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Les bottines qui crissaient sur le sol mouillé sonnaient comme une douce musique aux yeux d'Avril. Elle aimait entendre la vie, parce qu'au fond, Avril se meurt.

La jeune femme, se fraya un chemin dans la foule d'élèves grâce à ses larges épaules. Bientôt, elle se retrouva devant la glace des toilettes dégageant une odeur nauséabonde avec ce qu'elle devinait être de la cigarette.

Elle observa son reflet longuement, ses yeux azur scrutant chaque détail, comme ses boucles chocolat ou encore son grain de beauté sur sa mâchoire.

Et finalement, elle fondit en larmes avant de précipiter son sac à dos sur les portes qui renfermait les cabinets.

Parce que le monde s'obstinait à lui mettre des étiquettes, parce qu'elle exercrait tout ce qu'elle était.

Parce qu'Avril pleurait des pluies acides qui détruisait tout sur son passage.

Parce qu'Avril elle voulait être bien plus que ça.

Les pluies d'AvrilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant