2PM,
NY, Bronx.- Manhattan.
Le viel homme me demanda de son accent newyorkais avant d'enlever son chapeau noir et de le deposer soigneusement sur le comptoir.Je force un sourire et j'ajoute des glaçons à sa boisson avant de lui donner.
Il ne prit même pas la peine de me remercier, ni de me regarder. J'ai l'habitude.
Je soupire et je regarde ma montre, encore 30 minutes avant que mon quart se termine.
Pour passer ce temps je vérifie les autres commandes et essuie les tables, c'est l'après-midi, Pirena Bar est vide, peu de personnes viennent, je ne sais même pas pourquoi mon patron decida de l'ouvrir à ce temps.
Ça fait 2ans que je travaille comme bargirl, et 5ans que j'ai quitter l'italie avec mon frère ainé et ma petite soeur pour démenager à NewYork.La vie içi c'est exactement comme je l'ai imaginé, trop de bruit, beaucoup de monde, peu de respect.
C'était trop inconfortable au début, même choquant.
Devoir se coller a des milliers de gens au Metro, La culture différente, l'accent, l'instable température, les Newyorkais.
J'ai passé la première semaine à deprimer et supplier mon frère de retourner à Sicilia.
Mais malheureusement, on ne pouvait pas.Avec le peu d'argent qu'on avait, on a pu louer un petit appartement au Bronx.
J'ai pas terminé mes études, mon frère non plus, mais ma soeur si, elle a passé un test et a eu une bource complète à NewYork University, chose que je remercie Dieu pour chaque nuit entre les murs gercés de ma chambre.Le soudain son de la porte du bar qui s'ouvre violemment me fait sortir de mes pensées, et la silhouette de Lorenzo se dirigea directement vers moi.
-REBECCA. Mon grand frère cria.Je me precipita vers lui et lui fait signe de baisser sa voix, c'est ça les italiens, voix forte même si il n'y a rien.
-Je te rappelle qu'on est plus à Sicilia, arrête de crier.
Il passa une main dans ses cheveux ce qui me fait froncer les sourcils. Lorenzo Ricci ne décoiffe jamais ses cheveux bien tirés au gel, pour lui, c'est la classe italienne.
Sauf quand il perd son sang froid, ce qui est très, très rare.-Quesqu'il se passe ?
-Tania a détecté des nouveaux mouvements sousterraines près de nous. On croit que c'est une base de gang.-Et alors ? Lo on est à Newyork, y'a plusieurs gangs içi, puis ils vont pas t'appro-,
-Non, non Reb. Il me coupa.
Pas n'importe quel gang, merde, je ne crois même pas que c'est un gang, c'est la mafia.Je me figea en avalant ma salive.
-Je.., tu es sur? Je veux dire on, on est à Newyork, tu crois que Roberto est mort ? Je serre mes poings pour empecher mes mains de trembler, je hais quand ça arrive.
-Certain, Tania ne se trompe jamais. Il dit en croisant ses bras.
C'est vrai, la meilleure amie de mon frère était un simple être humain qui pouvait boire trois bouteilles de Whisky d'affilé sans commettre une erreur de piratage. Enfin si, mais tracer un mouvement était un jeu d'enfant pour elle. Je ne sais pas comment ou qui lui a appris, mais cette personne a assuré.-Mais comment tu peux être sur que c'est LA mafia ? Que c'est Les lupi. Je chuchote ma dernière phrase en sentant mon coeur battre la chamade dans ma poitrine.
J'ai peur, je hais l'admettre, mais je suis térrorisée que cette information soit vraie.-Y'avais une Maserati blanche au quartier desért près de nous aussi Rebecca. Et pis merde, on a qu'a aller le découvrir nous même, j'en ai marre de fuir ces batards.
Il s'apprête à partir mais je le retiens en lui tirant le bras.
-Lo, c'est une putain de mafia, et ce n'est pas le bon moment de faire ton rebel, ils vont te masacrer.
Lorenzo soupire avant de retirer son bras de mon emprise.
-Si ils sont là c'est pour en finir une fois pour toute. On ne peut pas fuir toute notre vie. Il me dit en gardent son regard dans le vide, avant de le diriger vers moi.
-Tu sais ce que notre père disait Reb, pour-
En voyant où il veut aller, je le coupa directement.
-N'essaie même pas Lo, c'est ridicule.
-T'envisages d'autres solutions ? Je t'écoute soeurette. Il tape des pieds contre le sol.
Je prends une respiration et ferme les yeux pour quelques secondes.
-Non. Je lache enfin.
-Voilà, Grazie (merci). Son accent italienne retenta.
-Mais ton idée est aussi stupide que toi. Comment tu vas faire ? Avec qui ? Qui en voudras ? Quand?
Je dis d'un trait avant d'attendre sa réponse.
Le viel homme de toute à l'heure sorta et claqua la porte du bar certainement dérangé par notre bruyante conversation. Je le comprends.
-Padre, que son âme repose en paix, disait que le seul moyen d'empêcher une mafia..Il me regarda pour que je termine sa phrase.
-C'est une autre. Je dis en levant les yeux aux ciel.
-Exact! Il me pointa de son index.
Je grimace.
-Lo, quesque..? oh mon Dieu.
Je masse mes tempes en soupirant, c'est ridicule, tout ça est ridicule, ça fait rire mais c'est même pas drôle. C'est grave.
-Tu te rends compte que les Lupi ont une base à Newyork, au putain de Bronx ?
-On est pas encore sûres Lo arrête, je te jure que si-
Je m'arrête quand il bouge brusquement et commence à marcher dans le bar vide. Oh non. Il fait des plans. Des plans que je suis certaine nous foutera dans une grave situation.
-C'est pour ça qu'on a besoin d'un maximum de gens, doués, un deal, des spécialités, des techniques, ça. Il désigne sa tête et continue de marcher.
Je secoue la tête signe de non.
-Lorenzo, tu dis n'importe quoi.
Mais Lorenzo ne m'écoute plus,il a déja composer le numéro de Tania.
🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹
Chill bro, c'est juste un court prologue pour commencer l'histoire. On a hâte, parceque oui, on est deux.
Xoxo🖤🖤
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Ricci first
Action"La mafia demeure le seul issu de déraciner une autre." Salvatore Ricci (1960-2013).