IS IT LOVE DARYL

Chapitre 1 : Le départ

?? : Arya ? Arya, il va falloir que tu me parles tu sais ? Cela fait 3 mois que l'on se voit, et tu n'as toujours pas dis un mot. Je sais que ce que tu as vécue est difficile. Mais je suis là pour t'ecouter et t'aider autant que je le peux.

Je la regardais, mais dans mon regard il n'y avait plus rien. J'avais tous perdu, en quelques heures, sans savoir pourquoi, sans savoir qui. J'avais pris une décision, celle de rejoindre un ami d'enfance, ma seule famille restante. Je pouvais bien lui raconter, je me demande ce que cette psychologue pouvait m'apporter en aide a part me faire retourner dans des souvenirs que j'aimerais oublier, de toute façon mon avion part demain.

Moi : Et comment voulez vous m'aider ? Dis-je en soufflant

??? : Je suis là pour t'écouter Arya.

Moi : Vous m'écoutez parce que vous êtes payée a le faire melle Stones.

~ Tiens prends ça, qu'est ce que tu peux répondre à ça, si je suis ici c'est certainement pas parce que je le veux et je pense qu'elle s'en doute bien, vue que depuis 3 mois elle se fait des monologues. ~

Melle Stones : Pas du tous Arya.

Moi : Ah oui vraiment ? Quand vous rentrez chez vous le soir, vous préparez des petits plats a vos enfants et votre mari ou vous passez la soirée enfermer dans un bureau avec des post it partout sur le mur du genre Les Experts a rechercher ce ou ces meurtriers ?

Melle Stones : Arya, ce n'est pas de mon ressort, c'est celui de la police tu le sais. Si je pouvais, crois moi que je retrouverais ces personnes et je ferais en sorte que la justice s'en occupe.

Moi : La justice, laissez moi rire.

Melle Stones : Arya, si tu me parlais de ce que tu as vu ce soir là.

~ J'ai pas envie d'en parler saloperie de psychologue a la noix, ça fait 3 mois, je connais tes questions par cœur maintenant. ~

Melle Stones : S'il te plait Arya, parles moi.

Moi : Vous voulez savoir quoi ? Ce que j'ai ressenti lorsque j'ai vu ma mère égorgée dans le salon à coter de mon beau père qui avait subi le même sort ? Ou peut-être celui que j'ai eu quand j'ai vu ma petite sœur inerte sur son lit ? Ces sauvages l'ont étouffé sans aucune pitié. Ah non ! J'ai mieux, le dégout et l'horreur qui m'a parcouru quand j'ai vue Jade, un nourrisson de 7 mois égorgée dans son berceau ? Le résumé est bon ou vous voulez plus de détail pour noter sur votre bloc note ?

Melle Stones était légèrement choquée, sa bouche s'ouvrait puis se refermer sans savoir quoi répondre. Pourtant c'est ce qu'elle attendait depuis 3 mois non ? Que je parle de ce que j'ai vue et vécue . Maintenant qu'elle avait la réponse a cette question qu'elle me posait depuis tant de semaines, elle ne savait plus quoi dire.

Melle Stones : Je.. elle se reclait la gorge. Je suis vraiment désolée Arya. Dis moi comment te sens tu maintenant ?

Moi : Comme quelqu'un a qui on a arraché sa famille.

Melle Stones : Et ton père, où est-il ?

Moi : Il est mort.

Elle me regardait, choquée encore fois. Mais cette fois ci, c'était la froideur avec laquelle j'avais sorti cette phrase qui l'avait choquée.

Melle Stones : Mais pourtant sur ton dossier, il est écrit qu'il est toujours en vie.

Moi : Peut-être mais pour moi, il est mort. Bon, j'aurais bien discuté des heures avec vous, mais c'est la fin de la séance et j'ai pas mal de chose a faire.

Elle regardait sa montre et en effet c'était l'heure, elle acquiecsa donc en me regardant mettre mon manteau.

~ Eh oui ma cocotte, j'ai des valises a boucler parce que demain je décolle pour New York ~

Je sortais de son bureau plus rapidement que j'y était entré. Une fois en bas de son bâtiment, j'allumais ma cigarette en me dirigeant vers ma petite voiture. Une fois assise, un long souffle cassait le silence de l'habitacle. Avant de partir, il fallait que j'aille sur leur tombes, je ne pouvais pas partir sans leur dire au revoir. Après une vingtaine de minutes de route, j'arrivais devant le cimetière le cœur serré. Je marchais entre toutes ces tombes, jetant un coup d'œil sur les pierres tombales, quand je vois certaines dates je me dis que d'autre personnes sont aussi partis trop tôt. Me voilà arrivée devant cette tombe, fleurie par mes soins, elle est a son image, joyeuse et coloré.. Je m'assis sur le rebord de la pierre, et me voilà parti a lui raconter ma journée et ma décision de partir.

Moi : Maman.. Si seulement je savais qui et pourquoi. Je finirais par le savoir, et crois moi ce jour là je me vengerais. En attendant je ne peux plus rester ici, cette maison, ces souvenirs. Je ne peux plus. Je vais retourner a New York, je ne savais que tu n'avais pas vendu la villa que nous avions a la Grande Pomme. Tu te doutes que les vautours de notaires sont arrivé vite. Merci pour tous ce que tu m'as laissé maman. Je pourrais même ne pas travailler pendant des années avec tous ça dis-je en souriant avec une larme qui perlait sur ma joue. Je reviendrais maman, et je ne serais pas seule. Rappelle toi Galliano, il vit à New York, et il est bien la bas. Il m'hébergera le temps que je récupère les clefs de la villa. Et ne t'inquiète pas, les meubles de la maison sont protégés, je ne sais pas quand est ce que je reviendrais. Mais je reviendrais, je te le promet maman. Mais j'ai besoin de changer d'air. Même Lisa m'a proposé d'habiter avec elle. Je verrais bien la bas. Au revoir maman, je t'aime, embrasse Steven, Jade et Rose.. Vous me manquez tellement..

Sur la route du retour mes larmes n'ont pas cessées. Une fois arrivée dans cette maison vide, cette maison qui vivait pleinement depuis 10 ans. Je verifiais une dernière fois que tous les meubles étaient bien tous protégés, les fenêtres étaient bien fermée. Tout était ok, je vais aller me couche demain j'ai un avion a prendre. Et nouvelle vie, ou reprise d'une ancienne vie. La nuit était passée, je fermais la porte a clef et parti sans même me retourner. Me voilà a l'aéroport de Paris, j'attendais mon vol, impatiemment. Hâte de retrouver Galli, 10 ans que je ne l'ai pas vue. quand je lui ai annoncé le massacre et que je lui ai demandé de venir chez lui, il n'a pas hésité une seule seconde. Il ne m'a posé aucunes questions, il me connait par cœur, il sait que je parlerais quand il sera en face de moi. 6h45 Je me dirigeait vers l'avion, au revoir la France, et bonjour New York..