4. Embrouilles

16 1 0
                                    

Les cours sont pénibles aujourd'hui. Je déteste l'anglais. Ce jour n'était pas si cool que ça non plus entre moi et Pandawa, voilà pourquoi :

Après notre cours de langue, on avait fini vers 11h. Avec Pandawa et Titi, une fille de notre classe que je n'aime pas trop forcément là, mais en cette période après plus tard dans le livre vous verrez, on est allées dans le foyer de l'école. On s'est assises autour de la table, on a commencé à parler jusqu'au moment où, une bande de petits de primaire arrivèrent. Titi avait remarqué que j'étais perturbée par quelque chose. J'avais juste peur de le dire vu que je pense, que ce soit le cas.

- Dory ? T'as quoi ?

- Moi ? rien.

- On a l'impression que quelque chose te perturbe.

Je ne savais pas quoi dire.

- Ok. J'ai quelque chose qui me perturbe mais je ne peux pas le dire.

- Dis-nous.

- Dory, dis-le je suis ta meilleure amie.

- J'ai juste peur que ça fasse des histoires.

Je ne savais pas quoi faire. Le dire ? Cette chose qui me perturbe ? C'est difficile. J'ai peur de les perdre des deux côtés. Imagine qu'il y a quelque chose qui te perturbe dans ta tête mais tu ne sais même pas si c'est possible ou si cette chose est réelle.

- Je ne peux pas. Je ne sais même si c'est possible. Obligées moi pas.

- Après ça se dit meilleure amie...

- Après ça se dit pote...

Je fais quoi ? Bon...

- Ok. Pandawa. Prend ton natel.

- Pourquoi ?

- Prend.

Je sortis hors du bâtiment car j'avais vraiment peur de la réaction, en plus que je ne suis pas sûr et que j'avais pas envie de le dire...

Voilà, envoyé. Je la regarde depuis dehors, par la fenêtre, je suis sous la pluie et dans le froid. Je la regarde. Elle lit. Elle me regarde. Tape sur la table et se met à courir après moi pour me frapper...

Gamine comme je suis, je me suis planquée vers un préau et j'ai vu qu'après bah elle était rentrée. Le pire, c'est qu'elle m'avait fait la promesse de pas se fâcher mais bon, c'est habituel. On ne peut pas parler de ses soucis sans que ça fasse pas chier quelqu'un, même si la personne veut absolument savoir. Tout le monde a déjà vécu cette situation, n'est-ce pas ?

J'ai pris mes affaires et je suis rentrée et j'ai entendu crié Titi :

- Ça n'assume pas !

Ras le bol, je ne me suis pas retournée et je suis rentrée en pleurant et en ne sachant pas quoi faire.

Arrivée chez moi, j'ai lancé mon sac, pris mon ordi et j'ai mis de la musique la plus déprimante possible, en repensant à ce samedi et au délire qu'on a eu entre meilleurs amis et que j'avais tout cassés. Après une heure de pleure dans ma chambre, j'eus une idée : écrire un message à Pichu. Lui qui la connais depuis environ trois ans, il saurait peut-être m'aider, en connaissant son caractère. Je lui ai envoyé :

Moi

Hello Pichu. Tu vas bien ? J'espère que tu étais bien rentré ce dimanche. Bon, moi ça ne va pas très bien. Je me suis disputé avec Pandawa... J'ai besoin de toi. On pourrait parler ce soir ou quand ça t'arrange ? j'attends de tes nouvelles. Bis.

Ça ne va vraiment pas. En plus je dois presque partir pour les cours et Citron m'attends toujours devant ce misérable poteau. Notre lieu de rendez-vous avant de se rendre à l'école. Ah mais je vous n'ai pas expliqué qui c'était Citron voyons. Je l'ai aimé dans une période cette année. Mais j'ai réussie à l'oublier il y pas très longtemps. Un trophée !

Juste avant que je parte, je reçois un message.

Pichu

Salut. Bien et toi ? Oui. On peut parler après si tu veux. J'ai cours, à tout.

Aaaah. Enfin quelqu'un de confiance va m'aider. Cool. Bon maintenant il reste plus qu'à partir en cours.

Cette après-midi, on a histoire. Et bien sûr, je suis à côté de cette infidèle. Ah, mais j'ai entendu qu'elle allait à côté de Titi. Tant mieux ! Normalement Citron devrait venir à côté de moi dans ce cas-là vu qu'il aura plus sa place. On rentre en classe et là je vois que Citron s'assoie à côté de Dave. Dave c'est un gars chiant où j'ai eu pleins d'histoire avec. Mais j'espère que ça change dans le futur. Bien sûr, vu que je suis Dory, bein je me suis retrouvée seule toute l'après-midi, même à la pause. Qu'ai-je fait ? J'ai juste été obligé de parler, c'est tout.

La fin des cours fût douloureuse. Je me suis retenue de pleurer, la petite boule d'angoisse qui était coincée dans ma gorge m'a fait tout lâché enfin arrivée dans une petite ruelle juste après l'école. Pourquoi ? je n'ai rien demandé. J'ai juste demandé de la compréhension de la chose et rien. Juste de l'éloignement de tous. Du rejet. J'espère que Pichu ne sera pas contacté par l'autre car elle fera tout pour faire chier, mais vu qu'elle croît que je lui parle pas ce soir, bein je pense que ça va.

Rentrée, je suis seule chez moi. J'ai tapé les murs et me suis couchée sur mon canapé-lit et pris mon coussin et j'ai sangloté. Et là mon natel sonne. Qui c'est ? Ah bah c'est Pichu. Il me dit qu'il voudrait qu'on reporte le téléphone à demain ou qu'on ne fasse pas longtemps vers 18h. Moi je lui ai dit qu'il fallait qu'il fasse comme ça l'arrangeait et il a décidé de m'appeler à 18h un petit coup.

Il m'appela sur WhatsApp, à 18h pile. Il était en train de rentrer. Et il m'a demandé de lui expliquer le cas. Et à partir de là, tout à changer dans ma vie.

1. Moral aux PapillonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant