pensée mortuaire #2

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Tu étais dans mes bras, me fixant du regard.
Tu étais aussi pâle que l'était le brouillard.
Tu avais les yeux clairs, aussi clairs que la nuit
Et à la fois si vides que la lumière y fuit.

Ta chair aussi charnue et goûteuse qu'un fruit
Était toute aussi douce même sans aucun bruit.
Et ton fruit qui déjà, me paraissait bien beau,
Là me donne l'envie d'allumer le flambeau.

Profitant doucement de ces vives étreintes
Me faisant à l'idée que tu étais éteinte
Par delà les délices que ta froide peau m'offre.

Pardonne moi mes vices et je clouerai ton coffre
Que j'ornerai de fleurs jusqu'à ma dernière heure
Car ton silence est pire que tous les grands malheurs.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 30, 2018 ⏰

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