Un Soldat , Une Patrie

I. Une vie particulière

  C'est donc par ici que je commence à écrire mon récit , mon aventure. Étrange n'est-ce pas , pourtant , c'est à partir d'ici que tout avait vraiment commencé pour moi , le goulag. Mais avant qu'est-ce qu'un goulag ? Enfait , c'est une sorte de  "camp correctionnel de travail" (Исправительно-трудовой лагерь). Ils en ont détenu nombre des victimes du système en place totalitaire outre des criminels de droit commun , ou bien des opposant à l'idéologie du pays , le communisme. Le communisme est une organisation politique, sociale, fondée sur la suppression de la propriété privée au profit de la propriété collective. Dans la vision de Karl Marx , fondateur de cette idéologie avec Friedrich Engels , c'est un système social où les biens de production appartiennent à la communauté et qui vise la disparition des classes sociales.

  Beaucoup me pensait prisonnier de guerre , ma famille , mes amies , en tout cas , mes proches. Depuis , je me suis habitué à rester seul , écarter des autres. Pourtant je me suis moi-même et mes proches toujours dis que dans les goulags , ne traînaient que les traîtres à la Patrie. Alors , pourquoi moi ? En effet , je suis resté dans ce refus à bosche plusieurs années , je fis alors la connaissance d'un homme nommé  Gustaw Grudzinski , ancien journaliste ,  il était protestant à l'idéologie soviétique , et de la dictature menée par Staline dévorant la liberté d'expression dans la presse des journaux , il se révolta donc et fus condamner pour une "rectification". Beaucoup de personnes pensaient me connaitre , mais ils avaient tort. Un faux nom , une fausse nationalité , une fausse raison de mon apparition dans le camp. Lors de ma déportation , je me nommais Nazar Polviv , dis né le 27 Octobre 1914 en Roumanie à  Craiova. Mes parents tout deux originaires d'Autriche-Hongrie et installé en Roumanie peu avant la Grande Guerre là où mon père Alexandr Polviv laissa ma pauvre mère Praskoviya Zoskvitchi veuve , et qui s'obligea à m'élever seule dans cette période bipolaire.  Lors de l'Hiver 1914 après la défaite de Tannenberg en Russie , le 29 août 1914 , ma mère préfère quitter la Roumanie vers la Russie afin de survivre avant l'occupation Austro-Hongroise.

  Au camp , mes yeux ont beaucoup vue la mort passé , par exemple celle d'un cousin , nommé Nikola , ce malheureux avait essayer de se révolter , il a finis par être torturé mentalement jusqu'à le rendre fou en "CHIZO" , dit "isolateurs disciplinaires". Il isolait totalement les prisonniers réfractaires au travail ou les auteurs de délits et de crimes dans le camp. Moi et Gustaw avions déjà réfléchis à s'évader mais la "mort" de ce dernier nous avait refroidit l'esprit. Beaucoup disaient que le goulag était la fin assuré , d'autres pensaient que en restant droit et discipliné face aux gardiens nous promettrait une sortie du camp. Et la première idée était effectivement réelle. Un seul homme était connu par tous pour son évasion , Slawomir Rawicz , il est dit qu'il eut traversé la "longue marche" .Onze mois d'errance, 6000 kilomètres à pied, du nord de la Sibérie à l'Inde, Le permafrost sibérien, Le désert de Gobi ,L'Himalaya... Pourquoi cet homme aurait réussi et moi non ? Après tout j'étais en bonne santé : Jeune , beau , musclé ? ...

   Je vivais dans un petit baraquement de quatre "lits" en tout , ces "lits" étaient en fait de vieilles planches de bois et en faire un lit superposé. Mais attention chaque lit , pouvaient recevoir deux ou trois personnes. Le sol était en terre battue et les murs étaient en mauvaise état. Personnellement , j'étais lié au travail agricole , колхоз était le nom de la coopérative. Je m'occupais des plantations , je ne savais trop pourquoi autant de ressources , de travail était nécessaire... Et d'autres fois , nous étions temporairement affectés à la construction de voies ferrés , là où je pouvais voir le monde comme un civil l'aurait vu. Un jour , nous avons été obliger d'arrêter nos travaux carcéral pour  que tout les zeks , donc les détenus soviétiques  participent à l'effort de défense nationale en creusant des tranchées et en fabriquant des armes , à partir de ce moment nos journées de travail de dix heures se transformaient en seize heures. Staline souhaite à tout prix ne pas refaire l'erreur du Tsar Nicola II lors de la Grande Guerre à envoyer une armée non préparée face à l'ennemi plus puissant. Malgré cela nous mourions tous de faim , certains souffraient de scorbut ou de pellagre aux manques de vitamines..