Douce pensées de Lune

Et cette personne elle a un nom, elle s'appelle Espoir

Je voulais commencer sur le fait que la Terre est ronde, de ce fait tout l'monde s'barre un jour.

J'vous explique :

En fait, les gens qui on créer les humains et tout

Pause, je fais une pause religion, je sais pas en quel Dieu vous croyez, mais moi je crois pas à tout ça, déjà je crois pas trop en moi même.

Et puis comme dis Damso : "Faut croire en Dieu mais surtout croire en soi, car Dieu la mort il ne l'a connais pas."

Bref, je reprends.

En fait, les gens qui on créer les humains et tout, ils sont Super intelligents, bah ouais, si la Terre avait été plate (comme les gens le croyait au début), et bien, y'aurait pas eu la mort, enfin en tout cas "mourir de viellesse".

Parce que les gens vivraient leurs pt'ain d'vie jusqu'au bout, mais y'aurait pas d'bout, donc, ils se rendraient au bout de la Terre (leur dernier voyage), ben de la, après avoir parcouru j'sais pas combien, beh il sauterais (vu qu'la Terre est plate), pas un pt'it saut en parachute, nan, un saut de la mort que j'l'ai intitulé, aussi triste soit-il, ils se suicideraient.

Mais non, la Terre est ronde, j'saurais pas vous l'expliquer, enfin, y'a pt'et quelques raisons :

De 1 : J'veux pas savoir

De 2 : J'ai 18 ans, je suis pas encore très cultivée lala

De 3 : En fait je pourrais très bien savoir pourquoi mais j'écoute pas en cours, comme Nekfeu

"Moi j'écrivais mes textes en classe, le temps du cour, j'inversais le cour du temps."

Bref, je reviens sur la Terre les loustics, du coup, tout le monde se barre, parce que tout l'monde meurre qu'tu l'veuille ou nan.

Moi, quand j't'étais pt'ite, j'étais térrorisée par la mort et tout, j'pleurais chaque soir putain, pourquoi ?

Parce que même si j'avais que 6 ans, j'savais d'jà, qu'ce monde avait pas d'issue.

Vous savez, souvent j'ferme les yeux, puis j'imagine c'que serait le monde sans moi, fin non, pas sans moi, genre si y'avait pas d'monde en fait.

Et l'image qui me vient, c'est juste du noir (j'suis pas raciste c'est ma couleur préférée, et puis, j'ai adopté ma fille et elle est arabe) (nan c'est pas vrai), enfin, pas qu'du noir, du noir avec des feuilles qui tombent dessus, des feuilles d'automne, parce que putain, c'est beau les feuilles d'automne.

Et puis des fois, quand j'ferme les yeux, j'vois juste la mort.

La mort, l'insignifiante mort, je m'en fiche, je ne fais pas attention à elle, il m'arrive même de traverser les piétons au rouge.

Parce que t'façons, c'pas nous qui décidons si on va mourir ou pas.

J'sais pas si c'est simple à comprendre mais, j'pense que c'est pas nous qui décidons quand on va mourir, nan c'est une personne qui décide, cette personne est un peu tout.

Et cette personne elle a un nom, elle s'appelle Espoir, et tout le monde l'a en soi, mais chez certains, elle est plus petite que chez d'autres, ce qui fait qu'chez certains y'a pas beaucoup d'espoir, donc y'a des gens qu'aiment pas beaucoup la vie.

Moi non plus j'aime pas beaucoup la vie, et non seulement je n'l'aime pas, mais en plus j'en ai peur, parce que je sais jamais c'qu'elle cache.

Quand j'étais petite, j'aimais, bien la vie, comme tout l'monde je crois, j'étais jeune et je le suis toujours, et pourtant, en peu de temps, j'ai pris conscience que dans la vie, t'sais jamais c'qui t'attends.

Et ouais ms'ieur l'psy, j'aime pas la vie, et j'reviendrait sûrement pas dans l'droit chemin, j'suis comme un gay qui à fait son comming out, j'frais certainement pas demi-tour.

Bref, du coup j'reviens au truc de quand j'ferme les yeux.

Quand j'ferme les yeux, des fois j'vois la mort, j'me vois même en train de mourir, entrain de croupir quelque part part la, dans un endroit ou personne ne viendra me sauver (en même temps, j'vois pas qui pourrait me sauver, j'vais d'foyer en foyer, j'ai pas l'temps d'm'attacher t'vois).

Mais des fois, c'est pas du tout cette mort la qu'je vois, nan, la mort que j'vois des fois, bah elle est beaucoup plus rassurante, cette mort la, j'aimerais l'avoir comme amie.

J'me souviens j'avais écris un truc sur cette mort la :

"J'ai croisée la mort en ville l'autre soir, elle étais vêtue de blanc, et la tout d'suite, j'ai eu envie d'marcher avec elle."

Voilà, j'crois qu'on à fait l'tour des sujets importants à aborder, on s'retrouve demain, j'ai besoin de dormir, j'ai surtout besoin d'une clope aussi.