Chapitre 2: elle est tout pour moi

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Ça fait maintenant deux jours que maman est à l'hopital. Depuis qu'elle s'est évanouie, elle ne s'est réveillée que ce matin, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de la voir. J'ai l'impression qu'ils y passent des heures. A côté de moi, je vois des gens qui sont dans le même cas. Dans l'attente.

On ne sait pas à quoi s'attendre, ce que l'on vas nous annoncer. Est-ce qu'il vont bien ? Est-ce que l'on peut les voirs ? Qu'est-ce qu'ils ont ? Mais avant tout, les premières choses que l'on se demande durant toute cette attente c'est, "Est ce qu'il vont vivre ?". 

Ça peut paraitre excessif comme réaction, mais quand un proche est dans on ne sait quel état, qu'il est juste dans la salle à côté mais que l'on nous empêche de l'atteindre.. Dans nos têtes tout deviens possible.

Quand je peux enfin la allé voir ma mère, les médecins me préviennent qu'il est possible qu'ell ai du mal à parler. Sur le coup, je m'en fiche un peu. Je peux enfin lui parler... Je ne m'attendais pas à ça... C'est vraiment ma mère ? Elle est branchée de partout, perfusée de partout... Les médecins m'ont dit de ne pas la toucher, alors que la seule chose dont j'ai envie, c'est de la prendre dans mes bras et de la délivrer de tout ces cables qui la retiennent ici. 

- Maman ... Comment tu te sens ...?

Elle essaie de me répondre, mais elle peine déjà a produire un son... finalement, elle me réponds en souriant. Je passe le reste de la journée ) l'hôpital pour lui parler.

À environ 20h00, une infirmière entre dans la chambre


- Jeune homme ? Je suis désolée mais les visites sont terminées. Tu vas devoirs rentrer chez toi.

- Mais, il n y a personne à la maison, même nôtre majordome à pris sa retraite...

- Mais, tu as bien un père ? Où est il ?

- ... Partout sauf avec nous.


Après ça, l'infirmière accèpte de me laisser rester, et reviens plus tard avec une couverture. Je m'installe sur la chaise, me blottit dans la couverture, et essaie de m'endormir. Sauf que, je suis trop concentré sur ma mère. Même si d'habitude elle est silencieuse et calme, elle est toujours plein de vie... la voir comme ça... c'est plus que douloureux. 

Toute ma vie je me suis dit que ma mère seras toujours la pour moi, mais aujourd'hui, je me rends compte que c'est moi qui doit être la pour elle.

Je passe une nuit assez dificille. Quand je me reveil, je ne vois plus ma mère, je commence à paniquer, mais au même moment, une infirmière entre et ma rassure en me prévenant qu'elle passe des examens. Enfin, rassure... C'est un grand mot, comment on peut être rassurer de savoir que quelqu'un est étudier de long en large et en travers pour que l'on essaie de comprendre ce qu'elle à ... avec tout ça ...J'ai la boulle au ventre a cause du fais de ne pas l'avoir avec moi.

Est-ce que l'on peut la soigner ? Est-ce qu'elle doit reste comme ça ? Et si c'est le cas, est-ce que l'on peut faire quelque chose pour lui simplifier la vie un minimum ? Lui donner un minimum de mobilité ? Toutes ces questions tournent dans ma tête dans un tourbillon infernal.

Maman, j'espère que tu vas bien.

Plus tard dans la journée, elle reviens enfin. Je ne sais toujours pas ce qu'ils lui ont fait ou bien ce que disent les résultats. Elle dort à nouveau dormir. Les infirmiers m'ont dit qu'à son réveil, elle pourrait peut-être parler. Certes avec beaucoup de mal, mais le plus important est là, je peux enfin lui parler. On parle ensemble toute la journée, on parle de tout mais de temps en temps j'essaie tout de même d'en apprendre plus sur ce qu'elle a. Cependant, je comprends vite qu'elle n'en sait pas plus que moi.

Vie sans bonheurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant