Irréversible Ou Pas

72 11 7
                                    

Et.....
Il se retrouva devant moi.
Tout deux encore innocent.
À ce moment, il y eu comme un malaise.
Ça me faisais comme une boule au ventre, c'était comme ci vous vivez une situation à laquelle vous n'êtes pas du tout prêt.
Nous n'étions pas réellement conscient de ce qui était en train de se passer, ce passage était tellement imaginable l'un pour l'autre....
Alors quand j'ai aperçu sa silhouette dans l'oeillet de ma porte je ne voulais pas y croire, c'était comme un rêve qui ne devait pas se réaliser.
Un rêve? Pas vraiment, on allais tomber de haut sans le savoir.
Avant de lui ouvrir la porte et de me retrouver face à lui, j'avais prit le temps de souffler, d'observer une millième et dernière fois mon visage dans la glace, comme-ci il était tout, le seul que je voyais, et que pour lui je devais être plus qu'à la hauteur.
On c'était taper la bise, on avait choisit de ne pas faire les "coincer".
Encore un événement troublant.
Se taper la " bise " paraissait normal dans la vie de tout les jours, on le fait avec nos amis, la famille tout ça.
Faire la bise à Kaïs, et bien c'était comme l'embrasser pour de vrai.
Ce n'était pas la même sensation que de faire la bise à des amis ou bien de la famille.
On avait de base aucun contact, et la on c'était embrasser la joue.
Il retira ses chaussures, puis s'avance dans mon salon.
Plus le temps passais plus je commençais à finalement m'y faire et à trouver ça de moins en moins troublant que Kaïs sois avec moi, que l'on se parlais sans se charier.
A part en messages nous n'avons jamais vraiment eux l'occasion de parler sans se " taquiner ".
Je dit taquiner histoire de ne pas faire de répétitions, ne vous imaginez pas autre chose.
On c'était allonger, nous étions proche sans être proche, j'avais fait en sorte de ne pas vraiment être complètement coller à lui.
Je ne désirais pas être coller à lui.
Lui non plus.
Fin je crois...?
On commença notre série, " The Innocents ".
La série était pas mal ennuyante on va pas se mentir entre nous, on se dit tout.
Ça devait être le début de la série, les débuts sont parfois relou, sans action comme les introductions dans ces livres que je dévore les uns après les autres...
Je n'ai pas continuer la série je verrai plus tard.
J'étais plus concentré sur mon téléphone, que sur la série, c'est vrai je suis vive, sur les réseaux j'y suis toujours, si je ne vous répond pas c'est que je n'ai pas envie ou bien que je suis occupée ou bien que je dors aussi, que je mange, BREF toutes raisons valables qui me permette de ne pas vous répondre.
Il faisait comme une sorte d'espionnage, je le voyait essayer de lire mes messages.
Il n'est pas discret ce petit Kaïs.
Il me disait de lâcher mon téléphone, alors je le lâchait puis je le reprenait quelques secondes plus tard.
Il avait même essayer de le prendre, ce fut un échec pour lui.
L'épisode fini on se retourna face à face de l'autre.
Un petit silence avait pu régner quelques secondes où l'on se regardais droit dans les yeux.
Petit à petit on se prit mutuellement dans les bras.
Wow wow wow!
Moi qui trouvais ça de moins en moins troublant ce "câlin" avait remis ce trouble à zéro, dans ma tête les questions se circulaient sans fin.
On avait essayer de dormir mais ce fut également un échec. Plouf.
On arrivais pas à dormir.
Je passais ma main dans ses cheveux, lorsqu'il commença à prendre la parole.
- Je pense pas que ceci sois une bonne idée.
Ok.
Il parlais, et parlais.
Le trouble était devenu mon ami pendant son petit "discours" qu'il effectuait.
Il pensais que nous ne devions pas chercher plus loin que de l'amitié.
Je ne suis pas quelqu'un qui montre vraiment ses émotions, en fait je ne les montre jamais, je ne parle pas de ce que je ressent aux gens, en même temps je ne ressent pas vraiment de choses...
