I
La vengeance de la fourmi
Je marchais dans mon jardin
Imaginant vignes et raisins
N'ayant que de la pelouse...
Je tombais alors sur une fourmilière
La piétinais d'une colère incendière
J'écrasais un bon nombre d'individus
Puis, je ris de cette haine incongrue
On disait qu'il fallait respecter
Le plus petit des animaux qui fut crée
Cette loi je l'ai mille et une fois bafouée
, Seulement ,la nuit venue, l'incident oublié
Je m'apprêtais à tomber dans les bras de Morphée
Quand je sentis une morsure, J'étais dévoré!
Je tirais la couverture, des milliers de fourmis,
Décidèrent de partir à l'assaut de ma vie
Je saignais, la jambe déjà en décomposition
Subissant le joug de cette infime création
Je me vidais de mon sang, suppliant, me lamentant .
Quelle fin stupide à ce poème et à ma vie !
Fourmis névroses, fourmis spasmes, je vous hais
Je vous aurais une par une! tanpis!
si vous venez, Me devorer et vous delecter de ma folie...
II
La mouche Sinistre vautour minuscule,
Elle rôde sur ma chair viciée
Ses petits yeux comme des bulles
Elle vient déjà me dévorer
Insecte condamné aux rebut
s Se satisfera de mes os saillants
Même encore vivant, elle me savoure
Dans son imagination, mon sang Elle m'agace,
elle me tourne autour
Encore en vie et pour longtemps
Je la chasse cette mangeuse de morts
Je lui crache mon souffle, je suis vivant
L'oxygène m'habite, la haine me mord
Tous ces charognards auront leurs heures
Mais pas tout de suite, j'ai encore à faire...
III
Décomposition
Métamorphose vampirique
Des souffrances psychologiques
M'ont endurci comme de la pierre
Comme le cadavre que l'on enterre
Décomposition mentale très avancée
Zombie malgré moi, l'âme empalée
Stigmates antichristiques
Je hurle d'un cri pathétique
Mes viscères cédent
Enfin La mort chante son maudit refrain:
"viens a moi pauvre damné, tu vas connaitre le sens du mot cruauté."
IV
Le Lézard
Souffle, sinistre vent! Aussi froid que mon sang Lézard, animal hypo-thermique Atteint de haine épidermique Avec la haine du crocodile Et les moyens des colères futiles Je tremblotes face a cet automne Climat inhospitalier, même pour un homme! Ma condition de reptile Me fruste et m'horripile Je voudrais vous dévorer Mais je ne peux que cavaler, Seulement fuir les cruels enfants Qui m'arrachent la queue en sang Pour la voir sans cesse gigoter Elle, peux repousser, pas ma fierté.
Poèmes écrits à partir de 2005 ( bien avant ma conversion au catholicisme et le grand amour de ma vie)...
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Compilations de Métamorphoses
PoetryLa vengeance de la fourmi Je marchais dans mon jardin Imaginant vignes et raisins N'ayant que de la pelouse... Je tombais alors sur une fourmilière La piétinais d'une colère incendière J'écrasais un bon nombre d'individus Puis, je ris de cette ha...