i need you ; sms ereriren

sms ten

Chapitre corrigé🥀
Mardi 11 septembre 2018.
12h05.
Réfectoire.
Levi Ackerman

La bouffe. La bouffe. La bouffe.
C'est la vie !

Je regarde les menus, les scrutant de mes yeux habile. Bon, c'est ps comestible mais c'est de la bouffe.

Mais mon ventre me fait comprendre que ceci n'est pas de la bouffe.

Comme dit le proverbe levimanien : “Celui qui a grave la dalle, ne choisit pas sa bouffe.”

Alors, il y a au menu : du poisson avec des pâtes et des haricots verts. Ainsi que de la purée au pomme de terre.

Tout ce qui y a de plus chelou, cela dit.

Après avoir choisi des pâtes au poisson (beurk en passant mais pg) puis pars m'asseoir dans un endroit où j'espère ne pas être dérangé.

Je m'assois au fond, enfin presque au fond, mais juste là où on vous laisse tranquille le temps de bien bouffer des pâtes.

Mais au moment de bien bouffer, je me reçois des putains de pâte sur ma gueule ! Ta mère qui mange du fromage à trois heures du matin.

— « T'as dit quoi là, le nain de jardin ?! » Venait de gueuler une voix que je ne connaissais que trop bien.

Oh putain..
Devant moi, Erwin et sa bande de merde accompagnée d'une poufiasse au maquillage de fantôme.

📲Eren :
📲12h10

📨Eh, tu mange à la cantine ?
📨T'es où et à quelle table ?

C'est clairement pas le putain de moment de m'envoyer un message sa mère qui mange des ratons laveurs à la farine !

Bref, je me reçois une autre tournée de pâte cette fois-ci accompagnée d'haricot vert.
Ahaha, on aime ça.

Mais vous savez, vous les incultes que vous êtes : la bouffe ça se mange, ça ne se jette pas sur les gens.

Désolé mais ce sont les gens qui décident, pas moi.

📲Eren :
📲12h13

📨C'est bon, héhé, je t'ai trouvé🙃.
📨Mais dis-moi c'est qui ces mecs ?

Putain il fait chier ce téléphone qui vibre.
Je crois que je vais le mettre sur silencieux, c'est mieux pour moi.

— « Hé microbe, nous ignore pas ! »

Attends, attends. Laisse moi digérer la pâte vite fait. Elle a bien dit “microbe” là ?

Elle a osé me traiter, moi, de microbe ? C'est bon, l'humanité peut mourir.

Mais d'abord, laissez moi la remettre à sa place parce qu'elle a oublié où était sa petite place à celle-là.

— « Hé, je t'ai dit quoi ? » Répète t-elle.

— « Alors, toi, tu oses me traiter de microbe alors que les bras levés, tu m'atteins pas. Tu oses, me traiter de microbe alors que ces derniers sont sur ton visage de clown. Tu oses parlotter avec moi alors que j'utilise du fond de teint mieux que toi. Tu oses, venir me parler alors que t'es pas plus importante que l'égo d'Erwin. Alors lui, toi, c'est pas parce que tu fais la taille de la tour Eiffel que faut croire que t'es au dessus de tout le monde. Limite, t'es juste au-dessus de mon orteil. » Wha, je crois que j'ai touché leur semblant d'égo.

Presque sous le choque après que j'ai déballé ça, Erwin lève son bras, fermant son poing, prêt à l'abattre sur mon visage mais une main se posant sur son bras l'arrête.

— « Tu comptais faire quoi ? » Dit une voix grave presque menaçante.

Je roule des yeux me demandant pourquoi cet imbécile venait de m'aider. Déjà est-ce que c'était son problème ?

Plus jamais, je parlerai à un inconnu. Plus jamais.

Erwin dont la face s'était légèrement décomposée car on venait de le couper dans sa lancée regarde Eren, d'un regard qui se devait haineux mais en réalité était rempli de curiosité et d'amusement.

— « T'es son mec, c'est ça ? » Demande t-il en souriant.

Eren lui lâche le bras puis croise les siens.

— « Quoi ? T'es jaloux ? Parce qu'il te porte aucune attention, t'es obligé de le faire chier ? N'empêche qu'il soit mon mec ou non, c'est pas ton problème. Donc si tu le touches, je t'éclate le truc qui te sert te visage.