Chapitre 14.

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Zayn était à présent dans le train pour rentrer à Londres. Cette semaine avait été très agréable et ressourçante. Il avait pleinement profiter de ses parents avec qui il avait fait plusieurs sorties. Il avait également passé plusieurs soirée avec Louis et quelques uns de ses amis. Rien n'avait réellement changé dans leur amitié et Zayn en avait été heureux.
Mais l'heure du retour avait sonné, et il était temps pour lui de retourner à sa vie habituelle. Il lui restait bien une semaine de vacances, mais Liam l'avait prévenu que cette fois ci ils partiraient à l'étranger. Sans savoir où. Mais il avait l'habitude maintenant.

Toujours est-il que le basané se retrouvait à présent arrivé à la capitale. Kaleb était sensé être venu le chercher et il le cherchait des yeux au milieu de la foule de chauffeur venu récupérer les arrivants. Après quelques minutes il croisa le regard de l'employé de son daddy et s'en rapprocha avec un léger sourire. Après de rapides salutations les deux hommes partirent en silence en direction de la voiture et le calme resta, simplement remplit par le ronronnement du véhicule.
Zayn sentait le regard de Kaleb au travers du rétroviseur, sentant qu'il voulait lui dire quelque chose, mais le laissa décider s'il voulait lui adresser la parole ou non. Chose qui fut finalement fait après un raclement de gorge du chauffeur.

- Vous semblez plus apaiser que ces dernières semaines... entama l'aîné, peu sur de savoir comment tourner sa pensé.

- Oui, ce n'est pas forcément simple de vivre loin de sa famille. Vous voyez la vôtre de temps en temps ?

- Cela fait quelques années que je n'ai plus de famille. Seul M.Payne m'à permis d'être la où j'en suis aujourd'hui.

- Oh... je suis désolé...

- Vous n'avez pas à l'être. D'une part ce n'est pas de votre faute, et d'autre part on apprend à faire son deuil. Mais... n'est-ce que le manque de votre famille qui vous rendait ainsi ? Je vous voyais décliner de jour en jour... mais je comprendrais que vous ne vouliez pas m'en parler.

- Ce n'est pas que je ne veux pas en parler. C'est juste... compliqué. Moi même je ne comprend pas tout alors je ne saurais pas vous expliquer. Mais j'apprécie votre sollicitude.

Zayn sourit légèrement et Kaleb ne répondit pas. Se contentant d'un regard appuyé au travers du petit miroir. La discutions était close et aucun des deux n'avait quelque chose a rajouter.

Bien que l'éloignement de Zayn lui ai été bénéfique dans un sens, son amour pour Liam était bel et bien toujours présent. Et plus il s'approchait de leur appartement, plus l'envie de le voir et de l'avoir contre lui augmentait. Ne pas avoir sa chaleur et son odeur l'avait grandement dérangé pour dormir et il fallait bien qu'il se l'avoue, le baby était en manque charnel de son daddy.
Alors à peine fut-il arrivé qu'il délaissa ses affaires proche de la porte d'entrée et commença à chercher Liam partout dans l'appartement. Mais Zayn devait se rendre à l'évidence, l'homme n'était pas là. Avec un soupir triste, l'étudiant alla poser sa valise dans la chambre, rangea les affaires puis s'allongea dans le lit. Son premier réflexe fut de récupérer l'oreiller et de le serrer dans ses bras en enfouissant son nez dedans. Rien que la fragrance de Liam suffit à le détendre et à l'endormir sans qu'il ne s'en rende compte, visiblement bien plus fatigué qu'il ne le pensait.

Ce n'est qu'une heure plus tard qu'il émergea doucement en sentant une main jouer avec ses cheveux. Un soupir d'aise lui échappa alors qu'il se rapprochait du corps près de lui, s'alanguissant contre.
La tête sur les cuisses de Liam et le nez contre son ventre, il aurait presque put se mettre à ronronner si cela lui avait été possible.
Il fallut plusieurs minutes à Zayn avant de se réveiller complètement, essayant de sortir de son état de léthargie dans lequel l'avait mis sa sieste suivit des caresses dans ses cheveux. L'esprit encore brumeux et les yeux pas complètement ouverts, le basané se redressa, s'assit sur les jambes de l'autre homme et enfouit son visage dans son cou en accrochant sa chemise dans ses petites mains.

Call me DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant