OS MHA - Stupide amour

[1] - Nos Vies attachés Par Nos Promesses 💥

Un amour datant,
De la plus tendre enfance,
Apparait dans l'entre
Du coeur de l'aimé.

— Mais j'écris quoi, là ? Me demandé-je.

Je gomme au plus vite ce début de poème sur ma feuille de cours. Je suis en quoi ?
Je regarde autour de moi, je suis en plein milieu de mon cours de français. Ah, oui. Le cours d'anglais.. De Français, de français !
Je ma tape la tête pour cesser mes pensées.
Ma voisine de classe me regarde bizzarement, Ochaco me fait signe de calmer mes gestes.
J'ai plus de droit de faire genre, que je me gratte la tête ?

Je cesse mes gestes en exprimant une moue triste. Je me reconcentre, comme je peux sur le cours.
Je reprends petit à petit à me parler à moi-même.

Je pourrai manger quoi ce midi ?

Je pourrai prendre des frites ?

Est-ce qu'un nounours couine ?

Est-ce que Katsuki va bien ?

Ah, nous y voilà.
Mes pensées se concentre de nouveau sur lui, Katsuki Bakugo. Mon ami d'enfance, froid et cruel, ténébreux et très violent, mentalement.
Ce garçon, que, même s'il peut être vexant. Aussi pas ma faute si j'ai oublié UNE fois de faire mes lacets...
Je suis tombée sur lui et il a été très embarrassé, puis m'a insulté d'idiote sans cervelle...
Il est tout de même adorable, et je l'adore tellement.

Nos années ensemble ont été mon rayon de soleil,
Vue qu'il vient souvent me tirer du lit et que quand j'ouvre les yeux, il apparaît avec le soleil autour de lui, je peux prendre ça comme mon soleil personnel !
Je me souviens du jardin d'enfant, il était toujours pris comme un roi. J'étais la petite folle qui le suivait avec son groupe d'amis étrange, pire que moi c'est un exploit !

Notre rencontre n'était pas prévue avant, on s'est fait prendre en même temps au mauvais moment,
Depuis ça, on faisait les quatre-cent coups ensemble jusqu'au Collège, l'heure des débuts des amours, de la puberté.
J'ai grandi et j'étais devenue plus féminine, et mon penchant à ma coiffure loufoque est arrivée.
Deux chignons de chaque côté, avec quelques mèches qui dépassent, beaucoup m'ont trouvé mignonne, adorable. Mais le seul que je voulais connaître son avis c'était Katsuki, le seul à qui je suivais ses conseils et ses avis, blessantes ou non.

Puis c'est arrivé, les déclarations,
Katsuki était très populaire au collège, une dizaine de filles à la Saint Valentin, tous refusé. Ses pauvres filles avaient pleuré en plein milieu de la cour.
Le soir même, quand nous étions rentrés ensemble, je lui avais offerts mes chocolats pour lui exprimer mon amitié et grâce à ma chance,
Ou sans doute grace au supplice des nounours...
Il avait accepté mes chocolats, sans un mot, j'étais si heureuse ce jour-là que je n'avais pas dormi de la nuit.
Puis c'était à mon tour, par mon -petit- talent en gymnastique j'ai été pas mal aimé par des garçons, je sais toujours pas pourquoi, d'ailleurs... Parce que les filles qui sautent sont aimées ?
L'année qui a suivi, jour pour jour, j'ai cette fois-ci reçu des chocolats.
Ces garçons étaient si mignon et j'avais tellement envie d'accepter.
Car j'avais faim... Et comment refuser du chocolat ?
Mais Katsuki m'a écarté de tout ceux qui ont voulu m'offrir du chocolat toute la journée de la Saint Valentin.
Avec une phrase qui m'ait resté en mémoire.

《N'accepte aucun cadeau d'un garçon tant que ce n'est pas moi ! 》

Depuis ça, au collège tout s'était calmé, j'ai accepté de suivre l'ordre de Katsuki sans comprendre pourquoi.
Nous étions toujours dans la même classe depuis la primaire, Le destin ?!
Nous avions l'habitude de prendre le même chemin car nous étions aussi voisins.