B.D.M. ~ Force inconnue

Le commencement.

Quelques sirènes retentissaient au loins. Ici, même le vent semblait retenir son souffle.
Tremblants, plusieurs adolescents attendaient, à genoux derrière le mur d'une terrasse. Ils fixaient attentivement la ville, en contre bas.
- Ils sont partis?
- Attend...
Un léger bourdonnement se fit entendre, augmentant au fur et à mesure. Puis on apperçut des points dans le ciel: des avions de combats.
En quelques secondes, ils étaient au dessus de la ville. Une jeune fille aux courts cheveux bruns se leva, ne pouvant pas rester immobile.

Une explosion retentit. Le bruit etait assourdissant, couvrant les cris de ses camarades. C'est alors que le sol commenca à trembler, trop lentement pour que cela ne lui paraisse réel, mais trop rapidement pour qu'elle n'ait le temps de réagir.
En un instant qui lui paru une eternité, la villa fut projetté en l'air, et retomba, envoyant bouler les jeunes, comme si ils n'étaient que de simples marionnettes. L'eau de la piscine parue léviter avant de s'écraser avec fraca.
Tout s'était passé très vite.
La jeune fille ne sentait rien, ne savait pas ou elle pouvait etre. Alors elle ferma les yeux et serra les dents, tandis que tout bruit sessait enfin, quoi que toujours présent dans son esprit.
Cette fois, plus aucunes sirènes ne sonnaient. Il n'y avait plus qu'elle,
Elle et le silence.
Un temps passa. Peut-être quelques secondes, ou même une heure. Marie n'aurait pu le dire. Petit à petit, elle prit conscience qu'elle c'était fortement cognée à la tete. La douleur augmentait au fur et à mesure qu'elle reprenait conscience.
Les autres? Ou étaient ils? Il fallait qu'elle les sortent de là. Elle ouvrit les yeux. Elle était tombée à coté de sa maison... Ou plutot de se qu'il en restait. La villa s'était disloquée sous le choc.
Marie se leva lentement, testant chaqu'un de ses membres. Elle avait la tete qui tournait, mais pouvait neamoins marcher sans trop de difficultés.
L'un des murs de l'édifice c'était effondré sur la terrasse: l'endroit ou elle même et ses amis se trouvaient un peu plus tôt.
La survivante avança dans les décombres, ne voulant immaginer le pire. Le visage en sang, la vision troublé par le choque, elle s'arrêta net. Un de ses amis était allongé, gravement blessé par le mur qui s'etait effondré sur lui.
-Louis!
Marie se précipita vers le blessé. Le jeune homme bougea à peine, et ouvrit avec difficulté les yeux.
Il voulut parler mais sa voix se brisa.
Dans son regard, on pouvait lire toute la tristesse et le desespoir du monde, se qui serra d'avantage encore le coeur de Marie.
Louis retira le médaillon qu'il portait toujours sur lui. Le bras tremblant, il le tendit à son amie.
Puis il s'écroula dans un somneil éternel.