Toutes ces années, toutes ces personnes qui on pu me "blesser", m'ont au final transformer en glaçon, d'ailleurs merci à vous.
Tu veux t'en aller?
Ok ok.
Si c'est ton choix vas-y, éloigne toi.
Tu es une bonne personne dit-il.
Il s'excuse, pensant qu'il avait réussi à me heurtée.
Non, non, personne ne me blesse moi, je suis la joueuse et non le pion, n'essaie pas d'inverser les rôles petit homme.
Dans ses yeux, je pouvais observer qu'il avait peur de me blesser, c'était comme si il avait mal de me délaisser, il l'a finalement fait, mais je sentais qu'il culpabilisais de me laisser.
Sans le lui montrer j'ai eu un léger sentiment de rejets, comme ci je ne lui plaisais pas assez, que je n'était pas à la hauteur de ses attentes.
Et dire que quelques secondes avant son souffle était encore dans mon cou, que nous étions proche l'un l'autre, sans savoir que c'était la dernière fois que nous allions être ensemble, tout deux inconscient, sauf lui qui était déjà en train d'y penser, penser à me laisser.
Il ne m'avait pas vraiment blesser, ce qui m'avait le plus gêné c'est le fait que notre bébé amitié était en train de s'effondrer alors qu'elle venait tout juste de commencer.
Je sens encore sa douce odeur sur mon oreiller, un mélange agréable à sentir, un mélange qui vous fait comme voyager, et qui vous fait oublier.
Il suffit d'une odeur pour que tout ces souvenirs apparaissent, ces gestes, ces regards, ces mots, une simple odeur peut vous y faire repenser.
Il me l'as expliquer avec des mots simple, des mots doux mais malgré leurs impact...
Il avait mis ses chaussures, tout en silence, je n'osait pas trop parler, je ne voulais pas rendre la situation plus complexe qu'elle ne l'était déjà.
Puis il me regarde et tout gêné, il me confia que ce n'est pas contre moi, que je suis quelqu'un de bien, et me souhaita une bonne continuation.
Il passa la porte. Je repartait pour m'asseoir, puis j'entendis le son de mon interphone retentir, c'était lui, il parla " Bonjour, j'ai oublier mes clefs, vous pouvez m'ouvrir s'il vous plais?".
Je pense qu'il n'avait pas compris que l'appartement numéro vingt - cinq était le mien.
En pensant qu'il avait oublier ces clefs je me mettais à les chercher attendant qu'il monte, il toqua, j'avais prit le temps de laisser la porte entre-ouverte, je lui dit alors d'entrée.
Et le voilà, encore une fois, plutôt une seconde fois à me dire que entre nous deux, nous aurions pas dû vouloir chercher plus loin qu'une simple amitié... Encore ces paroles qui disait que j'étais une bonne personne et qu'en aucun cas ce n'était de ma faute, j'allais finir par les connaître par cœur ces paroles répétitives.
Certes il me l'a répéter une seconde fois, puis une troisième fois, je trouvais ça courageux et à la fois maladroit, peu de personne donne de réelles explications lors de leurs départ, peu de personne donne d'explication tout court.
Le fait qu'il me le dise une troisième fois, m'a vraiment toucher mais à la fois mise mal à l'aise, c'était comme ci la première fois qu'il me l'avait dit il me plantait une aiguille dans le ventre et qu'à chaque répétition cette aiguille s'efforçait de prendre de plus en plus de profondeur dans mon ventre. Et chacun de ses mots participais à cette profondeur de douleur, chaque silence, chaque regard.
Puis il s'en alla une seconde fois, c'était comme si il m'abandonner une seconde fois, un second en revoir, un second souhait de bonne continuation, puis sans même un regard on se quitta.
Notre amitié venait de s'éteindre, et nous deux ne pouvons rien faire à cela, en voulant chercher plus loin que de l'amitié, on c'était au fur et à mesure noyer, on avait couler et impossible de remonter à la surface. Nos corps était déjà loin l'un de l'autre, notre silence régnait déjà depuis un très long moment, et nos regards ne se croisaient plus, le vide.
Allons nous un jour se reparler...?



Une amitié douteuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant