soleil couchant avec un verre de vin dans une main. Benjamin dort paisiblement après un autre samedi chargé dans le parc. Ils adorent passer du temps là-bas, Ben aime jouer dehors et prendre l'air, tandis que le vert tout autour d'elle rappelle à Caroline les bois de Mystic Falls.

Chutes mystiques.

Combien de temps cela a-t-il duré? Dix ans environ. L'année dernière, Ben a soufflé neuf bougies, cette année il en aura encore une à sortir. Dix années paisibles à New York. Dix tristes anniversaires de la mort de ses parents.

"Vous les connaissiez bien?" Il demande un jour.

"Oui, ils étaient mes meilleurs amis", répond-elle, luttant pour empêcher une larme de tomber.