Vas-y, fais fondre l'iceberg qui me sert de coeur, te gène pas.
Ce coeur qui bat au rythme des vagues.
Ces vagues si intenses qu'elles soulèvent l'écume jusqu'au bord de mes yeux.
Ces yeux qui ne pourront contenir cette montée des eaux.
Ces eaux qui ruisseleront le long de mon visage.
Ce visage qui restera de marbre alors que les larmes brûleront tout dans leur sillage telles des coulées de lave le long d'un volcan.
Ce volcan qui crachera tout ce qu'il a accumulé depuis des années.
Ces années que j'ai passées avec toi.
Toi qui détruit tout ce que tu construis sans remords ni regrets.
Ces regrets qui, moi, m'empêchent de dormir.
Dormir sans penser au lendemain.
Lendemain qui sera difficile à affronter.
Affronter l'inconnu et surtout ton absence.
Cette Abscence qui occupe tout l'espace, aspirant mon oxygène et rongeant mes os.
Ces os qui tiennent encore debout grâce à la force de l'esprit.
Cet esprit qui arrive à me faire croire que ce n'est rien.
Rien qu'un mauvais moment à passer que je peux surmonter.
Surmonter ce sentiment de perte et retrouver mon chemin.
Ce chemin que je connaissais bien avant de te rencontrer.
Rencontrer la personne que tu étais mais que tu n'es plus.
Plus rien ne pourra me détruire désormais.
Désormais, je sais que ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort.
Fort heureusement, je suis en vie et j'ai déjà oublié la tienne.
